Les humanistes communiquent en grec et en latin à travers toute l'Europe; ils forment ainsi une République des lettres. Leur action est facilitée par l'invention vers 1450, à Mayence, de l'imprimerie par Gutenberg. Grâce à l'imprimerie, on peut produire des livres plus nombreux et moins chers.
(Doc. 1 et 2) Les humanistes communiquent entre eux à travers toute l'Europe, d'abord en se retrouvant dans des villes qui sont à la fois des centres intellectuels avec des universités (Cambridge, Mayence ou encore Paris) et des lieux de développement de l'imprimerie. L'humanisme est un mouvement intellectuel urbain.
L'imprimerie permet une forte et rapide diffusion des idées humanistes en Europe occidentale. Elle favorise, par exemple, une grande répercussion des idées d'Érasme, grand représentant de l'Humanisme à la fin du XVe et au début du XVIe siècle.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
La pensée humaniste est un courant intellectuel qui s'est développé en Europe à la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et qui promeut des valeurs telles que la rationalité, la tolérance, l'éducation et le respect de l'individu.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Ils veulent redéfinir la politique, ils sont pacifistes et ils veulent créer un monde idéal, où règne la justice. Les humanistes prônent aussi le retour à la culture antique pour redonner à l'homme toutes ses vertus.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
Les humanistes de la Renaissance sont des érudits qui ont soif de savoir. Ils affirment leur foi dans l'être humain qu'ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l'épanouissement. L'humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre arbitre.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent.
Une éducation libérale
Mais là où la scolastique voit ces deux cycles comme une propédeutique à la discussion théologique, inspirés par la redécouverte des pédagogues antiques, les humanistes vont en faire une formation des futurs citoyens à participer à la vie de la Cité par l'exercice de la belle langue.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
Limites sociales et politiques de l'humanisme
La morale tend à être universelle, toute politique est particulière. La morale se veut désintéressée, aucune politique ne l'est. Comment la morale suffirait-elle à tout ? Les Droits de l'homme sont une grande chose, mais ne sauraient tenir lieu de politique.
L'humanisme associe les connaissances et l'évolution de la société. Le partage des connaissances est donc extrêmement important dans la philosophie humaniste. C'est pourquoi le rapport à l'éducation va se modifier avec les humanistes.
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.
Etre Humaniste, c'est à la fois Etre adepte du Carpe diem, esti- mer avoir le droit de savourer les joies de l'existence, récuser le dolorisme, Respecter la personne humaine et Exiger la récipro- cité, c'est ne pas attendre d'être attaqué pour venir au secours du faible.
L'auteur remet en question la religion chrétienne et ses dogmes. L'auteur s'oppose aux réécritures qui altèrent les textes anciens. L'auteur critique l'éducation du Moyen Âge et développe une nouvelle vision de l'enseignement.
L'Éducation nouvelle préconise la participation active des individus à leur propre formation. L'apprentissage n'est pas seulement une accumulation de connaissances, elle doit avant tout faciliter l'épanouissement social de l'élève et de l'adulte en devenir.