La princesse refuse néanmoins une relation avec le duc, car elle pense que c'est pour cette raison que son mari est mort. Elle ne le reverra plus jamais. Leur passion finit par s'éteindre avec les années, et la princesse de Clèves termine sa vie comme elle l'a commencée : dans la vertu, puisqu'elle finit au couvent.
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin. Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu'à la fin de ses jours.
Le prince meurt d'amour en découvrant que sa femme, la princesse de Clèves est éprise d'un autre. Elle ne trompe pas le prince, au nom de la fidélité du mariage, mais le prince se désespère de se savoir mal aimé de celle qu'il aime. Il comprend sa femme et meurt d'amour.
Le duc de Nemours lui avoue sa passion, tout comme la princesse de Clèves lui avoue la sienne. Mais, tout de suite, elle affirme aussi que cet « aveu n'aura point de suite », qu'il lui faut suivre « les règles austères que son devoir lui impose », son mari étant mort par sa faute.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres. Celle-ci a consacré sa vie à l'éducation de sa fille, en particulier à sa formation morale.
En 1558, à la cour du roi Henri II durant la dernière année de son règne. M lle de Chartres a quinze ans lorsqu'elle paraît au Louvre. Le prince de Clèves, homme d'une grande droiture morale, tombe amoureux d'elle dès qu'il l'aperçoit. Ébloui par sa beauté, il la demande en mariage.
S'en suivent de nombreuses complications qui conduisent finalement à la mort de Monsieur de Clèves. Alors libre de se remarier avec le duc de Nemours, la Princesse s'y refuse, par fidélité à la mémoire de son défunt époux et de crainte qu'une union éteigne avec le temps la passion de son amant.
Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt. L'extrait étudié ici en lecture linéaire clôt donc le roman par la mort de l'héroïne.
Pour ce qui est de la rencontre entre Mme de Clèves et M. de Nemours, elle a lieu lors du bal de Claude de France. Elle est la seconde fille du roi de France Henri II et épouse, en présence de toute la cour, le duc de Lorraine aussi mentionné dans ce livre.
Nemours [nəmuʁ] est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. La ville est connue pour son château-musée du XII e siècle, ainsi que pour le musée départemental de Préhistoire d'Île-de-France.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Le roi Henri II (1519-1559) fut victime d'un accident gravissime, qui causera, quelques jours plus tard, sa mort. La journée avait pourtant si bien commencé… Retraçons ensemble cette histoire particulièrement morbide.
Les dangers de la Cour sont liés à la fois à cette duplicité des nobles qui s'y côtoient mais aussi à la multiplicité des affaires comme le traduit l'expression "il y avait tant d'intérêts et tant de cabales différentes "; ( 399) Ainsi le danger semble vraiment réel et Mademoiselle de Chartres fait figure de jeune ...
Il part pour Reims, lieu du sacre du nouveau roi, alors que Mme de Clèves se réfugie à Coulommiers.
Le Duc de Nemours semble être Jacques de Savoie (1531-1585). C'est un personnage qui se tient à la Cour de François Ier à 15 ans. Le duché des Nemours existe depuis 1404 et il y a donc beaucoup de Ducs de Nemours mais malgré tout, il n'y en a aucun qui correspondent vraiment à l'amant de la princesse de Clèves.
Ouverture. La princesse prévenue des dangers de l'amour passion, ne sera pas une victime des affres de la passion. Elle est devenue une héroine modèle de la vertu. Contrairement à Madame Bovary de Flaubert, une anti-héroine, torturée par les affres de la passion.
Le programme qui suit nous permet de comprendre ce qu'elle a voulu transmettre à sa fille : l'informer des choses galantes : « elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour » afin qu'elle ne tombent pas dans certains travers : « la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux » et qu' ...
Madame de Chartres, sœur du vidame Personnage inventé, Madame de Chartres est la mère vertueuse de la Princesse de Clèves. Elle meurt pendant la première partie du roman, où elle donne à sa fille des conseils à propos de ce qu'elle constate entre sa fille et Monsieur de Nemours.
La première rencontre de la nouvelle conduit le prince de Clèves à observer mademoiselle de Chartres, récemment arrivée à la cour, alors qu'elle choisit des bijoux chez un joaillier.
Parce que c'est un roman historique et que c'est un genre qui me plaît :j'aime l'Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m'a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l'histoire des ...
Vous êtes la plus belle
Le plus souvent, le prince organise un bal afin de pouvoir choisir la plus belle femme du royaume. Lorsque votre homme vous appelle Princesse, c'est une façon de vous dire que vous êtes la plus belle femme du monde à ses yeux.
Portrait de la Princesse de Clèves
C'est le personnage principal du roman, qui est éponyme. Au départ, elle est connue sous le nom de « Mademoiselle de Chartres ».
Duc de Nevers (1516-1562) : François de Clèves est le fils de Charles de Clèves, comte de Nevers, et de Marie d'Albret, marié en 1538 à Marguerite de Bourbon, la tante du futur Henri IV. Il a participé aux guerres d'Italie et a trois fils : François II de Nevers, Jacques de Clèves* et Henri de Nevers, comte d'Eu.
Marguerite de Valois (1523-1574), fille de François Ier , roi de France, et de la reine Claude de France : « Cette princesse était dans une grande considération par le crédit qu'elle avait sur le roi, son frère ; et ce crédit était si grand que le roi en faisant la paix, consentait à rendre le Piémont pour lui faire ...