Interrogée par: Sophie Rodriguez | Dernière mise à
jour: 28. Oktober 2022 Notation: 5 sur 5
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– énoncez les grandes lignes de votre réponse à la question posée. – entamez votre QUESTIONNEMENT des termes et expressions de la phrase à interpréter (si la question concerne l'interprétation d'une phrase précise), et/ou des moments saillants de l'extrait (si la question concerne le sens global de l'extrait).
La question d'interprétation littéraire est une sorte de mini commentaire de texte qui repose sur une explication des procédés utilisés par l'auteur pour exprimer ce qu'il souhaite. Le principe est de répondre à la question posée en lien avec le texte littéraire proposé lors de l'épreuve.
Comment faire une question d'interprétation en philo ?
Commencez par repérer la question à laquelle essaie de répondre l'auteur (sa thèse). Il l'énonce généralement au début du texte avant son argumentation ou à la fin après avoir argumenté. Le titre de l'ouvrage peut vous y aider. Repérez ensuite le thème général du texte, l'idée directrice de l'auteur.
«L'interprétation se réfère à une structure intentionnelle de second degré qui suppose qu'un premier sens est constitué où quelque chose est visé à titre premier, mais où ce quelque chose renvoie à autre chose qui n'est visé que par lui » (3).
La question de réflexion est une préparation à la dissertation de philosophie. L'objectif est d'identifier le problème qui est en jeu, et de formuler une réponse critique, argumentée et référencée à cette question.
L'interprétation nous fait ainsi prêter un sens ou une intention, aux propos, au geste d'un interlocuteur, que celui-ci n'avait peut-être pas l'intention de mettre, ce qui nous influence et modifie la réalité. "D'une certaine façon, nous interprétons toujours.
Le but général de l'interprétation demeure l'acquisition d'insights successifs conduisant à la réussite de la cure, puis, pour le patient, l'accession, par l'internalisation de l'analyste et de son travail « assez bon », à la capacité à s'auto-analyser, et ceci qu'il devienne analyste ou non.
Comment Peut-on faire la différence entre une bonne et une mauvaise interprétation ?
La bonne interprétation est donc rationnelle, puisqu'elle est déductive, mais les principes dont elle se sert font qu'elle ne doit avoir aucune prétention à dire la vérité sur les choses, seulement sur le sens des textes et des énoncés qu'ils forment.
Une conclusion comprend généralement : un retour sur la problématique énoncée en introduction ; une analyse des résultats mentionnés dans le développement et une réponse à la problématique en fonction de ceux-ci ; une perspective d'ouverture sur le sujet.
Analyser un texte littéraire signifie donc qu'il faut : - mettre en valeur les intentions de l'auteur, - mettre en évidence les procédés qu'il utilise pour parvenir à ce but, - faire comprendre les réactions, les émotions que ce texte provoque chez le lecteur.
On choisit alors parmi les outils d'analyse des textes ceux qui correspondent aux divers procédés d'écriture du texte comme le lexique (connotations, champs lexicaux, registre de vocabulaire…), la syntaxe et les rythmes (les temps et les modes verbaux, la place des mots, les termes de liaisons, la longueur et l' ...
Pour faire émerger le problème, on part d'un constat, que l'on explique et auquel il faut donner un contexte. On pose la problématique (deux questions maximum). On propose d'y répondre en deux ou trois parties, qui correspondent aux principaux arguments ou hypothèses choisis.
Un petit truc très simple pour arrêter la lecture de pensée, c'est de poser des questions genre "qu'est-ce que tu as voulu dire par là " , "qu'entends-tu par ça - ce mot là ? " - La reformulation est un garant d'alignement de nos communications. Poser des questions - reformuler...