L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau. Parmi les régions les plus menacées, on trouve notamment le bassin méditerranéen (en particulier l'Afrique du Nord) et la péninsule arabique.
L'eau domestique n'est donc pas un problème de quantité, mais seulement de transport et de qualité, donc d'infrastructures d'adduction et de traitement. La planète n'aura jamais de pénurie d'eau domestique, si elle construit à temps ces infrastructures.
L'eau circule sans arrêt sur la Terre. Elle s'évapore des océans et y revient sous forme de pluie. Le soleil fait s'évaporer l'eau des rivières, des lacs, des mers, des océans en de fines gouttelettes.
Lorsque les précipitations liquides ou solides sont déversées sur les continents, environ 60 % de ces précipitations s'évaporent à nouveau. Le reste ruisselle vers les cours d'eau ou s'infiltre dans le sol pour alimenter les nappes souterraines (nappes phréatiques).
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Le volume d'eau ne bouge pas, n'a jamais bougé, n'est pas près de bouger...
Le Créateur a ceint l'orbe terrestre, tout autour et en son milieu, par l'eau qui converge de toutes parts vers le centre de la terre et, parce qu'elle tend vers l'intérieur, ne peut tomber.
Formation des geysers. L'eau s'infiltre dans le sol et s'accumule dans un réservoir tout près d'une poche de magma brûlant. Ainsi surchauffée, l'eau se transforme peu à peu en vapeur. La pression s'élève et propulse vers la surface un puissant jet de vapeur.
Il y a des milliards d'années, énormément de météorites sont tombées sur la Terre, apportant ainsi beaucoup d'eau. Les scientifiques pensent aussi qu'une partie de l'eau provient des roches qui ont formé la Terre. Cette eau emprisonnée serait sortie du sol quand la Terre était couverte de volcans.
L'eau est prélevée dans le milieu naturel (1), que ce soit dans les nappes souterraines, les plans d'eau (généralement des lacs et des retenues de barrages), éventuellement des lagunes côtières, ou les cours d'eau (des ruisseaux, rivières ou fleuves). Au moment de son prélèvement, elle est qualifiée d'eau brute.
À partir de 2050, les sécheresses « exceptionnelles » devraient se produire désormais une année sur deux — au lieu de une année sur trente. Il y aura de moins en moins d'eau tout au long du XXIème siècle et certains territoires sont plus vulnérables que d'autres.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
L'ensemble des cours d'eau en France représente une longueur totale de 270 000 km. Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Le risque est élevé dans 550 communes en France. Si la sécheresse perdure, l'eau potable pourrait manquer cet été. Lors de la sécheresse de 2022, environ 700 communes ont rencontré des problèmes d'eau potable et 550 d'entre elles ont été alimentées par camions citernes.
➙ aqua-, hydr(o)-. L'eau est formée d'hydrogène et d'oxygène (H2O). Eau lourde (composée d'hydrogène lourd).
Origine de l'eau. L'eau si particulière à notre planète est paradoxalement d'origine extraterrestre; elle provient des petits corps (astéroïdes, comètes et météorites) riches en eau qui percutèrent la proto-Terre il y a plus de 4 milliards d'années.
L'eau pourrait provenir des comètes, qui, après la période d'accrétion, se sont écrasées sur Terre. En effet, les comètes sont des corps célestes issus de la ceinture d'Edgeworth-Kuiper ou du nuage d'Oort ; elles ont un diamètre en général inférieur à 20 kilomètres, et sont composées à ~80 % de glace.
Au total, il y a environ 1,4 milliards de kilomètres cubes d'eau présents dans l'hydrosphère. Cependant, la plus grande partie de cette énorme quantité d'eau provient des océans qui constituent le réservoir le plus important de la planète mais dont les eaux sont salées.
Il y a 3,9 milliards d'années, le bombardement s'achève et la croûte terrestre se refroidit à une température suffisamment basse pour que l'eau se condense sous forme liquide. La vapeur d'eau apparait dans le ciel, formant un écran opaque de 15km d'épaisseur, provoquant des pluies torrentielles.
Plus de 96% de l'eau est contenue dans les océans, les mers et les baies. Un peu moins de 2% de l'eau est contenu dans les calottes glaciaires, les glaciers et les neiges permanentes. Les eaux souterraines représentent quant à elles, moins de 2% de l'eau totale sur Terre.
Conclusion : à marée basse, l'eau ne va nulle part. Elle baisse simplement. Et si une bouteille à la mer peut voyager sur de grandes distances, ce n'est pas par un déplacement de l'eau (sauf dans un grand courant), mais plutôt à ce qui peut contrarier les marées, en l'occurrence les vents.
Ainsi à un moment donné, il ya toujours des endroits à marée haute et des endroits à marée basse. Donc l'eau qui se retire va simplement aux endroits ou la marée est haute, il s'agit d'un simple transfert.
Dans un environnement de montagnes arides, la mer Morte, qui n'est finalement qu'un lac salé aux eaux bleu turquoise, fascine depuis toujours et apporte ses bienfaits thérapeutiques. Étendue sur 51 kilomètres de long et 18 kilomètres de large, elle est partagée entre Israël, la Jordanie et la Cisjordanie.