Pour faire circuler le sang dans le corps, le cœur se contracte et se dilate. Cette action de pompage s'illustre bien par l'alternance du serrement et du desserrement d'un poing. Chaque battement, le cœur expulse du sang dans les artères. C'est ce qui crée le pouls.
En effet, il y a dans la partie supérieure droite du cœur (l'oreillette droite) un groupe de cellules cardiaques qui envoient spontanément et régulièrement à l'ensemble du cœur un signal électrique déclenchant la contraction. On appelle cette structure le nœud sinusal ou aussi le "pacemaker".
Dans la partie supérieure de l'oreillette droite se trouve le nœud sino-auriculaire (ou nœud sinusal de Keith et Flack) qui commande le mécanisme de régulation des battements cardiaques.
Heureusement, le mécanisme des battements n'est pas un acte qui obéit à la volonté. En effet, si la peur peut accélérer un cœur… le cerveau, lui, ne sait pas l'arrêter. Faire battre un cœur, c'est en fait synchroniser les milliards de cellules qui le composent.
« C'est une réaction brutale et automatique liée aux structures primitives du cerveau, comme lorsqu'on ressent une grande peur, explique le neuroscientifique Yves Agid. Le cœur exécute les ordres donnés par le cerveau. »
Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
L'activité électrique du cœur consiste en des signaux électriques qui le font battre à un rythme régulier et à une fréquence normale. Le trajet de ces signaux commence avec une impulsion du nœud sinusal, ou sino-auriculaire (SA), situé dans l'oreillette droite.
L'arrêt cardiaque peut être provoqué par certaines formes d'arythmie, des battements de cœur irréguliers pouvant entraîner un court-circuit du système électrique cardiaque. En fait environ un quart des crises cardiaques provoquent un arrêt cardiaque – soit immédiatement, soit une heure ou deux après.
Le sang désoxygéné arrivant de toutes les parties du corps (1) pénètre dans l'oreillette droite (2) qui se contracte et éjecte le sang dans le ventricule droit (3). La valve située entre ces deux compartiments se ferme. Le ventricule droit se contracte et propulse le sang dans le tronc pulmonaire (4).
Il est situé entre les poumons, presque au centre de votre poitrine. C'est le muscle central du corps, et le tout premier organe à se former après la conception. Le cœur est situé dans la poitrine, entre les deux poumons.
"Non, le cœur ne contient pas de mémoire", explique un neurobiologiste, mais une greffe peut agir sur l'état émotionnel.
Le coeur et le cerveau sont des organes nobles. L'un assure l'irrigation du cerveau par les vaisseaux sanguins et l'autre l'innervation du coeur par les nerfs. Ils s'acceptent malgré leurs différences : l'un est le siège des sentiments et l'autre de la raison, l'intelligence et l'intellect.
Le cœur repose, par une face inférieure, sur le diaphragme qui le sépare des viscères de l'abdomen. Muscle dénommé strié par les histologistes, il possède la même structure que ceux des membres avec la même force de contraction.
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre. «Un patient peut être en mort cérébrale mais avoir le cœur qui bat toujours», décrit le Dr Olivier Müller, cardiologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
L'automatisme cardiaque est la production par le tissu nodal d'une activité électrique répétitive, chaque impulsion électrique (potentiel d'action) entraînant la contraction du cœur.
Le cœur est alimenté en sang par les artères coronaires, qui bifurquent sur l'aorte.
Causes de la cardiomégalie
Une maladie du cœur ou des cellules cardiaques ; La présence d'un obstacle à l'éjection sanguine du cœur –hypertension artérielle, rétrécissement serré de la valvule aortique ; Des épanchements péricardiques, dus à l'accumulation de liquide dans l'enveloppe du cœur.
Le coeur est fixé au sternum par des tissus conjonctifs particuliers appelés ligaments. La taille d'un cœur adulte est comparable à celle du poing. Il est protégé par deux fines membranes qui le recouvrent : l'enveloppe externe (épicarde) et l'enveloppe interne (endocarde).
Chaque cellule du nœud possède un cil qui tourne vers la gauche à 600 rotations par minute. Ces cellules créent ainsi un courant dans l'embryon. Ce signal provoque la production de certains organes d'un côté et pas de l'autre. C'est pourquoi le cœur se situe à gauche et le foie à droite.
La mort subite cardiaque est une mort naturelle causée par un arrêt du cœur. Dans plus de 80 % des cas, "le mécanisme de la mort subite est un trouble du rythme ventriculaire (fibrillation ventriculaire ou tachycardie ventriculaire)", précise la Fondation Cœur & Recherche.
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
La faute au surmenage ou au manque de sommeil. Par ailleurs, la consommation de certains excitants tels que le café, la nicotine, l'alcool, les boissons énergisantes, mais aussi la déshydratation et certains médicaments comme les antidépresseurs peuvent favoriser l'apparition de troubles du rythme cardiaque.
Habituellement, le cœur bat entre 60 et 80 fois à chaque minute. Mais chez les personnes souffrant du syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) la fréquence cardiaque a du mal à « s'ajuster » au passage en position debout à partir d'une position allongée et augmente de plus de 30 battements par minute.
Fort heureusement ces situations, bien que fréquentes, ne revêtent que rarement un caractère de gravité. Néanmoins, il convient d'en parler à son médecin. Spontanément le cœur bat à un rythme assez rapide, à environ 90 battements par minute. En fait cet organe est sous le double contrôle du système nerveux autonome.