Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Ne pas tout faire à sa place, ne pas le presser, ne pas faire plusieurs choses à la fois (on parle de troubles de l'attention divisée comme écouter et prendre un couvert et manger…), ne pas lui parler de façon autoritaire ni lui faire du chantage.
Ces stratégies comportent les aspects suivants : adopter des règles et des normes qui soient claires et bien faire comprendre les conséquences à l'enfant, lui expliquer vos valeurs, comprendre son point de vue et le louer lorsqu'il le mérite.
Ces personnes, normales en apparence, présentent des problèmes émotionnels : irritabilité, anxiété, changements d'humeur fréquent, forte impulsivité, fortes colères souvent sans raison réelle, dépression, ainsi qu'un manque de confiance en soi et des difficultés dans la relation avec les autres.
A/ Thérapie cognitive et comportementale (TCC)
La TCC permet ainsi au patient de rationaliser son comportement et son vécu, de prendre de la distance et de passer à autre chose en critiquant les pensées qui l'assaillent dans ces moments de colère.
Laissez-le se calmer tout seul et arrêtez d'interagir avec lui quelques instants. Privilégiez le renforcement positif. Soulignez ses bons coups, encouragez-le souvent et dites-lui combien vous êtes fier de lui. De même, n'hésitez pas à donner de l'attention à votre enfant quand tout va bien.
Le diagnostic repose sur l'anamnèse. Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
Si vous intervenez, mettez-vous à la hauteur de l'enfant et parlez-lui calmement, sans crier ni lui dire qu'il est méchant. Un enfant est souvent plus gêné de continuer à mal agir quand un autre adulte lui dit que ce qu'il fait n'est pas correct.
Les comportements perturbateurs des élèves ne doivent pas être isolés du contexte du groupe-classe. Lorsqu'un élève adopte une attitude, c'est pour trouver un écho dans le groupe, affirmer son identité par rapport au collectif ou renforcer la cohésion de la classe (parfois contre l'enseignant).
Le diagnostic des troubles du comportement
C'est un spécialiste de la santé mentale expérimenté – habituellement un psychiatre ou un psychologue – qui diagnostique les troubles du comportement après avoir procédé à une évaluation approfondie.
Pour être qualifié de trouble du comportement, la personne qui en est sujette doit être en souffrance (parce qu'elle est stigmatisée, parce que son attitude lui fait peur, etc.).
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Chaque consigne se transforme en bataille, toute règle est une incitation à désobéir, même les compliments sont mal reçus ? Qui sont ces « petits chevaux sauvages » qui, à l'instar de SPIRIT (le personnage du film de Dreamworks) s'opposent à toute autorité ?
Le trouble oppositionnel avec provocation est un ensemble de comportements récurrents négatifs, provocateurs et désobéissants, souvent dirigés contre des figures d'autorité.
D'après la théorie du pédiatre et psychanalyste anglais Donald Winnicott, appuyée par d'autres travaux de recherche, les causes des troubles du comportement pourraient être dues à une carence affective, éducative, sociale ou à un traumatisme dans la petite enfance.
Le trouble oppositionnel avec provocation est un modèle récurrent ou persistant de comportements négatifs, provocants ou même hostiles envers les figures de l'autorité. Le diagnostic repose sur l'anamnèse.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
La thérapie centrée sur les émotions (TCE) est un type de thérapie validée de façon empirique et qui aide les gens à identifier, vivre, exprimer, accepter, réguler, comprendre et transformer une large gamme d'émotions.
Les thérapies les plus adaptées pour prendre en charge l'impulsivité sont les thérapies cognitives et comportementales et la thérapie interpersonnelle. La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience est également une thérapie adaptée pour apprendre à gérer ses émotions.