La littérature est importante pour apprendre plus sur le pouvoir d'État africain, la situation actuelle en Afrique et les développements politiques. Mais il y aujourd'hui une littérature africaine que se lit, appartenant à plusieurs générations, grâce en particulier, à Présence Africaine.
La littérature traditionnelle africaine est caractérisée principalement par son caractère oral. Elle constitue une littérature à travers laquelle la parole joue un rôle fondamental dans la transmission des valeurs socioculturelles d'une génération à l'autre.
La littérature écrite en Afrique est née d'une très forte préoccupation culturaliste : il s'agissait pour les écrivains de la négritude de porter globalement les valeurs du monde noir et cela ne pouvait se faire que par une référence constante aux différents substrats culturels des sociétés africaines.
La littérature vise à éduquer, à communiquer des pensées, à influencer et même à séduire. La littérature constitue un héritage patrimonial et peut concourir à la préservation du patrimoine d'un pays, lorsqu'elle en souligne les valeurs, la culture et la civilisation.
Mongo Beti assigne à la littérature africaine un rôle de combat contre les régimes totalitaires hérités de la décolonisation manquée. L'écriture, selon lui, peut « ruiner des tyrans, sauver les enfants des massacres, arracher une race à un esclavage millénaire, en un mot servir.
Les écrivains littéraires de l'origine africaine visent vraiment à effectuer des changements socio-culturels par leurs œuvres critiques. ll va sans dire que l'on ne peut pas aliéner la littérature de la vie sociale parce que c'est une institution sociale qui exprime la vie d'un peuple et d'une époque donnée.
La littérature peut : - inciter le lecteur à amorcer des réflexions sur sa façon de vivre (contradiction, inconsistance), - offrir une ouverture à la réalité multiculturelle - aider à comprendre d'autres modes de vie - peut-être aider à influencer les décisions des lecteurs quant à la façon dont ils vont vivre dans le ...
Les apports de la littérature en général et de la littérature de jeunesse en particulier sont alors de divers ordres : des savoirs et des connaissances (apports cognitifs) mais aussi des modes d'intelligibilité et des postures d'apprentissage (apports cognitifs et éducatifs).
Quel que soit le but qu'elle poursuit, la littérature contribue à l'amélioration de la société (des individus qui la composent) en développant le sens esthétique, l'esprit critique, la connaissance de soi.
La littérature est le lieu privilégié d'émergence de la diversité, mais également point d'ancrage de l'universel-singulier et de l'altérité. Elle permet de découvrir une culture différente, un ailleurs, un autre, étranger à soi.
On peut distinguer trois périodes majeures dans le développement de la littérature amharique moderne du XX e siècle ; la période de l'occupation italienne (1935-1941), la période post-indépendance (1941-1974) et la période post-révolutionnaire (1974-aujourd'hui).
La lecture de textes littéraires permet plus particulièrement d'atteindre trois grands objectifs, qui sont d'ordre socio-affectif, esthético-culturel et intellectuel. Le premier de ces objectifs est accès à soi.
Dans l'optique qui était celle de Roland Lebel, la littérature africaine pouvait se définir comme l'ensemble des œuvres relatives à l'Afrique, et portant témoignage sur l'élément physique et humain, sans distinction de l'origine des auteurs.
Elle est essentiellement l'expression d'une pensée évolutive. En effet, depuis l'avènement de la révolution française, quelle que soit l'époque, les auteurs ont toujours cherché à peindre ce qu'ils observent pour communiquer et favoriser une prise de conscience des réalités sociales.
Chinua Achebe, de son vrai nom Albert Chinualumogu Achebe, est né le 16 novembre 1930 dans un village de l'Est du Nigeria.
En nous plongeant dans des univers sociaux et mentaux, elle élargit notre compréhension du monde. Elle recèle aussi des vertus morales : parce qu'elle nous offre une voie d'accès à l'intimité psychique de personnages, elle développe notre empathie et incarne nos dilemmes existentiels.
Des écrivains ont depuis toujours fait entendre leur voix pour dénoncer les travers de la société, au moyen d'écrits satiriques. ► QU'EST-CE QUE LA SATIRE ? C'est le fait de critiquer en se moquant. La satire dénonce les travers, les défauts (d'un fait de société, de l'homme…)
La littérature est très largement perçue comme le miroir de la société. Rien de bien original dans une période ou la critique marxiste est largement dominante sur le continent africain. Le critique doit démasquer les écrivains qui propagent des idées mauvaises, afin qu'elles ne contaminent pas la société.
Apprendre par la littérature, c'est s'ouvrir d'abord à soi et par cette exploration intérieure, apprendre à se changer soi-même. Ce que nous disent les poètes à travers leurs œuvres, c'est que la littérature peut changer l'homme quand elle porte en elle cette part de vérité où s'origine l'efficacité du Verbe.
Il s'agit de permettre à tous les enfants d'accéder à la complexité du monde, de leur donner à ressentir et à comprendre le rapport à l'expérience humaine que propose la littérature à travers la langue.
La littérature enseigne l'apprenant, l'éduque et lui fait connaître d'autres horizons. Celle-ci a la vertu de lui apprendre les règles, les lois et même les sciences. En effet, même les sciences font appel à la littérature.
Le lecteur n'a qu'une vision du monde, la sienne. L'écrivain, qui est homme lui aussi, mais qui est autre, par sonimplication personnelle, propose une autre vision du monde, la sienne propre (exemple à rédiger : texte de Montaigne) et invite le lecteur à la partager.
Elle peut en effet tenter de combattre certains maux : c'est le principe de la littérature engagée. Un écrivain est engagé lorsqu'il prend conscience de son appartenance à la société et n'est plus simple spectateur mais met son œuvre au service d'une réflexion, d'une lutte.
La littérature de l'engagement vise surtout à faire de la propagande politique, à provoquer des controverses religieuses, des débats sociaux ou politiques et à dévoi- ler une certaine forme d'art social.