Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
Ces vingt dernières années, la croissance du capital économique se heurte à des limites écologiques. Que ce soit l'augmentation des gaz à effet de serre, les sécheresses, l'épuisement des ressources naturelles, etc.
Elle s'explique par l'exode rural et une forte natalité. Cette augmentation de la population urbaine provoque un développement des bidonvilles et pose de nombreux problèmes sociaux et environnementaux comme le non-traitement des déchets ou des eaux usées.
Un danger pour la lutte contre le réchauffement climatique ? Pour les experts interrogés par le JDD, la croissance démographique ne fait pas partie des menaces qui pèsent sur l'environnement. Ils alertent plutôt sur le mode de vie des pays riches.
émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre (qui aggravent le réchauffement de la planète); appauvrissement de la couche d'ozone; détérioration de la qualité de l'air; smog (notamment particules et ozone troposphérique);
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
En plus de subir les effets des changements climatiques, les villes contribuent de manière disproportionnée à 70 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, alors qu'elle n'occupent que 2 % des terres.
Toutefois, durant la même période, les modifications de l'environnement de la planète ont commencé à s'accélérer : la pollution a augmenté, l'épuisement des ressources reste un sujet d'actualité et la menace de l'élévation du niveau des océans se fait de plus en plus ressentir.
Dans un avenir peut-être proche, le nombre de réfugiés de l'environnement pourrait augmenter de façon spectaculaire en raison de facteurs climatiques menant à l'érosion des sols, du réchauffement planétaire avec ses conséquences sur les territoires et les océans, de la pollution de l'eau, etc.
Surpopulation mondiale et nourriture
Pourtant, tous les individus de la planète ne mangent pas à leur faim, les denrées alimentaires étant inégalement distribuées. L'une des conséquences de la surpopulation mondiale serait d'aggraver ces inégalités, provoquant des famines.
La croissance économique a des conséquences négatives sur l'environnement. Elle est responsable de l'augmentation de la pollution et des risques d'épuisement du capital naturel (car les ressources sont non-renouvelable ou que l'utilisation intensive de ces ressources ne permet pas leur renouvellement).
La croissance économique, source d'enrichissement et de progrès, engendre en parallèle des externalités négatives : pollution, nuisances, gaspillages, réduction de la biodiversité, déforestation, épuisement des ressources non renouvelables (ex: pétrole, gaz naturel…).
L'effectif d'une population augmente quand il y a excédent des naissances sur les décès (solde naturel) et des entrées de migrants sur les sorties (solde migratoire). Le taux d'accroissement annuel est le rapport entre la variation de la population au cours d'une année et son effectif au milieu de l'année.
Flux migratoires, urbanisation croissante de la planète, pression sur les ressources naturelles (eau, énergie, ressources alimentaires), vieillissement de la population pourraient en effet venir nourrir les conflits de demain et modifier le format comme les missions des forces armées françaises.
L'environnement démographique fait référence à l'ensemble des événements, faits et phénomènes (démographiques), que l'on observe dans un environnement étudié.
Enfin, le taux de croissance démographique a aussi un effet négatif sur le niveau de la trajectoire d'équilibre de y (t), à travers le phénomène dit de dilution de capital : une croissance démographique plus rapide implique un niveau plus bas du capital par tête et donc de la production par tête.
NON, LA TERRE N'EST PAS SURPEUPLÉE.
Les taux de fécondité en milieu urbain, bien que plus bas que ceux en milieu rural dans toutes les régions du monde, contribuent à la croissance des zones urbaines. Au sein des zones urbaines, les femmes qui migrent des zones rurales ont plus d'enfants que celles nées en zones urbaines8.
Une forte croissance urbaine aggrave la situation puisqu'il faut alors non seulement améliorer l'accès à l'eau de la population existante mais faire, dans le même temps, face à l'accroissement de la demande. Dans les villes touristiques des pays du sud, la concurrence pour l'accès à l'eau est exacerbée.
Une urbanisation excessive engendre des risques (fragilisation des sols, pollutions, pillage des ressources naturelles…). Les autorités peuvent chercher à répondre à ces risques grâce à des Plans de préventions des risques (PPR) ou à l'octroi de permis de construire dans des zones sures.
Tout d'abord, la croissance démographique peut avoir des effets néfastes sur la croissance économique. En effet, les ressources naturelles peuvent s'avérer être insuffisantes pour répondre au besoin d'une population qui subit une croissance démographique, ce qui peut freiner la croissance économique sur le long terme.
Des enjeux sanitaires et sociaux : la transition démographique est évidemment liée à l'amélioration des conditions sociales et sanitaires, puisque la population augmente avec les progrès de la médecine et de la protection sociale. Mais inversement, la hausse de la population constitue un défi social et sanitaire.
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.