Les abattages conventionnels prévoient un étourdissement des bêtes – à l'aide d'une pince à électronarcose, d'un pistolet d'abattage ou de CO2 – et une deuxième tentative si la première échoue, afin de leur éviter d'être conscientes au moment de la mort.
La mort est provoquée par la saignée (section des vaisseaux sanguins). L'inconscience perdure jusqu'à la mort de l'animal, c'est-à-dire la fin de la saignée. En cas de dérogation à l'étourdissement, les animaux restent immobilisés avant d'être saignés. Pour cela, ils sont maintenus dans un box de contention.
L'abattage du porc se réalise par une saignée dans la poitrine. La section des artères et veines du tronc brachiocéphalique interrompt l'apport de nutriments et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi la mort de l'animal. Cette mort n'est pas immédiate mais intervient dans un délai allant jusqu'à 24 s.
Selon la loi juive, l'animal doit être vivant, en bonne santé et ne doit souffrir d'aucune blessure au moment de l'abattage. Dans le cas contraire, il est déclaré impropre à la consommation. L'étourdissement et l'anesthésie sont proscrits, car ils rendent l'animal impropre à la consommation (nevela).
C'est principalement l'abattage sans étourdissement qui est pointé du doigt. Concernant les abattages casher et halal, l'association explique que «la plupart des veaux sont tués sans étourdissement».
Le bovin est alors assommé par un coup de pistolet d'abattage (pistolet soit à projectile captif, soit à projectile libre) tiré dans le front, ce qui a pour effet de l'insensibiliser entre le moment de réalisation de la saignée et la fin du processus de destruction du système nerveux conduisant à la mort.
«La souffrance de l'animal ne fait aucun doute et est reconnue de tous. Des études scientifiques ont été menées et le prouvent», explique à L'Express Christophe Buhot, président de la Fédération des vétérinaires européens (FVE).
pour l'animal.
En effet, la viande halal est réputée pour sa qualité et ses avantages nutritifs. Lors de l'abattage, l'animal est égorgé selon les principes religieux musulmans, ce qui permet de garantir une viande pure et exempte de substances nocives.
Le gazage des cochons
Les nacelles sont alors abaissées dans un puits à teneur élevée en un gaz nocif (principalement du dioxyde de carbone (CO2), utilisé pur ou bien mélangé à d'autres gaz comme l'argon ou l'azote), qui provoque leur perte de conscience après plusieurs dizaines de secondes.
Coupez les deux artères carotides et les veines jugulaires dans le cou à l'aide d'un couteau bien aiguisé, pour faire saigner l'animal après l'avoir étourdi. Ces artères et ces veines se trouvent de chaque côté de la gorge.
Cette obligation ne souffre rigoureusement aucune exception. De rares dérogations peuvent concerner le lieu de la saignée, mais jamais sa réalité. Le plus souvent, elle est justifiée par des motifs d'hygiène et de technique : une saignée très complète et rapide est une condition de bonne conservation des viandes.
Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière. Lorsque la viande kasher est abattue, l'homme qui va tuer l'animal dit une prière. Il pratique ensuite une incision dans la gorge de l'animal afin d'en faire sortir tout le sang.
L'animal débarqué dans un abattoir est enfermé dans une cage close nommée piège de tuerie. Il reçoit une balle dans le cerveau, balle tirée par un pistolet d'abattage (soit à projectile captif, soit à projectile libre), dans le but de l'étourdir et de le rendre inconscient avant la saignée.
La certification halal
Les conditions requises pour certifier un produit halal pour les musulmans sont les suivantes : la viande doit provenir d'animaux qui ne sont pas morts avant l'abattage, le processus n'a pas rompu les vaisseaux sanguins ou les nerfs de l'animal.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, recourir à un service de pompes funèbres animalières qui récupèrent la dépouille et s'occupent de toutes les formalités nécessaires à l'inhumation. L'animal reposera donc en cimetière animalier ou non selon vos envies et vos moyens.
Ce moyen naturel de défense se rencontre fréquemment chez de nombreux coléoptères et chez certains reptiles. Opossum « faisant le mort», en libérant alors aussi des sécrétions anales. Hypsiboas crepitans en état de thanatose.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
Le pistolet à tige perforante (ou matador) est principalement utilisé pour l'étourdissement des bovins, mais également pour celui des moutons, chèvres, porcs, chevaux… Posé sur le front de l'animal, l'outil permet de perforer le crâne jusqu'au cerveau, ce qui génère une onde de choc et la destruction des tissus.
L'abattage de l'animal se fait avec le visage du sacrificateur et de l'animal tournés vers la Mecque. Il faut prononcer « Bismillah Arrahman Arrahim, Allahou Akbar» (Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux, Dieu est Grand) sur l'animal vivant qu'on veut abattre.
La douleur est un problème de bien-être majeur et les ovins peuvent ressentir de la douleur pour différentes raisons médicales parmi lesquelles on trouve principalement les blessures aux pieds et les mammites.
L'abattage sans étourdissement, ou avec étourdissement après la saignée de l'animal est possible dans certains pays européens comme la France grâce à une dérogation. Dans d'autres Etats membres notamment au Danemark, à Malte, au Luxembourg ou encore en Slovénie, ces pratiques sont strictement interdites.
La chute des branches ou du tronc lors de l'abattage peut représenter un danger pour la sécurité des personnes et pour les bâtiments. Si on ne prend pas les précautions requises ou que la coupe n'est pas bien maîtrisée, les branches pourraient tomber sur des passants ou sur le toit de la maison voisine.
Après l'étourdissement, la saignée a lieu dès que possible, surtout en cas d'étourdissement électrique par la tête seulement. Pour saigner l'animal, soit on le décapite, soit on sectionne au moins une jugulaire et une artère carotide.