Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole.
Il soupçonne (accuse) Valère : Parce qu'il veut se venger de Valère il dit qu'il l'a vu dans le jardin avec une cassette. Il profite de la situation pour accuser Valère dont il a reçu des coups de bâton et dont il veut se venger.
Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin.
Il veut que Valère confesse de son pire crime, car Harpagon croit qu'il lui a volé sa cassette. Il l'accuse de s'être introduit chez lui pour le tromper et d'abuser de sa bonté.
Pas avare de talent
Sa raison de vivre est son or, à tel point que quand il le perd, il en vient à se soupçonner lui-même. Cette pièce est une bonne illustration philosophique de la fin et du moyen. Est ce que l'argent est une fin ou un moyen? Pour arriver à la fin bonheur, il faut le moyen bonheur.
C'est un sombre tableau de l'avarice que nous propose La Fontaine dans sa fable. Le désir de possession gâche l'existence de son personnage qui omet complètement de profiter de la vie. Le fabuliste nous encourage à faire usage de nos biens si nous souhaitons les posséder pleinement.
Mais son fils Cléante aime Mariane, la jeune femme que Harpagon veut épouser, et sa fille Elise aime Valère, un gentilhomme qui se fait passer pour un serviteur d'Harpagon.
préface) Cléante est l'homme de bien que Molière a voulu opposer à Tartuffe, mais il est vrai aussi que dans la pièce, il est le raisonneur, qui veut raisonner Orgon aussi bien que Tartuffe.
Devant les protestations de ce dernier Valère se joint à Harpagon pour inciter le cocher-cuisinier à faire des économies. Maître Jacques se querelle avec l'intendant, reçoit des coups de bâton et jure de se venger à la première occasion.
MARIANE, amante de Cléante et aimée d'Harpagon.
La pièce s'achève sur une danse de l'Avare comblé par sa cassette retrouvée, virevoltant sous une pluie d'or, et rejoint par l'ensemble des comédiens rythmant leurs pas à coups de brigadiers.
La Flèche est le valet de Cléante. Dame Claude est la servante d'Harpagon. Brindavoine et La Merluche sont les laquais d'Harpagon.
Harpagon représente l'avarice. C'est un homme riche et veuf, père de deux adultes en âge de se marier : Cléante et Elise. Il n'est pas économe ou frugal, mais plutôt chiche, égoïste et s'obstine à faire quelque dépense que ce soit : « Quand il y'a à manger pour huit, il y'en a bien pour dix. »Acte III, scène I.
Cléante. Cléante est le fils d'Harpagon et le frère d'Elise. Ses rapports avec son père sont assez houleux : il est amoureux de la même femme et n'accepte pas que son père ne fasse rien pour Mariane.
"Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger", telle est la devise d'Harpagon.
Homme de soixante ans avoués, Harpagon est classé au xvii e siècle dans la lignée des barbons.
L'Avare s'achève d'une façon spectaculaire et invraisemblable : une histoire de naufrage, de changement de nom, convention théâtrale dont Molière tire le meilleur parti, pour donner une fin heureuse à sa comédie : Élise retrouve son amoureux, Valère est devenu le fils du Seigneur Anselme, Marianne cesse d'être la jeune ...
L'Avare, ou l'école du mensonge de Molière est un fleuron du Théâtre Français écrit en 1668. C'est un mélange unique de comique et de tragique qui créa le genre nouveau de la grande comédie dramatique.
Réponse. Réponse : Ils lui font appel parce que cette nouvelle est très spéciale car Harpagon leur a dit qu'il a épouser Mariane ce qui fut très bien qu'il apprène à Vlère pour qu'il le sache.
Harpagon est le personnage principal, un avare qui préfère son argent à ses enfants. Il en a deux, Cléante et Élise, pour qui il veut arranger des mariages pour gagner de l'argent. Lui veut épouser Mariane, une jeune fille sans fortune vivant avec sa mère.
L'Avare :Les personnages
Harpagon, père de Cléante et d'Elise, et amoureux de Mariane.
Molière ridiculise un vice humain sur la scène. Argument second : l'auteur de théâtre combat le vice en le mettant en scène : l'avarice, la pingrerie, l'amour de l'argent, qui aliène le personnage.