En réagissant fortement, vous accordez une certaine attention à son comportement négatif. Cela ne fait que renforcer le message qu'il obtient votre attention en agissant ainsi. Acheter son obéissance : lui promettre quelque chose, un privilège en le suppliant d'obéir à votre demande. Laisser tomber votre demande.
Se faire obéir calmement, mais fermement
S'il est vrai qu'il est important d'être à l'écoute pour comprendre ce NON, il ne faut pas se laisser manipuler et il faut avant tout être capable de se faire obéir. Il ne s'agit pas de crier à tout va, mais plutôt de trouver le ton juste, pour imposer votre décision.
C'est une autre façon pour lui de manifester sa volonté propre, de dire "je suis " ou "moi je ". Mais souvent l'enfant dit non d'emblée pour mieux pouvoir dire oui après. C'est heureusement souvent le cas : l'enfant dit " non " tout en faisant ce qu'on lui demande.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
A quel âge apparaît la phase d'opposition ? La période du non a généralement lieu entre les 18 mois et les 2 ans de l'enfant. C'est une période durant laquelle votre tout-petit prend de l'autonomie par rapport à vous, et où il va vouloir affirmer ses propres choix.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Dans tous les cas, dire « non » pour un enfant, c'est aussi et surtout lui permettre de pouvoir mieux dire « oui » après ! Cela fait partie d'un apprentissage essentiel. Alors ne soyez pas inquiets, votre enfant ne vous rejette pas, bien au contraire…
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Agissez immédiatement et de manière à ce que votre enfant comprenne votre réaction. Ne posez pas de question: pendant une crise de colère, votre enfant est dans une situation exceptionnelle. Ne lui demandez pas pourquoi il se comporte ainsi. Il n'est pas en mesure d'en parler de manière réfléchie.
Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
Symptômes du trouble oppositionnel avec provocation
Ils se mettent en colère facilement et fréquemment. Ils défient activement les règles et les instructions. Ils agacent délibérément les autres. Ils rejettent la responsabilité de leurs erreurs sur les autres.
Soulignez les bons coups de votre enfant et offrez-lui votre attention lorsqu'il se comporte bien. Encouragez ses bons comportements et dites-lui combien vous êtes fier de lui quand il vit de petites et grandes victoires. De plus, motivez ses comportements positifs dans des situations où il a l'habitude de s'opposer.
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce « caprice », aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les « caprices » peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
L'adolescent commence à avoir des opinions distinctes de celles de ses parents, et ne veut pas toujours suivre le chemin qu'ils ont tracé pour lui. L'adolescent veut aussi se montrer capable de faire les choses par lui-même de façon autonome.
L'une des meilleurs techniques pour traiter un enfant rebelle est de l'impliquer, le laisser s'exprimer et connaitre ses préoccupations, réfléchir avec lui à ce qu'il faut faire pour telle ou telle situation. Plus il est impliqué, plus il va respecter les règles et réfléchir aux conséquences.
Prendre un bain, lui chanter quelques chansons, lui lire un livre une fois qu'il est dans son lit, lui faire un bisou, lui allumer une veilleuse et lui souhaiter une bonne nuit, sont autant d'étapes qui lui feront comprendre que l'heure du dodo est arrivée.
Offrir des alternatives positives au comportement autoritaire, telles que des activités sociales et des occasions de collaborer avec les autres. Fournir un environnement sûr et positif pour l'enfant afin qu'il puisse développer une estime de soi saine et une confiance en ses capacités.
S'il pique des colères au quotidien, il est peut-être atteint d'un TOP, un trouble oppositionnel avec provocation. Cette situation n'est pas une fatalité : vous pouvez accompagner votre petit en l'aidant à se relaxer et à se concentrer. L'idéal consiste cependant à faire appel à un pédopsychiatre.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
8 ans, l'âge des grands bouleversements
À 8 ans, les enfants passent un cap. Physiquement, psychologiquement, socialement, tout change, les enfants deviennent doucement des pré-ados. Tous les moments de transition dans la vie de nos chères têtes blondes entrainent des crises.