Primitivement, les thermes étaient alimentés par des puits puis par des canalisations ou directement par des aqueducs comme les thermes impériaux (l'aqua Traiana et un autre alimentaient les thermes de Trajan, une extension de l'aqua Murcia celui de caracalla ), L'eau arrivait dans de grands réservoirs d'où elle était ...
Les aqueducs se déversent dans de grandes citernes qui répartissent ensuite l'eau via des tuyaux en bois, en terre cuite ou en plomb. À Rome, l'une alimente les fontaines publiques, la seconde les demeures de l'empereur et des riches Romains, et la troisième les thermes.
Procédé de chauffage central par le sol, employé par les architectes romains à l'époque impériale, surtout pour les thermes.
Le principe est le suivant : un four (14) chauffe de l'air qui circule par des tuyaux (12) sous le plancher surélevé (13). Au contact de l'eau, il produit un bain de vapeur et porte l'eau à température. Sous l'Empire, tout Romain se rend aux bains quotidiennement.
Le caldarium , salle chauffée par un hypocauste en sous-sol. Les baigneurs peuvent simplement s'asperger d'eau chaude ou s'immerger dans les piscines chaudes. Les thermes sont aussi souvent équipés d'une palestre pour l'exercice physique.
Les thermes romains (en latin thermæ, du grec thermos, « chaud ») sont des établissements abritant les bains publics (en latin : balnea) de la Rome antique qui participent au maintien de la santé publique en permettant aux populations de se laver dans de bonnes conditions d'hygiène.
L'histoire du thermalisme commence au Ve siècle avant J. -C., lorsque les Romains découvrent les bienfaits de l'eau thermale sur la peau, les tensions musculaires et les douleurs articulaires. Les premiers édifices thermaux voient le jour et se développent dans tout l'Empire romain, notamment en Gaule et en Égypte.
Les latrines romaines étaient des toilettes publiques utilisant un concept très ingénieux.
- le praefurnium : C'est une salle de chaufferie ou de chauffe, c'est-à-dire un foyer général des thermes, qui était énorme. Il y régnait une température très élevée. Des esclaves y travaillent pour entretenir la chaleur des bains.
Fréquentation des thermes
D'abord, les hommes et les femmes y allaient en même temps. Puis l'empereur Hadrien interdit les bains mixtes pour éviter la prostitution. Les femmes y allaient donc le matin et les hommes l'après-midi. Tout le monde pouvait y aller mais l'entrée était payante.
Les thermes de Tivoli
Elles sont dotées de quatre piscines extérieures, dont deux sont particulièrement adaptées pour les enfants, tandis que les deux autres, réservées aux nageurs adultes, sont équipées de cascades pour procurer un hydro massage naturel, pour une superficie totale d'environ 6 000 m2 de miroir d'eau.
L'eau utilisée à Rome provenait des régions voisines. Dès 312 av. J-C le censeur Appius Claudius fait construire un aqueduc (l'aqueduc de l'Aqua Appia) qui acheminait l'eau des régions à quelques kilomètres à l'est.
Les Romains choisissaient leurs sources d'approvisionnement en eau en observant les habitants qui vivaient à proximité des sources ou des rivières. S'ils paraissaient en bonne santé, ils récupéraient l'eau à l'aide d'aqueducs.
L'aqueduc atteint la ville à près de 30 mètres sous terre, une édification remarquable étant donné la technologie du IV e siècle av. J. -C. Ce premier aqueduc apporte à Rome environ 75 000 m3 d'eau par jour.
L'histoire des thermes romains
Les premières installations des thermes à Rome datent de la fin du Vème siècle av. JC . Les thermes qui avant été privés ne deviennent publics qu'au 1 er siècle avant J.C. Elles accueillent aussi bien les hommes que les femmes .
Quand les citernes ne suffisent plus
Toutes les villes romaines ne disposaient pas d'aqueducs. Certaines étaient approvisionnées par des puits ou des citernes publiques et privées creusées sous les maisons, comme l'ont démontré les études menées à Césarée de Maurétanie (Cherchell, en Algérie) et à Pompéi.
Les thermes apparaissent en Italie dès le IVe siècle av. J-C, mais les premiers thermes publics ouverts à Rome sont les thermes d'Agrippa, conseiller et gendre d'Auguste, en 19 av. J.
Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ». Les peuples pauvres partageaient un même tersorium – un bâton éponge pour une latrine commune.
8. Les Romains lavaient leurs vêtements avec de l'urine. Dans la Rome antique, l'urine était utilisée pour laver certains vêtements, et plus le pipi était « vieilli », meilleur c'était. La raison qui explique une telle pratique réside dans l'un des composants de l'urine : l'ammoniac.
- En l'an 1000, les Français se baignent-ils? - A l'époque, vous avez deux catégories de bain. Le bain thérapeutique: celui des monastères - très bien rapporté par Umberto Eco, dans «Le Nom de la rose». C'est limpide: l'action de l'eau a des effets sur l'intérieur du corps et la chaleur permet aux humeurs de sortir.
1. Établissement de bains caractéristique de la civilisation impériale romaine. 2. Nom de certains établissements où l'on fait une cure thermale : Les thermes de Luchon.
Des bains thermaux (thermes) sont des piscines remplies avec une eau de source naturelle, qui est aussi enrichie en minéraux issus de roche. La température de l'eau à sa sortie est d'au moins 20 degrés Celsius.
nom masculin pluriel. Établissement de bains publics de l'Antiquité. Établissement thermal.
Un cirque, dans le monde romain, est un édifice public où étaient organisées des courses de chars et de chevaux attelés ou montés, voire des courses à pied, des combats de lutte ou de boxe, bien que ces spectacles d'athlétisme soient ordinairement réservés aux stades.