Il faut savoir qu'il n'est pas possible de guérir une dysphasie. L'enfant dysphasique le restera sans doute toute sa vie, mais une rééducation ainsi que l'utilisation de quelques outils spécifiques pourront l'aider à avoir une vie quasi normale malgré son handicap.
De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps. La dysphasie n'est pas non plus un simple retard. La personne doit donc vivre avec les difficultés d'expression et/ou de compréhension du langage toute sa vie. Cependant, plusieurs interventions peuvent l'aider à mieux progresser et s'adapter.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Traitements de la dysphasie
Le traitement est surtout basé sur une rééducation orthophonique, prolongée et idéalement prévoir. Celle-ci ne guérit pas mais elle aide l'enfant à compenser ses déficits.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
Écoles CERENE – Écoles de la réussite
Fondées par le neuropsychologue Hervé Glasel en 2010, les écoles CERENE sont dédiées aux enfants ayant des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie et les troubles de l'attention et les troubles exécutifs.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
Les personnes vivant avec la dysphasie ont le désir de communiquer, mais ont de la difficulté à le faire. C'est comme s'ils étaient prisonniers de leurs mots. Il est donc important de prendre le temps de les laisser s'exprimer. Ces personnes aiment apprendre et gagner en autonomie.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires.
Il peut être dû à une déficience au niveau intellectuel, à un traumatisme psychoaffectif ou une scolarisation négligée à la petite enfance et peut donc être corrigé rapidement dès lors qu'une prise en charge est mise en place. La dysphasie peut présenter les mêmes symptômes qu'une acquisition tardive du langage oral.
Utiliser des dictionnaires visuels, des imagiers. Être redondant dans les explications, utiliser plusieurs canaux sensoriels à la fois. Répéter les consignes et reformuler si nécessaire. La lecture labiale peut améliorer sa compréhension, il est donc important qu'il puisse voir votre visage et celui de l'enseignant.
Il s'agit du cerveau qui, au cours de son développement, se développe et se “calibre” involontairement avec une difficulté spécifique impactant le langage oral. Ce défaut de « calibrage » peut concerner : Soit la compréhension : “Je ne comprends pas toujours ce que l'on me dit”
ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
Il nécessite la consultation et l'avis de plusieurs spécialistes : orthophoniste, médecin, psychologue, neuropsychologue ou neuropédiatre. Les enfants dysphasiques sont souvent excellents dans toutes les activités où le langage n'est pas en jeu comme la géométrie.
Les enfants atteints de dyslexie ont beaucoup de mal à voir les lettres normales. Au lieu de cela, ils voient certaines lettres à l'envers ou inversées (“p” à la place de “q”) ou peuvent les inverser.
Ces troubles sont dits « spécifiques » dans le sens où ils affectent une ou plusieurs des fonctions cognitives susmentionnées, mais pas l'ensemble du fonctionnement cognitif. Ils se distinguent ainsi de la déficience intellectuelle globale ou de l'autisme.
Quelques conseils pour aider l'adolescent dysphasique :
Permettre à l'élève, au besoin, de consulter des aide-mémoire et des lexiques pour aider à assimiler le nouveau vocabulaire dans chaque matière scolaire. S'assurer d'avoir l'attention et le contact visuel de l'élève avant de commencer les explications.
On parle de trouble dysphasique lorsque la personne touchée présente à la fois des troubles du langage, des troubles de la perception du temps et des troubles sociaux.
La dysphasie est un trouble lié à la communication verbale. Afin de se corriger, l'élève commence par un travail de relâchement, de gestion des énergies, de focalisation. Il s'agit là de la première étape du travail effectué avec le praticien.
Le bilan se déroule de la façon suivante :
Seront administrées des épreuves de compréhension lexicale et syntaxique, des épreuves d'expression en distinguant l'articulation, la phonologie et le langage (syntaxe, vocabulaire, etc.).
L'enfant dysphasique présente fréquemment d'autres difficultés qu'uniquement celles de langage. Spontanément, on pense que le langage et la communication sont reflétés par les mots et les phrases. D'autres habiletés, liées de près ou de loin à l'apprentissage de la langue, peuvent aussi être affectées et influencées.