La conservation des sols devient un projet majeur à l'échelle mondiale. Tous les continents sont concernés : érosion, compaction, pluies acides, pesticides, métaux lourds, salinisation constituent des facteurs de dégradation des sols, sans parler de la disparition des sols suite à leur artificialisation.
Le rapport porte sur les dix principales menaces aux fonctions des sols: érosion, perte de carbone organique, perte de nutriments, acidification, pollution, engorgement, tassement, imperméabilisation, salinisation et perte de biodiversité.
la mise en culture de prairies et de forêts, le labour et la moindre restitution des résidus de culture (pailles…) qui diminuent la biodiversité et les matières organiques contenues dans les sols.
L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents. Le phénomène peut être lent et passer relativement inaperçu. Il peut aussi se produire à un rythme alarmant et causer alors de lourdes pertes de terre arable.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
La principale cause de la dégradation des terres est l'érosion. L'érosion c'est le détachement de fragment ou de particules de sol ou de roches de leur emplacement initial par l'eau ou par d'autres agent géologiques tels que le vent, les vagues et la glace.
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
Gestion des déchets, industrie et situation transfrontalière
Les pratiques agricoles sont loin d'être la seule source de pollution des terres et des sols. Les déchets mal gérés, aussi bien municipaux qu'industriels, sont responsables de plus d'un tiers des contaminations locales, suivis par les activités industrielles.
Ils permettent l'infiltration de l'eau, contribuent au stockage de l'eau et emmagasinent les éléments nutritifs pour les plantes. Ils résistent au compactage et offrent un environnement radiculaire sain et aéré.
La fertilité des sols peut être encore améliorée non seulement par l'introduction de cultures de couverture, qui ajoutent de la matière organique au sol, ce qui améliore sa structure ainsi que son état et sa fertilité, mais aussi, d'une part, par l'apport d'engrais verts ou de cultures de légumineuses, lesquelles ...
– les pesticides et assimilés (engrais, insecticides) ; – les pollutions atmosphériques (gaz des usines, fumées des véhicules, odeurs) ; – la pollution des eaux et des sols (pollution radioactive, chimique et biologique) ; – les nuisances diverses (bruits et émissions sonores, fumées des cigarettes et pipes).
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Les végétaux et le sol transforment les engrais en nutriments utiles, mais certains des sous-produits de cette transformation sont des gaz à effet de serre : dioxyde de carbone (CO2), oxyde nitreux (N2O) et méthane (CH4).
La dégradation peut être de trois formes : physique chimique ou biologique. Elle contribue à l'affaiblissement de la structure du sol induisant l'encroûtement, la compaction, et l'érosion.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l'effet des différents polluants (méthane, dioxyde d'azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ».
Déchets, le détenteur responsable
L'article L. 541-2 du code de l'environnement dispose que tout producteur ou détenteur de déchets est responsable de la gestion de ces déchets jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers.
De nos jours, les principales causes de pollution de l'environnement proviennent en premier lieu de la production et de l'utilisation des diverses sources d'énergie, puis des activités industrielles et, de façon paradoxale mais néanmoins importante, de l'agriculture.
Le sol reçoit des déchets organiques et recycle leurs nutriments par l'intermédiaire des plantes. Il retient aussi et décompose certains déchets toxiques. Son rôle est si considérable dans la stabilité de la santé, de l'économie et de l'environnement planétaires qu'il faut le conserver et l'utiliser de manière durable.
Les sols se situent au cœur des grands enjeux environnementaux, comme la disponibilité en eau de qualité, la préservation de la biodiversité, la sécurité alimentaire ou la lutte contre le changement climatique, et ne se renouvellent que très lentement.
En général, les activités humaines ont des répercussions sur l'environnement lorsque : elles produisent des rejets (émission de polluants, eaux usées, production de déchets, etc.); elles modifient (dégradent) le sol et l'habitat; elles utilisent et font disparaître les ressources.
"Les cinq principaux facteurs de la perte de biodiversité sont les changements d'utilisation des terre (dont l'agriculture), la surexploitation (chasse pour la nourriture), les espèces invasives, la pollution et le changement climatique.
Selon une étude du WWF, le sucre est l'une des cultures les plus nocives pour la planète. En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde.