Il faut donc bien s'hydrater la journée, pour « repulper » le disque de son eau pendant la nuit. La meilleure position pour que le disque se réhydrate est la position « allongé sur le dos ». Cette position est encore plus réparatrice avec un coussin sous les genoux et une bascule du bassin.
L'une des techniques prometteuses pour cette application est la thérapie cellulaire. Cette technique consiste à injecter des cellules et des molécules particulières, éventuellement encapsulées dans des matrices biocompatibles, dans l'objectif de régénérer le disque, notamment sa partie centrale : le noyau pulpeux (NP).
Pour cela, une solution d'acide hyaluronique sera injectée dans le noyau pulpeux pour le combler et le réhydrater. Par ailleurs, un biomatériau biomimétique reproduisant la structure de l'anneau fibreux sera développé et implanté dans la déchirure de l'anneau fissuré.
Ces résultats n'étonnent pas Richard Chevalier, spécialiste en physiologie de l'exercice et auteur de nombreux ouvrages sur l'activité physique : « Dans bien des cas, l'exercice physique peut contribuer à la régénération des disques intervertébraux qui sont alors mieux irrigués et mieux nourris. »
Les hernies discales les plus graves sont opérables, mais l'acte chirurgical laisse des tissus endommagés. Un implant biomimétique en développement aiderait ceux-ci à se régénérer, prévenant ainsi l'apparition de nouvelles hernies.
Le traitement des discopathies consiste surtout à soulager la douleur lors des crises. Pour cela, on utilise des médicaments antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants, associés à du repos. Des infiltrations de corticoïdes peuvent être réalisées lorsque les douleurs ne sont pas soulagées par les médicaments.
En cas de discopathie, il convient de : favoriser les aliments alcalins tels que les légumes, les pommes de terre, etc. ; éviter les aliments acidifiants tels que les sucreries, la viande, etc. pour diminuer les douleurs inflammatoires, les acides aggravant l'inflammation.
La discopathie dégénérative (ou dégénérescence discale) est un processus de détérioration progressive du disque intervertébral. Le disque intervertébral a pour fonction de séparer les vertèbres les unes des autres et de permettre le mouvement de ces dernières grâce à ses propriétés d'articulations.
Pour soigner une discopathie dégénérative lombaire, il faut donc dans un premier temps recourir à un traitement médicamenteux tels que des antalgiques, des anti-inflammatoires ainsi que des myorelaxants. Kinésithérapie et infiltration de corticoïdes viendront également compléter cette liste.
Le rééquilibrage alimentaire est un bon moyen de contrôler cette inflammation. Limitez vos apports en graisses saturées (beurre, crème fraîche) au profit des oméga-3 : huile de colza, d'olive, de lin, de chanvre, poissons gras. Augmentez votre consommation de fruits et légumes riches en antioxydants.
Les chercheurs “ont réussi à transformer des cellules souches adipeuses en cellules qui pourraient être capables de remplacer des disques abimés”, se félicitait l'Inserm. En menant des essais sur le mouton, ils ont montré qu'un implant en polycaprolactone pouvait interagir avec les cellules du disque intervertébral.
Pensez à vous hydrater régulièrement
Il est recommandé de boire de l'eau régulièrement afin d'éviter les douleurs au niveau du dos. En cas de douleurs déjà présentes, buvez beaucoup d'eau afin de récupérer plus vite.
En cas de discopathie L4L5 ou L5S1, le médecin prescrit des anti-inflammatoires qui permettent de soulager les douleurs. "Les anti-inflammatoires cortisoniques sont plus efficaces que les anti-inflammatoires non stéroïdiens si la personne est vraiment bloquée" informe le rhumatologue.
Selon l'étage du rachis touché, l'injection s'effectue par voie postéro latérale dans le cas d'une hernie thoracique ou lombaire, et par une voie antérolatérale en cas d'une hernie cervicale.
Des conseils avisés pour mieux gérer sa discopathie
Le médecin expert conseille à Lisa de pratiquer des activités physiques, notamment celles qui favorisent le gainage (travail des abdominaux et des fessiers) afin de stabiliser le rachis et de soulager les disques dans leur travail.
La marche à pied et ses variantes comme la marche nordique ou la randonnée sont particulièrement indiquées en cas de mal de dos. "Ces activités permettent de muscler le dos et renforcer les muscles de la posture tout en gardant bien les courbures physiologiques de la colonne vertébrale, précise notre spécialiste.
La discopathie est le plus souvent d'origine dégénérative : c'est l'arthrose vertébrale, une pathologie très fréquente en raison des sollicitations mécaniques quotidiennes que subit le rachis, et fortement corrélée à l'âge.
Vous avez bien lu : il s'agit bel et bien d'un handicap ! Due à un déplacement puis à une réduction de volume d'un ou plusieurs « disques » permettant la mobilité de la colonne vertébrale, celle-ci se caractérise par des douleurs permanentes dans l'ensemble du dos.
Les symptômes communs qui laissent présager qu'une discopathie dégénérative est à l'origine de la douleur cervicale chez un patient comprennent, sans s'y limiter, une douleur au cou, une douleur qui irradie jusque derrière les omoplates ou dans les bras, de l'engourdissement et des picotements, et parfois même des ...
La protrusion peut évoluer vers une disparition complète et progressive du noyau. Elle commencera par atteindre les disques les plus bas, et remontera progressivement aux disques supérieurs. On parle alors d'insuffisance discale.
L'eau minérale
L'eau est un élément nécessaire pour être en bonne santé et éloigner les douleurs, notammelnt celles liées au dos. Il est recommandé de boire entre 1,5 litres et 2 litres par jour. Les eaux minérales riches en magnésium, en calcium, en soufre sont à privilégier en cas de lombalgies.
- le jus d'un citron ou un peu de miel selon le goût. Faites bouillir l'eau et mettez-y le curcuma. Laissez sur feux pendant 15 minutes. Filtrez puis versez dans des tasses.