Pourquoi cette dépendance ? Parce que les réseaux sociaux - qui découlent sur des activités sociales - nous flattent et nous font nous sentir vivants. Les notifications stimulent un système de récompense et nous rendent dépendants. De plus, on est addict à notre e-réputation et les smartphones n'ont rien arrangé...
L'adolescence est la période de la vie où votre enfant construit sa confiance en soi et où il consolide son identité en se confrontant au regard de son entourage. Il se sert des réseaux sociaux pour renforcer sa confiance en soi grâce à la popularité acquise, qui se compte en nombre de followers et de likes.
Selon les chercheurs, l'ego désire la reconnaissance, ce qui peut, à son tour, nous conduire à divulguer nos informations personnelles, des photos de nous, etc. afin de gagner des « likes ». Chimie du cerveau : les réseaux sociaux créent une dépendance physique et psychologique.
Il arrive cependant qu'un problème clinique antérieur soit à la base d'une dépendance au réseau social: timidité excessive, faible estime de soi, rejet de l'image corporelle, dépression ou hyperactivité.
L'addiction à Internet
Elle est définie comme une utilisation problématique et compulsive de l'internet, qui entraîne une altération significative des fonctions d'un individu dans divers domaines de la vie sur une période prolongée.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Instagram est irrésistible ! Impossible de ne pas vérifier sans arrêt son fil d'actualités, et c'est normal : l'appli est basée sur la « comparaison sociale », un processus automatique et inconscient qui vous pousse dans les bras des influenceurs.
"Les ados sont de gros consommateurs, ils sont connectés constamment à Internet, mais ils s'en servent principalement pour rester en contact entre eux. On parle beaucoup des ados, mais les parents sont aussi très connectés", prévient-il.
Ils veulent avoir l'impression de contribuer à la conversation. Les jeunes sont également plus susceptibles de choisir des plateformes qui leur permettent de contrôler leur vie privée. Ils ne veulent pas tout partager avec le monde entier.
Le tout premier avantage du téléphone est qu'il permet de rester en communication avec ses proches. En dehors de cela, il vous permet de vite alerter un proche ou des personnes susceptibles de vous aider en cas de danger. Il peut s'agir d'un accident, d'une perte ou d'un enlèvement de personne.
Il désigne "la peur ou l'inquiétude à l'idée d'être sans son téléphone portable ou de ne pouvoir l'utiliser". "Nomophobie" résulte de la contraction de l'expression "no mobile phone phobia". Un mot méconnu du grand public mais utilisé par la presse et les chercheurs, même s'il ne s'agit pas d'un terme scientifique.
La dépendance au smartphone chez les adolescents et les impacts sur leur santé mentale. Dépression, anxiété, insomnie. Le compagnon du quotidien des adolescents, le smartphone, n'est pas qu'un ami qui leur veut du bien. Plusieurs études montrent les travers des téléphones portables et l'addiction qu'ils peuvent générer ...
La stratégie de Facebook pour nous rendre accro
Ces outils, les likes, émojis, médailles à distribuer à ses amis sont destinés à nous rendre toujours plus accro. Derrière leur apparence anodine, le but est simple : nous pousser à réclamer notre dose quotidienne.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Elle correspond à des pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette addiction impacte parfois l'alimentation et le sommeil.
L'exposition à des images choquantes (pornographie, violence, comportements dangereux…) La divulgation d'informations personnelles et leur persistance (paramètres de confidentialité…) Le cyber-harcèlement (insultes, menaces, chantages à la webcam…) Tentatives d'escroquerie, usurpation d'identité et piratage de comptes.
Être cyberdépendant
On peut néanmoins établir plusieurs profils de cyberdépendants. Les "accros" aux relations virtuelles : forums de discussion, sites de rencontre... Internet permet de communiquer plus facilement, en étant à l'abri des regards.
Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l'usage précoce de drogues expose à un risque accru d'apparition d'une addiction par la suite. Dans l'ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
La mégalophobie se caractérise par la peur panique et irrationnelle des grandes choses et gros objets.
Phobie d'être oublié ou ignoré.
Grâce à une connexion Internet, il est possible de commander à distance tous les appareils électroménagers, même si nous sommes physiquement dehors ! Vous pouvez dire adieu aux innombrables boutons et à l'indécision constante, tout ce dont vous avez besoin se trouve sur votre smartphone.