Le plus souvent, il s'agit bien sûr des parents, parfois de la mère en particulier. Plus l'enfant perçoit ce lien d'attachement comme étant inconditionnel, plus il est à l'aise avec son environnement, pour tester ses interactions, ses limites et ses émotions.
Un comportement agressif ou inapproprié fait partie du développement normal d'un enfant. Cela répond à ses besoins d'explorer l'environnement, de garder ses premières relations personnelles ou de laisser libre cours à son infinie imagination.
C'est du stress si l'enfant est désorganisé, ne sait pas lui-même ce qu'il veut, se roule par terre et que ses membres partent dans tous les sens. Dans ces moments-là, la meilleure chose à faire est de contenir avec douceur l'enfant dans ses bras. Il a besoin d'être rassuré.
Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
Un bébé pleure plus avec son parent, c'est normal. Cela est même rassurant et ne doit pas vous culpabiliser davantage. Alors qu'avec sa nounou ou ses grands-parents, votre bébé confié a été sage comme une image, avec vous c'est une autre histoire : bébé a le pleur facile et s'agace vite.
Ne pas le forcer, ni lui faire des reproches
Au quotidien, continuez à lui verbaliser et lui manifester votre amour. Lorsqu'il/elle vous repousse, surtout, ne le/la forcez à venir vers vous, ne lui faites pas de reproches. Il faut plutôt rassurer votre bébé sur votre présence et vos sentiments à son égard.
Les enfants qui se sentent aimés et considérés par leurs parents témoignent aussi d'une plus grande estime de soi et se sentent mieux dans leur peau, ils s'aventurent plus facilement vers le monde extérieur, sont en général moins anxieux et plus joyeux.
À partir de 3 ou 4 ans, un enfant peut vivre une passion exclusive vis-à-vis de son parent du sexe opposé. Il s'agit d'une étape normale du développement des enfants appelée le complexe d'Œdipe. Cette passion pour le parent de l'autre sexe amène d'ailleurs souvent le tout-petit à exclure l'autre parent.
Le parent rejeté doit tenter de démontrer que les comportements rejetant de l'enfant ne le dérangent pas... il faut donc agir un peu contre nature. Il faut tenter de créer un rapprochement avec l'enfant par le jeu. Le parent accepté doit prendre ses distances.
L'aliénation parentale se décrit comme un phénomène dans lequel un des parents se livre à des comportements aliénants, influençant l'esprit de l'enfant afin de favoriser chez lui le rejet injustifié et la désaffection à l'égard de l'autre parent.
Une perturbation sociale et affective persistante, accompagnée d'au moins deux des comportements suivants : absence d'attention aux autres, affect positif limité, comme le plaisir ou l'émerveillement, épisodes inexpliqués d'irritabilité, de tristesse ou de peur lors d'interactions avec des adultes non menaçants.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
L'enfant pleure beaucoup : un enfant qui pleure facilement, explose de chagrin pour un rien et semble faire des caprices est peut-être également en manque d'affection. Il cherche un moyen de vous le faire comprendre, ou simplement ne parvient plus à retenir ses émotions et a un grand besoin d'être réconforté.
L'agressivité fait partie de la croissance normale et ordinaire des enfants. Avant l'âge de 3 ans, c'est souvent une impulsion qui est à l'origine de l'agressivité et non le désir de blesser quelqu'un. L'enfant est en apprentissage de la maîtrise de ses émotions.
Votre enfant peut manifester le fait de préférer papa ou maman et vous vous sentez mis à l'écart. Il peut décider qu'il n'y a que maman qui lui donne à manger ou que papa qui peut jouer avec lui, cela vous fait naître un sentiment de rejet.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Durant cette période, le petit peut décider de rejeter un parent afin d'affirmer son indépendance ou pour tester son influence sur ses parents. Le rejet d'un parent peut également s'expliquer par le complexe d'Œdipe : l'enfant développe une passion exclusive pour un parent, généralement celui du sexe opposé.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Le comportement c'est ta réaction au manque de respect de ton enfant. Ce qu'il se cache derrière, ce sont tes émotions : de la colère, de la tristesse, de la déception peut-être. Et ce qu'il y a à la base, ce sont tes besoins, tes valeurs heurtées : Respect, Amour, Considération, Bienveillance de la part de ton enfant.
C'est un conflit de loyauté. Il se sent encore coupable devant ses enfants d'être en couple avec vous et peut être même inconsciemment. De ce fait, il veut montrer à ses enfants que sa famille et ses liens du sang passent avant tout et il le fait maladroitement.
Ça peut être perçu comme de l'insolence ou du manque de respect mais ça ne l'est pas nécessairement. L'enfant a besoin de temps pour apprendre et intégrer tous les codes de notre langage. Plus on reformule avec douceur, plus il apprendra sereinement.
Le burnout parental est un état de stress prolongé, d'épuisement émotionnel et de démotivation qui peut survenir chez les parents en raison de la surcharge de travail et de responsabilités liées à l'éducation et à la prise en charge de leur(s) enfant(s).
Essayer de comprendre le comportement de l'autre permet de le juger moins vite et cela suffit parfois à renouer le dialogue. " Et si la réconciliation reste impossible en dépit de tous les efforts ? "Mieux vaut alors s'accorder une respiration en décidant de se voir moins souvent, conseille Monique Van Eyken.