Par des gestes, par des sons et par la parole. Les scientifiques pensent que certaines humaines parlaient il y a deux millions d'années. Homo erectus communiquait sans doute avec quelques dizaines de mots, mais sans faire de phrases. Homo neandertalis et Homo sapiens savaient parler.
Le protolangage
Nos ancêtres auraient donc pu faire des phrases du type « Rahan manger fruits » ou « manger fruits Rahan » sans que cela nuise au sens global de la phrase… Le protolangage aurait évolué vers un langage plus élaboré il y a 50 000 ans.
Mais des arguments en faveur d'une apparition plus lointaine se sont ensuite fait jour. De récentes études anatomiques ont permis d'avancer que rien ne s'opposait à l'usage de la parole chez les Néandertaliens, apparus il y a 250 000 ans.
Auel suggère que les hommes et femmes des cavernes de la branche des Neandertals communiquaient au moyen de gestes et d'expressions faciales, parfois ponctués par des articulations vocales (s'apparentant plutôt à des grognements, précise-t-elle), qui permettaient de subtiles variations de signifiés.
Le langage de l'Homme moderne se distingue de tous les autres modes de communication par le phénomène de la double articulation. C'est l'organisation de consonnes et de voyelles qui n'ont pas de signification en elles-mêmes mais permettent de créer un nombre illimité de mots et de phrases porteurs de sens.
L'acquisition du langage chez l'homme moderne
Elle tient en deux volets, directement reliés : d'abord, que la compétence linguistique est innée chez l'homme, ensuite qu'il s'agit d'une fonction autonome du cerveau, et non d'un aspect de l'intelligence générale.
Ces signes sont d'une autre nature que le cri inné et codifié des animaux. Parler est donc le propre de l'homme. D'ailleurs, les sourds-muets en sont un excellent exemple puisqu'ils parviennent à communiquer en inventant un autre langage. L'homme peut penser sans parler mais il ne peut pas parler sans pensée.
Les premières formes de langage ont donné lieu à de nombreuses théories qui laissent encore aujourd'hui planer le doute. Selon le psychologue américain Merlin Donald, l'apparition du langage vient chez les australopithèques avec une langue mimétique permettant de désigner des êtres ou décrire une situation.
Même s'ils ressemblaient encore beaucoup à des singes, les premiers humains avaient sans doute déjà leur propre façon de parler. Ces lointains ancêtres, appelés Homo habilis, vivaient en communauté, et savaient fabriquer des outils. Ils avaient besoin de communiquer, par exemple pour se transmettre des techniques.
Il ne devait pas y avoir beaucoup de préliminaires à cette époque. Les hommes et les femmes préhistoriques n'étaient peut-être pas raffinés dans leur sexualité, mais ils devaient quand même s'apprécier, s'aimer. Les squelettes féminins que l'on a retrouvés sont couverts de parures.
Le sumérien serait la langue écrite la plus ancienne jamais recensée par les historiens. Elle était employée à Sumer, une région au sud de la Mésopotamie qui correspond à l'Irak actuel.
Les plus vieux fossiles du genre Homo remontent à 2,8 millions d'années, avec Homo habilis. De nouvelles datations situent les plus anciens Homo sapiens il y a environ 300 000 ans. Mais l'histoire évolutive de l'homme est encore loin d'être totalement établie.
L'homme tel qu'on le connaît, viendrait de différentes espèces, dont l'Australopithèque, il y a un million d'années. Parties explorer le monde en Asie et en Europe, ces espèces ont continué d'évoluer, jusqu'à l'homme de Neandertal (disparu depuis 30 000 ans) et l'Homo sapiens.
La seconde raison tient du symbole, du principe : l'homme préhistorique s'exprime comme son lecteur, car entre eux point de différence. Ce Cro-Magnon de papier parle comme nous, car il est nous. Abolissant le temps, réunifiant notre espèce, le langage sert alors de trait d'union entre le passé et le présent.
Plutôt que le mammouth, Cro-Magnon préférait chasser le petit gibier… De même, il ne grognait pas mais utilisait déjà un langage… Retour sur ce cliché concernant nos lointains ancêtres.
- On retrouve des traces de cette langue dans de nombreux noms de lieux-dits et de cours d'eau en Europe. - Ils témoignent de l'influence des Vascons sur les peuples du Néolithique.
Comme l'explique Le Figaro, « la plupart des linguistes admettent que les langues indo-européennes modernes descendent toutes d'une langue ancêtre commune, appelée proto-indo-européen, parlée il y a 6.000 à 4.000 ans par les hommes préhistoriques » qui colonisaient alors l'Eurasie (territoire couvrant l'Europe et l' ...
Le langage est proprement humain parce qu'il est la seule expression certaine et indubitable de la pensée de l'homme. Autrement dit, le langage est le seul signe certain de la présence d'une pensée et d'une raison dans un corps. Cette idée, René Descartes la met en évidence en comparant les animaux et les humains.
Bien que les animaux ne fassent pas le même usage de la langue que nous, ils communiquent toutefois bien entre eux et arrivent aussi à interpréter leurs intentions pour nous les faire comprendre.
Le langage C a été mis au point par D. Ritchie et B.W.Kernighan au début des années 70. Leur but était de permettre de développer un langage qui permettrait d'obtenir un système d'exploitation de type UNIX portable. D.
Pour l'être humain primitif, toute forme perçue possède une âme qui lui est propre. Il vit ainsi dans un monde dont il est très solidaire et y participe au même titre que l'animal, l'arbre ou la pierre. À l'opposé, dans une société traditionnelle, l'humain est unique et séparé du reste du vivant.
Le propre de l'Homme, ce qui le distingue des autres espèces présentes sur Terre, c'est l'immense savoir accumulé de génération en génération. C'est la techno-culture dont il s'entoure et qui le met à distance de l'environnement naturel. Cet ensemble demande pour se constituer des capacités intellectuelles spécifiques.
La capacité à apprendre une langue humaine est innée
Les enfants se mettent à parler la (ou les) langue(s) qui est parlée dans leur environnement, indépendamment de la langue parlée par leurs parents biologiques.
Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années) Il a vécu en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne.
Deux passages dans la Genèse évoquent la création de la femme. Le premier passage indique : « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1,27).