Pertinence. La problématique doit faire preuve de pertinence. Effectivement, ce caractère justifie l'intérêt de l'étude. En d'autres termes, la perspective de vouloir y apporter une réponse présente une opportunité bénéfique que ce soit dans le cadre contextuel que dans le cadre conceptuel du travail.
Mets en avant ton constat et la problématique qui en est ressortie. Que ton sujet soit lié à l'un de tes centres d'intérêts, l'une de tes spécialités, ton projet d'orientation ou l'actualité, tu peux expliquer la démarche que tu as eue pour en venir à ce choix de sujet.
Justifier, c'est agir par le rapprochement voulu de deux assertions, l'une devant faire apparaître l'autre comme vraisemblable, permise ou dicible à un interlocuteur quelconque. Le sujet occupe une position d'agent, alors qu'il se présente comme témoin dans l'explication.
Comment formuler la problématique ? – Par quoi commencer sa phrase ? Deux tournures sont très utiles pour lancer le débat : "En quoi ?" et "Dans quelle mesure ?" Les tournures "Par quels moyens... ?", "Pourquoi... ?" ou "Doit-on considérer que... ?" lancent également le débat.
Les raisons derrière le choix de ce sujet peuvent varier d'une personne à l'autre. Certaines raisons courantes peuvent inclure : l'actualité du sujet, l'importance sociétale, un intérêt personnel, une lacune dans les connaissances existantes, ou encore la pertinence pour notre parcours académique ou professionnel.
On peut les introduire en utilisant des marqueurs de relation exprimant la cause comme parce que, puisque, car, étant donné que, à cause de, etc. Les raisons permettent de répondre à la question Pourquoi est-ce que j'affirme cela?
Une bonne problématique est également actuelle. Elle prend en considération l'état le plus récent du débat théorique et des données empiriques, tout en les mettant en perspective dans le temps et dans l'espace.
Pour être crédible, l'hypothèse doit se baser sur des faits réels. Elle doit également être vérifiable à partir de données qualitatives ou quantitatives. La collecte d'information aide à développer le problème principal. Dans cette phase, l'étudiant devra relever les points importants de ses observations.
La réponse à la question problématisée doit donc être développée avec rigueur et rédigée avec clarté dans l'expression. Le propos doit mobiliser des notions et le vocabulaire spécifique de la discipline concernée. – La conclusion doit fournir des éléments de réponse à la question posée.
Pour choisir un sujet, le chercheur amateur ou professionnel peut s'inspirer de plusieurs facteurs pour délimiter son choix de sujet à savoir : son vécu et ses goûts personnels, les intérêts stratégiques, l'utilité du sujet de recherche, le développement de la science et les recherches exploratoires.
Une présentation brève et claire, avec preuves nécessaires et suffisantes à l'appui, sans plus, est généralement la démarche la plus sûre. Parfois, une preuve de concept sommaire aide à démontrer à la fois le but recherché et le type de solution proposé.
Lors de sa formulation, la question de recherche doit faire preuve de clarté : elle ne doit pas être confuse et chacun de ses termes doit être défini dans l'introduction. La question de recherche doit aussi être pertinente : il s'agit d'une véritable question, concise et sans jugement.
Comment justifier son choix de question au Grand oral ? La question doit correspondre à trois critères personnels : vos centres d'intérêt, le programme des spécialités suivies en terminale et vos projets d'orientation.
Tu peux choisir un sujet qui se focalise sur une seule de tes spé, ou au contraire, traiter une problématique qui fait appel à tes deux enseignements de spécialité. Il faut donc d'abord s'interroger sur la ou les matières que tu veux traiter, pour ensuite en faire découler des sujets possibles.
1ere méthode : On écrit le résultat observé puis le résultat que l'on attendait si l'hypothèse est juste. Puis on poursuit la phrase par un « donc »… Après le donc, on réécrit l'hypothèse que l'on voulait vérifier à la forme affirmative si elle est juste ou à la forme négative si elle est fausse.
Une bonne problématique doit être simple, précise, concise et cohérente. Il ne s'agit pas de faire une phrase de dix lignes. Les concepts doivent être clairement posés dans la problématique mais seront définis dans l'introduction.
Une formule assez simple est souvent utilisée pour annoncer un plan : « Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d'étudier en premier lieu (axe I), puis en second lieu (axe II) ». L'annonce doit être explicite et claire, et suivant une certaine logique.
Il est plus logique d'affirmer que la problématique (ou problème) n'est pas une question. Les termes « énoncé du problème » indiquent déjà qu'il ne s'agit pas d'une question, mais d'une déclaration. Une problématique décrit quel problème doit être résolu.
Un problème, c'est une question d'ordre théorique ou pratique qui est difficile à concevoir, à expliquer ou à résoudre; et une problématique, c'est un ensemble de problèmes liés à un même sujet.
Justifier : quand on vous demande de justifier, c'est-à-dire de citer le texte, il faut citer entre guillemets et il faut citer le moins possible. Il va falloir que vous trouviez la bonne citation. Il ne faut pas citer deux ou trois phrases complètes, cela ne servirait à rien.
1.1 Contexte et justification
Il s'agit de décrire le contexte dans lequel on veut mener l'étude. On se fonde sur les lois, les décrets et circulaires qui régissent le fonctionnement du phénomène, les théories. Puis on expose les choix et motivations du choix du thème.
« La justification peut nous faire du bien si la personne accepte de nous redonner l'estime qu'on craignait d'avoir perdue, mais si ce n'est pas le cas, l'absence de reconnaissance est encore plus amère », affirme Hervé Magnin.