Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
Pour uriner, les astronautes ont un collecteur personnel, qui ressemble à un petit entonnoir. Dans la Station spatiale internationale, l'urine est ensuite recyclée pour devenir de l'eau potable.
Pour s'hydrater, les astronautes utilisent un tuyau propulsant l'eau. Une fois le liquide en mouvement, il ne reste plus qu'à le récupérer en ouvrant la bouche. Une méthode particulière qui prouve qu'un voyage dans l'espace n'a rien d'anodin, alors que le tourisme autour de la Terre est en train de se développer.
Dans l'espace, il n'y a rien du tout, ni atmosphère ni oxygène. Personne ne peut donc y respirer. C'est pourquoi les astronautes qui travaillent à l'extérieur de la Station Spatiale Internationale doivent revêtir un scaphandre dans lequel ils reçoivent de l'air. Sur la Lune, il n'y a pas d'atmosphère.
Le système russe de traitement de l'eau issue de la condensation (SRV-K) récupère la vapeur d'eau contenue dans l'air à bord de la SSI (humidité provenant de la transpiration), mais ne recycle pas l'urine comme. L'ECLSS récupère environ 90 % de l'eau utilisée par les astronautes et la transforme en eau potable.
Contrairement à ce que vous pouvez penser, il y a bien de l'air dans l'espace! Mais cet air est extraordinairement dilué. Ainsi, dans l'air que nous respirons, il y a environ 30 milliards de milliards de molécules d'air (azote + oxygène) par centimètre cube.
L'air provient de bouteilles d'oxygène et d'azote transportées régulièrement par les fusées à la station ISS, car il n'y a pas d'air dans l'espace. Pour respirer, il faut reconstituer l'environnement ambiant et fabriquer de l'air artificiel.
L'appareil respiratoire d'urgence (EAB) ou le système de respiration intégré (BIBS) sur mesure du sous-marin permet la respiration directe de l'équipage à l'aide de masques faciaux connectés à des bouteilles ou aux réservoirs de stockage d'air excédentaires du navire.
Une fois sorti de l'atmosphère, donc dans l'espace, on est presque dans le vide, donc il n'y a quasiment plus rien donc plus d'oxygène du tout. Des organismes comme les tardigrades, capables de survivre longtemps sans respirer, peuvent supporter une exposition prolongée au vide de l'espace, mais pas nous.
Il comporte deux étages : l'étage de descente permet d'atterrir sur la Lune et sert par ailleurs de plate-forme de lancement au deuxième étage tandis que l'étage de remontée ramène les astronautes au vaisseau Apollo en orbite à la fin de leur séjour sur la Lune.
À bord de la Station spatiale internationale (ISS), l'urine a un rôle important à jouer, celui d'approvisionner les astronautes en eau potable. L'eau contenue dans l'urine des astronautes est en effet récupérée grâce à un dispositif traitant ce type de déchets organiques.
En réalité, porter une « couche » n'est pas nouveau pour les astronautes, qui en sont toujours équipés notamment lorsqu'ils sont en mission extravéhiculaire.
Selon le plan initial, l'équipage de la Station spatiale devait dormir dans un module d'habitation. Mais les six astronautes qui composent notre équipage dorment à divers endroits dans la Station. Pour dormir, on doit se faufiler dans un sac de couchage accroché au mur, ou au plafond.
Côté ablutions, les bains n'existent pas dans l'espace : il n'y a pas assez d'eau à bord de l'ISS pour cela. La toilette se fait donc au gant, avec du savon sans rinçage, à la manière d'un lavage rapide au camping ou en road-trip.
En raison de l'extrême rareté de l'oxygène (environ 1,45%) dans l'atmosphère martienne, les scientifiques ont eu tendance à considérer que la planète rouge n'était pas capable de produire des environnements avec suffisamment d'oxygène pour permettre la respiration aérobie.
Altitude : une pression plus faible en montagne
Quand la pression est plus faible, un même volume d'air contient moins de molécules, donc moins d'oxygène, mais aussi moins d'azote et moins de dioxyde de carbone.
Leurs poumons captent de l'oxygène (appelé plus justement dioxygène) quand il est sous sa forme gazeuse. Mais les humains ne peuvent pas utiliser ce même dioxygène quand il est dissout dans l'eau.
Le diesel marine léger est un gazole marin de référence internationale utilisé par tous les navires équipés de motorisations diesel.
Pour se déplacer verticalement sous l'eau, le sous-marin utilise deux ailerons situés à l'arrière du sous-marin et deux au niveau du kiosque. Ces ailerons peuvent également être appelés barre de plongée. Lorsque le barreur (conducteur du sous-marin) pousse sur sa barre de direction, le sous-marin descend.
Aujourd'hui, sur les sous- marins nucléaires, on fabrique de l'oxygène par électrolyse de l'eau. On utilise des élec- trolyseurs à membranes PeM (« proton exchange mem- brane ») ; ces systèmes sont maintenant bien au point. L'élimination des polluants de l'atmosphère, de son côté, reste plus complexe.
Comment ? Grâce au cargo spatial, bien évidemment ! Le cargo spatial est une capsule ravitailleur remorqueur pouvant livrer de 2 à 6 tonnes de matériel. Où que ce trouve l'ISS, les cargos spatiaux, le Progress russe, le HTV japonais et le Cygnus amériain, en sont actuellement les vaisseaux ravitailleurs.
La résistance de l'air, même s'il est extrêmement ténu à 400 km d'altitude, ralenti l'ISS suffisamment pour qu'il faille remonter périodiquement son orbite.
l'ISS est placée sur une orbite à 350 km d'altitude, elle est entraîné par la rotation de la terre et elle tourne donc autour, sa vitesse est une vitesse orbitale, c'est à dire la vitesse à laquelle elle orbite autour du barycentre d'un corps plus massif (la Terre).
Mais aujourd'hui, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) a fixé la ligne de Kármán a une « frontière imaginaire » qui se trouve à environ 100 km d'altitude.
Certains satellites sont en orbite géostationnaire (GEO), à environ 36 000 km de la Terre. Ils se déplacent à la même vitesse que cette dernière et se maintiennent donc toujours au même endroit par rapport à un pays donné.