Être fabuleux, la plupart du temps d'origine mi-divine, mi-humaine, divinisé après sa mort. B. − Personnage légendaire auquel la tradition attribue des exploits prodigieux.
Et il le quitte, fâché de ne pas avoir fait entendre raison à ce client si différent, voire étrange dans la mesure où il refuse de dire ce qu'il ne pense pas même par intérêt personnel. Le juge d'instruction. Le juge d'instruction témoigne bonne volonté et affabilité et met en confiance Meursault.
Le procès et la mort. Meursault sera désigné comme coupable du meurtre de l'Arabe, à travers la parodie de son procès, mais, dès le début du roman, il dénie toute culpabilité de la mort de sa mère.
Dans ce procès, Meursault n'a aucune chance, d'abord parce que tout le monde est contre lui. Il y a en effet un parallélisme entre l'avocat, qui est censé le défendre, et le procureur : « Étaient-elles si différentes d'ailleurs, ces plaidoiries ? L'avocat levait les bras et plaidait coupable, mais avec excuses.
De manière symbolique, l'expression "quatre coups brefs sur la porte du malheur" fait référence aux quatre coups de feu tirés sur le mort de manière absurde. C'est le début de la nouvelle vie de Meursault déjà suggérée par ces termes : "tout a commencé".
C'est dans la mort que Meursault trouve la libération si attendue «je me sentais prêt à tout revivre ». On peut «jouer à recommencer». Si Meursault refusait de pleurer sur sa mère, c'est pour ne pas nier le bonheur de ses derniers instants.
Parce qu'il a dit les choses comme il les avait vues, sans les sentir, parce qu'il s'est resté fidèle et a refusé de mentir, parce qu'il s'est abstenu volontairement d'ennoblir ses sentiments, Meursault est condamné à mort.
A cause de cette brûlure, Meursault fait un pas en avant; l'Arabe sort le couteau, la lame brille au soleil et atteint de son reflet Meursault au front. Le feu gagne maintenant la mer et le ciel, et Meursault pour secouer la sueur et le soleil tire quatre fois et le tue.
Le caractère de Meursault. On se plaît à insister sur la description du dimanche, pour mettre en relief la monotonie de la vie quotidienne, le mythe de Sisyphe que traduit la première partie du récit. «J'ai pensé que c'était dimanche et cela m'a ennuyé: je n'aime pas le dimanche» (p.
Magistrat du tribunal de grande instance, le juge d'instruction est saisi par le procureur de la République des affaires pénales les plus complexes (crimes et délits). Il dirige alors l'action de la police judiciaire.
Dans le délai d'un mois à compter de la réception du dossier, le président du tribunal judiciaire où se trouve le pôle désigne le juge d'instruction chargé de l'information ainsi que le ou les juges d'instruction cosaisis.
Un juge d'instruction est désigné dans le cas d'affaires pénales graves ou complexes. Il est chargé de l'instruction des affaires et peut déléguer la réalisation de certains actes (perquisitions, saisies, auditions, etc.) à un officier de police judiciaire ou à un autre juge (on parle de commission rogatoire).
Meursault signifie mère/mort et soleil pour Camus.
Meursault est étrange pour le lecteur, très déroutant, puisqu'il est parfois difficile de suivre sa logique. Enfin, l'impression qui demeure tout au long de l'histoire, c'est que Meursault semble étranger à sa propre vie. Il fait des choses sans savoir vraiment la raison pour laquelle il agit de telle manière.
Le personnage est aussi très simple et n'a pas de sentiments. Pour conclure, Albert Camus choisi l'adjectif « Étranger » pour définir tout le roman. Le personnage est un étranger dans l'histoire qui ne ressent rien tout au long du récit. Son comportement surprend le lecteur et il est souvent exagéré.
"L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, l'ambivalence du soleil, la tendre indifférence du monde et la folie des hommes, sacrifiant sur l'étal de leurs certitudes celui qui, parce qu'il ne sait pas mentir ni pleurer, ne leur ressemble pas.
Salamano : Voisin de Meursault qui vit seul avec son chien. Son comportement est ambigu : il bat son chien mais sa douleur est intense lorsqu'il le perd. Raymond Sintès : Également voisin de Meursault, c'est un personnage immoral, très violent avec les femmes.
Son personnage principal est Meursault, un homme dont on ne connaît ni le prénom ni l'âge mais qu'on estime dans la trentaine, comme Camus lorsqu'il a écrit le roman.
Opposés par leur logique : Marie est un personnage cohérent, exprime son désir de se marier, une remarque, ce prénom MARIE est l'anagramme du verbe AIMER. Cohérente dans sa logique elle aime Meursault et veut l'épouser. Or Meursault accepte de l'épouser mais il ne l'aime pas.
Aussi, la mort ne semble pas toujours effrayer Meursault. Au contraire, il pousse des « cris de haine » qui démontrent son désir de se séparer éternellement des hommes. Sa mort représente donc la fin de son supplice et de son traumatisme intérieur que lui infligeait la vie.
C'est d'abord la révolte que ce passage montre. Le refus de la religion : « Je me suis mis à crier à plein gosier et je l'ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l'avais pris par le collet de sa soutane. ». C'est le refus d'un au-delà, l'affirmation de la vie immanente, « hinc et nunc ».
En effet dans un discours plein de véhémence, Meursault rejette la vérité de l'aumônier pour affirmer sa propre vérité : la vie est absurde et n'a pas de sens, les vies se valent toutes.
Meursault n'est que sensibilité, contact avec la nature, mais il est obligé de vivre parmi les hommes. Et il ne parvient pas à « jouer le jeu » social. Ce que la société attend de lui, il ne sait pas le lui donner .
Durant son procès, Meursault devient progressivement étranger au monde social, voire étranger à lui-même – si on le juge en fonction des critères de sa vraie nature – il demeure incompris de ses juges, lui reprochant, indirectement, de ne pas même rechercher à cacher son indifférence au monde.