Pré-requis au lâcher-prise : Le pré-requis le plus important est la sécurité. Si une tâche que s'apprête à faire un enfant est dangereuse, stoppez-le. Expliquez-lui que son intégrité physique est en jeu et qu'il est hors de question de prendre ce type de risque.
Réfléchissez avant de parler
Même si vous vous sentez proche de votre enfant, être complètement honnête n'est pas toujours la meilleure façon de l'aider. Écoutez d'abord. Parlez ensuite comme si c'était un ami.
Il est important d'accepter ses limites, d'arrêter de vouloir toujours plus et toujours mieux, d'accepter que l'on ne sait pas tout et que l'on ne peut pas tout faire en même temps. Important aussi : de déléguer, de savoir dire non parfois. Ça ne fait pas de nous des femmes moins extraordinaires.
Lâcher prise, c'est ne pas surprotéger afin que l'estime de soi de l'enfant se construise à force d'efforts, d'échecs et de réussites. C'est faire confiance en la capacité d'un enfant à tester ses solutions pour parvenir à ses fins.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Pour cela, une seule solution : faire une pause et pratiquer l'écoute active. Cessez de parler. Posez-lui des questions et reformulez clairement ce qu'elle vous dit. Vous comprendrez mieux son point de vue et elle se sentira, de son côté, davantage écoutée.
Ainsi, au lieu de prendre votre enfant de 2 ans pour monter ou descendre les escaliers par exemple, montrez-lui les gestes à faire et laissez-le monter ou descendre, en restant à côté de lui pour l'aider en cas de besoin.
Pour faire face à nos émotions perturbatrices, nous pouvons avoir recours à plusieurs moyens : l'exercice physique, la relaxation, le yoga, la méditation zen... Bref, les outils ne manquent pas ! Mais, nous avons souvent besoin de réagir sur le coup d'une émotion.
A la maison prenez du temps pour vous, dans la douche ou après. Massez-vous, hydratez-vous, parfumez-vous. Encore une fois pensez à ce qui vous rend heureux. S'il est difficile de lâcher prise à la maison sortez pour une escapade bien-être.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Si tu ressens que tu as des difficultés à lâcher prise, c'est que tu as de la peine à accepter les choses telles qu'elles sont. Autrement dit, la situation génère chez toi des émotions désagréables que tu n'as pas envie ou que tu n'es pas en mesure d'accueillir. Ton ressenti peut t'effrayer pour plusieurs raisons.
Accepter la situation, c'est d'abord conscientiser et accueillir qu'on est dans la résistance. Ensuite, on avance vers l'acceptation par l'accueil des émotions souffrante déclenchée par cette réalité.
L'expression provient du 19ème siècle et fait allusion à une poule qui couve longtemps ses petits, les empêche de s'éloigner et n'hésite pas à attaquer ceux qui s'en approchent. De nos jours, on utilise cette expression pour désigner une mère possessive, surprotectrice et particulièrement inquiète.
L'angoisse ou le manque d'expérience peuvent amener certains parents à surprotéger leurs enfants. Cependant, au nom de la « sécurité », il semble que ces parents exposent davantage leurs enfants à plusieurs problèmes.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
Rappelez-lui toute l'importance qu'elle a pour vous et combien vous l'aimez. Elle peut dire qu'elle trouve ces paroles ringardes et faire comme si elle détestait ces petits moments, mais vous ne savez pas ce qui se passe dans sa tête. Ces mots affectueux sont peut-être ce qui l'aide à tenir.