Par convention, la direction de déplacement d'un nuage est celle d'où il vient. C'est ainsi que si un nuage se déplace du sud-ouest vers le nord-est, la direction de son déplacement est «sud-ouest». La vitesse d'un nuage correspond à la vitesse de son déplacement horizontal.
Symboles de fécondité et de douceur par la pluie qu'ils recèlent, appels à l'invisible, les nuages inspirent autant la mélancolie devant la fugacité de toutes choses qu'un sentiment de joie face à leur légèreté et à leurs métamorphoses. Ils invitent à la quête autant qu'à la contemplation.
Cumulus. D'un blanc éclatant, les cumulus sont des nuages de beau temps, malgré leur taille parfois imposante. Les cumulus ont des contours nets ; ils se développent en forme de mamelons, de dômes ou de tours, dont la partie supérieure bourgeonnante ressemble ordinairement à un chou-fleur.
CUMULONIMBUS (Cb) - 600 à 17 000 m d'altitude
Le cumulonimbus est le seul nuage qui peut provoquer des orages.
La partie supérieure lisse ou fibreuse s'étale en forme d'enclume ou de vaste panache. La partie inférieure apparaît très sombre du fait de la grande extension verticale du nuage et de sa teneur en eau. Précipitations associées: averse de pluie, neige, neige roulée, grésil ou grêle.
Blanc au niveau des parties éclairées par le soleil, base souvent plus sombre. On distingue quatre types de cumulus : cumulus humilis, cumulus mediocris, cumulus congestus, cumulus fractus.
Il est donc facile de conclure que si le nuage ne se déplace pas dans notre champ de vision, alors il nous accompagne et se déplace dans le même sens que nous. Ce phénomène, où les objets proches semblent se déplacer d'avantage que les objets éloignés, est appelé le phénomène de parallaxe.
Pour lire la pression atmosphérique sur une carte météo de surface, regardez les lignes courbes continues appelées isobares (iso = égal, bar = pression) qui indiquent les zones ayant la même pression atmosphérique. Elles sont importantes pour déterminer la vitesse et la direction du vent.
Identification instinctive des orages
La grêle se forme généralement dans un certain type de nuage, les cumulonimbus. On peut évaluer le risque de grêle si on observe : la forme des nuages ( partie sommitale en forme d'enclume) l'épaisseur des nuages (au moins 5000 mètres)
Le mouvement des nuages est dû principalement à l'état des masses d'air et ces masses d'air évoluent selon des règles régies en grande partie par la mécanique des fluides. Cette force dévie légèrement les mouvements des masses d'air ce qui donne le sens de rotation ce celles-ci.
En effet, du fait de la rotation de la Terre, la circulation atmosphérique s'effectue d'ouest en est. De ce fait, les vents dominants viennent logiquement de l'ouest.
La chaleur de la bougie réchauffe l'air ambiant. Cet air chaud est moins dense que l'air froid. Donc l'air chaud monte et fait tourner le serpentin au passage. C'est la grande mécanique qui, sur Terre, met en mouvement l'atmosphère.
La mousson est un vent qui souffle pendant l'hivernage. Elle provient du sud-ouest et va vers le nord-ouest, c'est elle qui détermine les pluies.
Ces nimbophiles répartis sur les cinq continents ne sont pas tous, et de loin, climatologues ou physiciens. Juste des gens que réjouit la contemplation des nuées.
Ainsi, ce qui apparaît à nos yeux comme le déplacement d'un nuage est tout simplement celui de la forme dessinée par l'ensemble des condensats – pas le mouvement des condensats eux-mêmes. Au final, le déplacement des zones saturées dépendra de celui du système de circulation auquel elles appartiennent.
Le cumulus :
Ce sont ceux qu'on appelle "nuages de beau temps" et que l'on voit très fréquemment en été. Ils ont un aspect moutonneux et ont une durée de vie de 5 à 40 minutes.
L'albatros est peut-être le prince des nuées, mais le roi, c'est lui – le cumulonimbus. Car il est le plus haut, le plus puissant, le plus dangereux des nuages, lui qui génère les orages - éclairs, tonnerre, pluies diluviennes et vents violents.
Le cumulonimbus, de la famille des cumulus, est le nuage qui présente la plus grande extension verticale. Sa base se situe en général de quelques centaines de mètres à 3 500 mètres du sol. Son sommet dépasse parfois la tropopause ; il peut donc culminer à des altitudes allant de 8 000 à 18 000 mètres voire 21 km.
Convection et circulation dans le contexte des nuages
Comme on le voit dans ces quatre domaines, les nuages ne jouent pas seulement le rôle de traceur d'une atmosphère turbulente: ils abritent aussi des processus qui peuvent agir très directement sur la circulation et sur le climat.
Le cumulonimbus : 300 m a 17 km
Ce sont des cumulus annonciateurs de mauvais temps : orages, averses, grêles. Ils sont formés d'énormes volutes au sommet et peuvent engendrer de très violentes intempéries. Ils sont d'ailleurs les seuls nuages à provoquer des orages.
La pluie – dont les gouttes sont maintenues électriquement entre elles par un échange entre pôles positifs et négatifs – tombe lorsque le champ magnétique qui maintient les gouttes ensemble est perturbé. » A priori pas de pluie sans nuages donc !
La nature de la diffusion est dépendante de la dimension des arrangements moléculaires. Les nuages apparaissent blancs en raison de la diffusion de la lumière par les grosses gouttes d'eau. Les nuages apparaissent gris ou noirs s'ils arrêtent tout ou une partie de la lumière (ombre propre).