Les membres de la Pléiade entrent ainsi dans une logique de rupture avec leurs prédécesseurs, décidés qu'ils sont à rompre avec la poésie médiévale, et cherchent notamment à exercer leur art en français (« la poésie doit parler la langue du poète »).
Les poètes de la pléiade ont rejeté l'héritage littéraire du Moyen Âge pour promouvoir une nouvelle littérature inspirée des auteurs de l'Antiquité. Ils cherchent à mettre en avant la langue française et participent ainsi de l'unification de la France.
La Pléiade, qui s'est d'abord appelée la Brigade, est un groupe de poètes français du XVIe siècle dont le but est notamment de valoriser la langue française tout en s'inspirant des mythologies et des littératures antiques (grecque et latine).
La poésie au Moyen Âge est lyrique et courtoise. Elle traite du désir et de la souffrance amoureuse, et met en scène l'homme au service de sa dame et de son roi. Les formes poétiques médiévales sont la ballade, le rondeau et le lai.
La Pléiade est un groupe de poètes. Le nom de ce mouvement littéraire du siècle s'inspire de la constellation des Pléiades. Ces poètes cherchent à renouveler la poésie en des modèles médiévaux. Inspirés par les idées de , ils utilisent un français moderne et de nombreuses références à l'Antiquité.
Les thèmes principaux sont la mort, la fuite du temps, l'amour et la nature. On y retrouve parfois des figures de style et construction comme les phrases exclamatives, l'expression d'un ” je ” lyrique, la métaphore pour traduire les souffrances du poète…
Les auteurs préconisent l'imitation des textes anciens et s'en inspirent pour élaborer des écrits personnels. Ils renouvellent les formes poétiques et rejettent les genres médiévaux (rondeau, ballade) auxquels ils préfèrent les genres antiques (ode, hymne, épopée) et le sonnet.
Il s'agit principalement du rondeau, de la ballade et du virelai.
Les poètes présentent la fuite du temps de façon différentes. Certains utilisent les lieux ou les personnes qui changent, la vieillesse, l'amour, l'eau ou les fleurs. Certains sont très retissant au temps qui passe.
À la fois poètes et musiciens, les troubadours au Moyen Âge s'expriment dans la langue d'oc pour raconter des histoires et chanter des chansons, souvent axées sur l'amour courtois. Les troubadours sont issus aussi bien de la noblesse que des milieux les plus modestes.
La Pléiade est un groupe de poètes français du XVI e siècle, composé notamment de Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Jean-Antoine de Baïf, Étienne Jodelle, Rémy Belleau, Jean Dorat, Jacques Peletier et Pontus de Tyard.
L'objectif des poètes de La Pléiade était de créer une belle poésie française et de devenir immortels à travers leurs poèmes.
Parmi eux figure le trio de Coqueret, noyau inamovible composé de Pierre de Ronsard, Jean-Antoine de Baïf, Joachim du Bellay, auxquels s'ajoutent deux étudiants du collège de Boncourt, Étienne Jodelle et Jean Bastien de la Péruse ainsi que deux poètes lyonnais, Guillaume des Autels et Pontus de Tyard.
La Pléiade (XVIe siècle)
La Pléiade est le nom donné à un groupe de poètes français de la Renaissance. D'abord appelé « la Brigade », ce groupe s'est caractérisé par son refus de l'héritage littéraire médiéval et par son admiration pour la littérature antique.
« Pléïade » est un nom emprunté à une constellation de sept étoiles. L'humanisme est un courant de la Renaissance (XVIe siècle) qui se caractérise par la foi en l'homme, par l'intérêt pour toutes les formes de la connaissance et par la redécouverte de la littérature antique.
La Pléiade = groupe de sept poètes grecs d'Alexandrie ; groupe de sept poètes français de la Renaissance. Avec une majuscule. Une pléiade = un grand nombre (de personnes remarquables).
« « Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons ! » »
La mémoire est le moyen à la disposition de l'homme pour lutter contre la fugacité du temps. Proust appelle cela la mémoire affective : “Pour la magie du ressouvenir, le passé pouvait être restitué”. Bien sûr, on ne retrouve jamais le passé tel qu'il était, on l'évoque toujours en fonction de ce que l'on est devenu.
Les poètes français de la Renaissance (XVIe), et plus particulièrement ceux de la Pléiade, ont souvent invité leurs contemporains à prendre conscience de la brièveté de l'existence. Ainsi usaient-ils volontiers de la métaphore de la rose, qu'il faut cueillir dès sa floraison avant qu'elle ne se fane.
La poésie lyrique exprime de façon passionnée et imagée des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme l'amour, la nature, la mort ou le temps qui passe. Les poètes en développent les moindres nuances, communiquant leurs angoisses, leurs regrets, leurs espoirs au lecteur : « Hélas !
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
Les caractéristiques de la poésie engagée
Les idées prennent chair grâce à des procédés comme la personnification, l'allégorie, la métaphore, la comparaison. Il s'agit d'une poésie souvent symboliste. Elle privilégie l'emphase. Elle privilégie le registre pathétique ou épique.
Le livre commence à la naissance de Yakov - la postérité retiendra le nom de Jacques Schiffrin - à Bakou, dans l'Empire russe. Il raconte ses voyages en Europe, son installation à Paris où il fonde La Pléiade en 1923 - c'est en 1931 qu'il crée la fameuse collection de la Bibliothèque de la Pléiade.
La toute première poétesse connue est Enheduanna, une poétesse sumérienne, notamment auteure d'hymnes. Dans l'Antiquité grecque, toute expression littéraire est qualifiée de poétique, qu'il s'agisse de l'art oratoire, du chant ou du théâtre : tout « fabricant de texte » est un poète comme l'exprime l'étymologie.
C'est au Moyen Âge qu'apparaît le mot « poète » par Machault vers 1370-1400. C'est aussi au Moyen Âge que naît le sonnet (XIIe siècle). La poésie est, au Moyen Âge, le genre littéraire le plus prestigieux.