Elles se traduisent par des conditions de vie très différentes. Des progrès importants ont ainsi été réalisés dans l'accès à l'eau potable, à l'alimentation, à la santé, à l'éducation, au logement. Le recul de la grande pauvreté est spectaculaire en Asie de l'Est et Pacifique, porté par la Chine et le Viêt Nam.
Les écarts de développement s'expriment tout d'abord par l'ampleur des richesses disponibles. Dans le monde, 16 % de la population possède 80 % des richesses mondiales, alors que les 16 % les plus pauvres n'en possèdent que 5 %. Les inégalités sont aussi très fortes en ce qui concerne le développement humain.
Ces inégalités se manifestent dans la grande majorité des pays du monde. Elles se remarquent dans les domaines comme l'art, l'économie, l'éducation et la rémunération, mais aussi dans la sexualité, la justice et le mariage. Le mouvement pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes est récent.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les inégalités de revenus n'explosent pas, mais elles ont augmenté depuis le milieu des années 1990. Plus récemment, depuis le milieu des années 2010, le niveau de vie des plus aisés est reparti à la hausse alors qu'une grande partie de la population a vu ses revenus continuer à stagner ou baisser légèrement.
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Ils ont augmenté leur part de revenu entre 1990 et 2015, tandis qu'à l'autre extrémité de l'échelle, les 40% les plus pauvres gagnaient moins d'un quart des revenus dans tous les pays étudiés. L'une des conséquences des inégalités au sein des sociétés, note le rapport, est le ralentissement de la croissance économique.
Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
Une forte inégalité est injuste, car elle suscite chez les plus démunis un désir de nuire aux mieux lotis, ce qui porte atteinte aux intérêts de tous les membres de la société.
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l'économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d'opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société.
Parler d'inégalités sociales permet de croiser les inégalités de richesse avec d'autres types d'inégalités, par exemple de genre, ethniques, religieuses, générationnelles, etc.
Quelque 10 % de la population mondiale possèdent 76 % de la richesse, perçoivent 52 % des revenus et sont à l'origine de 48 % des émissions mondiales de carbone. ... et sont à l'origine de 17 % des émissions mondiales de carbone ... détiennent 38 % de la richesse mondiale Les 1 % du haut de l'échelle ...
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
Les fortes inégalités fragilisent le développement en entravant le progrès économique, en affaiblissant la vie démocratique et en menaçant la cohésion sociale. Au cours des vingt dernières années, les inégalités de revenus ont nettement augmenté dans de nombreux pays.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
On peut citer un autre exemple qui montre comment la croissance favorise le cumul des inégalités : le travailleur d'une branche moderne en croissance rapide va bénéficier d'un salaire plus élevé qu'un travailleur d'une branche en déclin.
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées.
C'est le principe selon lequel un enfant, suivant la classe sociale dont il est issu, n'aura pas la même chance de réussite qu'un enfant issu d'une classe sociale différente. C'est à dire qu'un enfant de cadre aura plus de chance de réussir à l'école qu'un enfant d'ouvrier, par exemple.
L'AFD œuvre à la réduction des inégalités dans toutes les thématiques et à toutes les échelles. Au sein des pays, nous aidons les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, y compris dans les pays à revenu intermédiaire, où demeurent d'importantes poches de pauvreté.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
La lutte contre les inégalités sociale peut également prendre la forme d'une lutte contre les discriminations. En effet, l'égalité de traitement entre individus, quelque soit leur sexe, leur catégorie sociale ou éthique d'origine, etc., peut être considérée comme une conditions nécessaires à l'égalité des chances.
Les inégalités menacent la cohésion sociale. La ségrégation, c'est-à-dire la séparation de certains groupes, peut aussi mener à l'exclusion de ces groupes de la société. De plus, les facteurs de fragilisation des liens sociaux peuvent se cumuler.
Les inégalités hommes-femmes (ou inégalités femmes-hommes), également appelées inégalités de genre voire plus rarement inégalités de sexe, sont l'ensemble des disparités sociales et juridiques qui défavorisent un sexe par rapport à un autre.
Ces différences, qui structurent le monde du travail, entraînent un autre type d'inégalité fortement présente dans notre modèle actuel : les inégalités salariales. Encore aujourd'hui, les hommes restent rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes. A poste et compétences égales, l'écart salarial est de 4 %.