« Un centre social, c'est une équipe, composée de bénévoles et de professionnels salariés, qui le fait tourner. Cette coopération bénévoles – salariés est au cœur même du projet. Ses bénévoles sont des habitants du quartier, venant au centre social et devenus acteurs de son fonctionnement et/ou de sa gestion.
Ils proposent des activités sociales, éducatives, culturelles, familiales pour répondre aux besoins dans le territoire. Surtout, tout cela se construit et est porté par des habitant.
La majorité des centres sociaux (64%) ont un statut associatif, 28% sont gérés par la commune – ou, parfois, par l'intercommunalité – et certains (6%) sont pilotés par la CAF.
Le projet social est la clé de voûte et le document de référence d'une structure de l'animation de la vie sociale. Etabli en fonction des problématiques sociales et des ressources disponibles, il traduit concrètement les finalités et les missions de la structure dans un plan d'action.
Le financement des Centres Sociaux provient de fonds publics mais aussi de la participation financière des adhérents et de certaines prestations payantes. Les principaux financeurs sont: – les Caisses d'Allocations Familiales et parfois les Caisses de Mutualité Sociale Agricole.
Chaque centre social associatif est géré par un conseil d'administration dont la majorité des membres sont des habitants du quartier. Pour qu'il y ait centre social, il est donc indispensable que les habitants soient plus que de simples clients de services ou d'activités conçus, décidés, animés ou gérés par d'autres.
Combien un Centre social gagne-t-il en France ? Le salaire médian pour les emplois centre social en France est € 31 500 par an ou € 17.31 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 25 200 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 52 375 par an.
Si les professionnels de l'animation constituent le cœur des équipes des centres sociaux, des travailleurs sociaux tels que les conseillers en économie sociale familiale (CESF) ou les titulaires d'un BTS "Economie sociale familiale" peuvent y être recrutés, en particulier sur le poste de "référent famille".
Une bonne résistance au stress est donc indispensable. Il doit également posséder des compétences variées, tant dans le domaine social que dans le domaine administratif. On lui demande également d'atteindre des objectifs de rentabilité, parfois difficilement conciliables avec le secteur du social.
Le centre social, de par sa place dans le territoire, ses façons de faire, la confiance qu'il sait nouer autant avec les habitants qu'avec les acteurs institutionnels et associatifs, est situé à une place centrale pour être moteur, fédérateur, ou tout au moins impliqué dans ce type de mobilisation locale.
Des formations aux métiers du social sont accessibles quelque soit votre niveau de formation initiale. Ainsi, sans le bac, vous pouvez accéder par exemple accompagnant éducatif et social, assistant familial, moniteur-éducateur, etc.
1. Auxiliaire de vie sociale (AVS) L'auxiliaire de vie intervient au domicile des personnes dépendantes ou en situation de perte d'autonomie (personnes âgées ou en situation de handicap notamment) pour les assister dans les gestes de la vie quotidienne et les sortir d'un certain isolement social.
Un directeur d'établissement sanitaire peut gagner entre 4 000 et 8 000 euros bruts par mois, c'est l'un des métiers dans le domaine du social qui rapporte le plus.
Le salaire médian pour les emplois directeur centre social en France est € 40 250 par an ou € 22.12 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 36 420 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 49 056 par an.
Les centres sociaux et espaces de vie sociale (Evs) sont des acteurs du développement des territoires. Financés par les Caf et les collectivités, ils permettent aux habitants de s'impliquer dans la vie de leur quartier et favorisent les rencontres et le partage.
Les centres sociaux sont des lieux de proximité à vocation globale, familiale et intergénérationnelle, qui accueillent toute la population en veillant à la mixité sociale. Des lieux d'animation de la vie sociale qui permettent aux habitants d'exprimer, de concevoir et de réaliser leurs projets.
Qualifiée d'aide « extralégale » ou facultative, l'action sociale est financée par des ressources de collectivités publiques (Caisse nationale d'assurance vieillesse ou Mutualité sociale, agricole, par exemple) mais également par des ressources privées ou des cotisations sociales.
L'agrément des espaces de vie sociale.
Il permet d'ouvrir droit à la prestation de service « animation locale ». La décision d'agrément se fonde sur un socle de critères précisés dans la circulaire Cnaf n°2012 - 013 relative à l'animation de la vie sociale.
Pour exercer une activité de service à la personne auprès des publics fragiles (enfants, personnes âgées, ...), l'organisme doit obtenir un agrément préfectoral ou une autorisation des services du département.