La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
En effet, pour satisfaire son appétit féroce -- et pour donner plus de chance à la reproduction --, la mante religieuse ne recule devant rien. Elle s'adonne ainsi sans retenue à ce que les chercheurs appellent le cannibalisme sexuel et dévore généralement en entier les mâles un peu trop légers.
La mante religieuse dévore le mâle durant l'accouplement.
Si elle est connue et réputée pour le fait de dévorer ses proies en les broyant littéralement, ce qui lui permet d'engloutir parfois des insectes plus gros qu'elle, cette pratique de prédatrice sexuelle prend tout de même son sens.
La mante religieuse, dévoreuse d'insectes
Mais elle chasse aussi par nature. Malgré sa vivacité à déployer ses pattes armées, la mante religieuse ne s'attaque pas à l'homme et si, lors d'une manipulation, elle venait à mordre, elle n'est pas venimeuse.
L'hypothèse de la famine. Lorsqu'une femelle est en risque de famine, il peut être avantageux de s'attaquer aux mâles qu'elle attire, pour économiser ses forces et produire une descendance viable. Elle se reproduira plus tard, lorsqu'elle aura assez mangé.
Il s'agit d'une espèce dite sémelpare. Un terme qui désigne des animaux ne connaissant qu'un cycle de reproduction au cours de leur vie. Pendant deux semaines, ces marsupiaux se lancent dans une course effrénée et copulent des heures durant, jusqu'à l'épuisement.
Le mâle poursuit la femelle, lui mord la tête, les membres, l'immobilise contre un obstacle puis la féconde.
La mante religieuse nous invite à faire des pauses pour laisser les réponses et les actions à mettre en place émerger de notre intuition, au travers de cette immobilité extérieure. La mante religieuse symbolise la maîtrise, au travers de la patience et de l'équilibre.
La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
Pour naviguer entre les branches et les feuilles, elles sont donc obligées de sauter de façon très précise. « Maintenir la stabilité du corps afin qu'il ne pivote pas de façon incontrôlable en l'air n'est pas chose aisée, précise Malcolm Burrows.
La mante religieuse est-elle dangereuse pour l'homme ? Non, c'est un insecte inoffensif pour l'homme ! Ses pattes sont dotées de piquants qu'elles utilisent exclusivement pour capturer ses proies et les immobiliser.
Les prédateurs de la Mante religieuse sont les oiseaux et les reptiles (lézards, serpents, caméléons). Pour intimider ses ennemis elle se redresse en ouvrant ses ailes laissant apparaître trois ocelles. Elle peut également émettre un bruit en faisant vibrer son ventre contre ses ailes.
Locution nominale
(Par extension) Femme cruelle et dangereuse (parce que la femelle de l'insecte dévore le mâle après l'accouplement).
Une araignée femelle Pisaurina mira et un sac d'oeufs. L'araignée mâle Pisaurina mira a trouvé une solution pour survivre au cannibalisme sexuel qui prévaut chez de nombreuses espèces d'araignées. Pour empêcher la femelle de le dévorer pendant ou après l'accouplement, le mâle lui attache les pattes.
Peu survivent, car elles sont très fragiles à l'état larvaire et demeurent des proies faciles pour les araignées, les lézards, les oiseaux et même les fourmis ! La mante religieuse est également connue pour ses amours tumultueuses.
Une mante adulte doit être nourrie tous les trois jours. Les insectes offerts (mouches, moustiques, grillons, blattes, papillons, etc.) seront vivants et de taille inférieure ou égale à celle de la mante. Avant la ponte, la femelle mange beaucoup et il faut la nourrir plus fréquemment.
La parthénogenèse est courante chez les petits invertébrés tels que les abeilles, les guêpes, les fourmis et les pucerons, qui alternent entre reproduction sexuée et reproduction asexuée, mais l'on trouve des cas de parthénogenèse chez d'autres espèces, comme les reptiles, les poissons et dans une moindre mesure ...
La mante religieuse pond les œufs qu'elle protège jusqu'au printemps grâce à l'oothèque, sorte de soie blanche durcie et brunie par oxydation qui vient entourer les œufs.
Et pourtant, ce grand insecte n'est pas un prédateur puisqu'il ne s'attaque pas à l'homme, sauf s'il se sent menacé et qu'il ne peut pas fuir. Et même dans ce cas, sachez que sa morsure n'est pas venimeuse.
La mante religieuse est protégée en Île-de-France depuis l'arrêté du 22 juillet 1993. Les mantes religieuses sont de couleur verte, brunes parfois beiges. Elles mesurent de 6 à 8 centimètres de long. Le mâle peut être plus petit que la femelle de 2 à 3 centimètres.
Pourquoi dit-on de cette mante qu'elle est religieuse ? En latin, cet insecte s'appelait mantis , ce qui signifie « devin, prophète ». En effet, la mante religieuse a souvent les pattes avant jointes et repliées, ce qui fait penser à la position d'une personne qui prie.
Se cacher durant la reproduction pourrait protéger de la vulnérabilité offerte par ce moment. L'interférence sociale. Une certaine discrétion octroyant plus de tranquillité, afin que d'autres individus n'interfèrent pas. Ou encore l'exclusivité.
Des préhistoriens espagnols ont découvert, sur le site d'Atapuerca au nord de l'Espagne, une quinzaine de gravures sur pierre et de sculptures faisant état de scènes sexuelles paléolithiques explicites (allant de la masturbation au voyeurisme).
C'est pourquoi, la reproduction entre nos deux espèces n'est pas envisageable. Si une expérience tentait de féconder in vitro un ovule de chimpanzé et un spermatozoïde humain ou l'inverse, personne ne peut dire ce que cela produirait.
24 heures sur 24 et sept jours sur sept, l'antechinus passe de partenaire en partenaire, sans jamais s'arrêter.