Lorsque l'élève est agité, après la récréation par exemple, incitez-le à faire une activité pour se détendre comme coucher la tête sur son bureau et fermer les yeux, se mettre des écouteurs sur les oreilles, faire quelques exercices d'étirements ou bâiller, écouter de la musique calme, prendre quelques respirations ...
Il est important d'amener les élèves à s'exprimer de manière non violente et de trouver des réponses pour gérer le comportement difficile d'un élève dans le respect de tous … pour que la classe soit un lieu d'écoute et sécurisant qui favorise les apprentissages.
Si on fait le compte du temps de parole, on s'aperçoit vite que l'enseignant en occupe une bonne partie. Il vaut mieux donc parler soi-même à mi-voix, calmement, posément. D'une part, cela contribue à l'ambiance calme dans la classe, d'autre part cela impose à l'élève de se taire pour entendre ce que l'on dit.
Encouragez aux élèves par un discours.
Cela provoque souvent des rébellions contre les enseignants et toute autre figure d'autorité. Au lieu de cela, mettez les élèves bavards près de vous lorsque vous sentez que le contrôle de la classe risque de vous échapper. Plutôt que de les punir, parlez-leur en tant qu'adultes.
Il est préférable d'intervenir au moment de l'escalade, donc avant que la crise éclate ! A ce moment là, l'élève se laisse aborder plus facilement. Il est plus facile de lui parler et de comprendre ses émotions.
Contrer l'opposition et l'argumentation
Si votre enfant/ado argumente, s'oppose ou refuse la perte de privilège ou d'accomplir une tâche que vous lui demandez, affirmez doucement : « C'est mon rôle de parent, je n'ai pas le choix de faire ou dire tel ou telle chose…»
C'est non seulement le manque de sommeil, la fatigue, mais aussi l'enfermement physique et psychologique qui vont perturber l'attention, la concentration et provoquer de l'énervement et de l'agitation de la part de votre enfant.
Il est interdit de jeter des cailloux. Il est interdit de mentir et de voler les affaires des autres. Il est interdit de forcer quelqu'un à faire quelque chose qu'il ne veut pas. Il faut prendre soin des jeux de cour et les utiliser de façon non dangereuse.
On peut faire diversion, interpeller un autre élève, lancer une autre activité, on oriente l'attention des élèves dont celui là sur autre chose. Même quand l'extinction marche, il y a toujours des moments où le comportement réapparaît, il faut y être préparé. Souvent le comportement est renforcé par les camarades.
Les traitements des troubles du comportement
Certains médicaments peuvent être utiles. Dans tous les cas, un suivi psychologique voire psychiatrique se révèle nécessaire. D'autres techniques comme l'hypnose, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), la naturopathie, la méditation peuvent apporter un soulagement.
Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
Une difficulté à recevoir les compliments et à vivre de bons moments avec l'entourage.
La punition négative consiste à supprimer un stimulus agréable pour l'enfant lorsque ce dernier fait preuve d'un mauvais comportement. Il s'agit donc d'enlever un stimulant positif, c'est à dire lui retirer quelque chose qu'il aime.
Tout châtiment corporel est strictement interdit
De ce fait, de nos jours, taper sur les doigts des élèves avec une règle ou donner la fessée, ne se font plus à l'école.
Il est plus facile pour un élève de mieux se comporter s'il n'attire pas l'attention sur lui parce qu'il a mal agi. Cependant, évitez d'ignorer les comportements à risque. Si un apprenant fait quelque chose qui pourrait le blesser ou nuire à un de ses camarades, il convient de réagir immédiatement.
Utiliser le tableau : « les bavards du jour »
Vous interrompre, demander à un élève de se taire, lui dire que vous ne voulez pas qu'il se justifie, lui demander son carnet, attendre qu'il le trouve…
Crier apprend à nos élèves à gérer leurs émotions d'une façon erronée. Les enseignants sont un exemple pour leurs élèves. Lorsqu'ils crient, cela signifie que la situation les dépasse. En conséquence, ils transmettent à leurs élèves le message d'incapacité à contrôler la classe.
Un bref silence me paraît aussi intéressant à faire avant de dire quelque chose d'important. Cela permet de renforcer l'attention des participants et de donner du poids à ce qu'on va dire. Le silence est enfin une façon de répondre à des interventions inopportunes des participants.