Pascal répond à une seconde question : peut-on aimer quelqu'un ? La réponse est négative : on n'aime jamais personne. Il ne faut pas se méprendre sur le sens de cette phrase. Pascal ne dit pas " personne ne m'aime ".
On n'aime donc jamais personne, mais seulement des qualités. Conséquence de l'argumentation n'est pas qu'il faut aimer le moi réel, et non ses qualités apparentes, mais au contraire qu'on ne peut aimer que les qualités d'une personne, et non la personne elle-même.
Ainsi, dans ce texte, Pascal est à la recherche du « moi », qu'il ne trouve ni dans l'apparence physique, ni dans les qualités du corps et de l'âme. Tout ce qu'il trouve c'est que le moi est la substance d'un être qui reste inchangée au cours du temps. Le « moi » reste donc « introuvable ».
Pascal a une vision particulière de l'homme, qu'il perçoit comme essentiellement paradoxal. Ainsi, dans ce recueil, le philosophe s'applique à nous montrer la contradiction fondamentale de la condition humaine ; de fait, il met en exergue la misère de l'Homme sans Dieu et sa félicité avec Dieu.
Le moi est insaisissable
En effet, Pascal souligne que nous ne connaissons d'autrui que ce que l'on peut saisir de lui extérieurement. Le moi d'autrui est donc insaisissable. C'est pourquoi Pascal souligne que même pour ce qui est de l'amour, l'Homme n'aime jamais autrui que pour des qualités physiques.
Le moi existe-t-il? Telle serait la question analogue à celle que nous nous sommes proposées après avoir montré comment nous était donnée l'idée d'extériorité. Mais ici, l'expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence.
Définition. Le « Moi », du latin ego, renvoie à la réalité permanente et inaltérable qui constitue qui je suis. C'est une entité difficilement définissable et identifiable car elle ne correspond ni à quelque chose de tangible, ni à une chose abstraite.
«L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant» Qu'est-ce que l'homme? Pascal nous le montre marchant entre deux abîmes: l'infiniment grand et l'infiniment petit. L'homme apparaît ainsi comme «un milieu entre rien et tout», perdu dans l'univers infini que nous dévoile la science.
"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser ; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer.
Sa position se trouve concentrée en une phrase : « le bonheur n'est ni hors de nous, ni dans nous ; il est en Dieu, et hors et dans nous »[4]. Ce qui signifie que le bonheur ne provient pas de biens extérieurs.
Il ne s'agit en rien ici d'une interrogation sur la haine que l'on se porterait, ou que l'on ne se porterait pas à soi-même. Dire “le moi est haïssable” signifie très strictement “votre moi est haïssable”. C'est une constatation concernant le moi d'autrui.
Le Moi est un produit de la société
La personnalité présente répète la personnalité passée : elle en est même la manifestation. Le Moi est donc liée à la mémoire, laquelle en étant conscience de mon identité à travers le temps, me dégage de l'instant où le Moi ne cesserait de se faire ou de se défaire.
Le Moi est un objet classique de la philosophie qui fait référence à des réalités différentes selon les époques. Traditionnellement, le Moi est associé à un invariant qu'est la conscience du Sujet mais une acception plus moderne en fait le synonyme de la personnalité et du caractère unique d'un individu.
Grandeur de l'homme (Grandezza dell'uomo) est une nouvelle de l'écrivain italien Dino Buzzati, publiée en 1958 dans le recueil Sessanta racconti. La traduction en français de cette nouvelle paraît pour la première fois en France en 1968 dans le recueil Les Sept Messagers.
La grandeur de l'homme se reconnaît donc au fait qu'il pense et par les œuvres de la pensée, savoir les vérités substantielles qu'elle établit. Cette proposition permet de placer la présente maxime dans l'ordre des arguments des Pensées, en rapport avec la liasse Grandeur.
En 1670 paraissent les Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autre sujets. Cette édition dite « de Port-Royal » et ses rééditions augmentées successives rencontrent un très grand succès, à tel point que les impressions contrefaites se multiplient.
L'univers a incontestablement une supériorité sur l'homme puisqu'il peut l'écraser. L'homme est en ce sens misérable, fragile. Mais c'est dans la conscience de sa propre faiblesse que réside la supériorité, in fine, de l'homme sur la Nature. La conscience transforme la misère en misère grandiose.
Lorsque Freud écrit "le moi n'est pas maître dans sa propre maison", il dénonce l'impact qu'ont tout ces éléments contenus dans l'inconscient, et la non-maîtrise de la conscience. Nous expliquerons cette citation en deux parties. Premièrement nous étudierons la nature de la conscience, la formation du "Moi".
Pascal nous propose une définition paradoxale de l'homme : ce dernier est un « roseau pensant ». Cette définition est une invitation à penser, mais aussi une affirmation de nos limites. Notre noblesse est de comprendre notre condition humaine, elle qui n'est que fragilité à l'échelle de l'univers.
La citation complète est « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant ». C'est une citation de Pascal, philosophe du XVIIe siècle. A travers cette citation, il cherche à caractériser la condition humaine.
Pour Pascal, le divertissement signifie d'abord la diversion, et ensuite, la stratégie la plus rusée qui soit pour faire que cette diversion n'apparaisse pas comme une diversion, le divertissement comme un divertissement, mais comme quelque chose de sérieux, de volontaire, et surtout quelque chose qui a sa fin en soi- ...
L'homme est aussi un «animal politique». En cela, Aristote, signifie que l'homme vit mieux dans une «polis», la forme la ville grecque. L'homme devient homme parmi les autres, en vivant dans une société régie par des lois et des coutumes.
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.
Voici quelques idées pour reprogrammer notre surmoi et créer une nouvelle voix intérieure, plus calme et bienveillante. Soyez patients, les racines remontent à l'enfance : Prise de conscience : Le fait de décrire le surmoi comme nous venons de le faire est un premier pas vers la prise de conscience.
Un Moi fort, selon les théories de Sigmund Freud, est cette entité capable de comprendre ses propres besoins et de deviner les limites que lui impose la société.