Elle peut éprouver des sentiments accablants de détresse, de peur et d'impuissance. Les événements traumatisants qui surviennent pendant l'enfance peuvent modifier le fonctionnement du cerveau et du corps. Les traumatismes peuvent affecter les émotions, la mémoire, la pensée, la perception de soi et les relations.
Les personnes atteintes de stress post-traumatique présentent un déséquilibre de la connectivité du cerveau. Les différentes connexions entre les zones cérébrales sont altérées, ce qui génère des symptômes allant de l'insomnie aux troubles du comportement alimentaire.
Les personnes qui ont vécu un traumatisme psychique gardent une trace des événements dans leur psychisme, comme une cicatrice, laquelle est susceptible de se rouvrir plus tard dans la vie, par exemple sous l'effet d'un autre événement douloureux, ou d'un anniversaire.
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
Stress, tensions des muscles et mal de ventre
La souffrance psychique peut provoquer aussi chez certains un « stress physique ». Les muscles se contractent quand « ça va pas ». C'est un reste de la vie préhistorique. En effet, en situation de danger, le corps se préparait alors à l'attaque ou à la fuite.
Elles peuvent être déclenchées par un stimulus externe tel qu'une odeur, la vue d'un objet ou encore un son. Le flashback est le plus souvent associé à une expérience passée traumatisante et est l'un des symptômes du stress post-traumatique.
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi. craindre les gens et les relations avec les autres.
La mémoire traumatique est donc une mémoire émotionnelle enkystée, une mémoire « fantôme » hypersensible et incontrôlable, prête à « exploser » en faisant revivre à l'identique, avec le même effroi et la même détresse, les événements violents, les émotions et les sensations qui y sont rattachées, comme une machine à ...
Il y a aussi un aspect physique des lésions cérébrales impliquées. Lorsqu'elles subissent un abus émotionnel constant, les victimes subissent un rétrécissement de l'hippocampe et un gonflement de l'amygdale, ces deux circonstances conduisent à des effets dévastateurs.
Une enquête démontre qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre un choc psychique et l'apparition d'une tumeur. Une femme qui développe un cancer peu de temps après avoir perdu son mari ou un enfant, beaucoup de gens y voient un lien de cause à effet.
Lors d'un choc traumatique, la personne conserve une empreinte psychologique indélébile d'un évènement traumatisant qui s'est passé au cours de sa vie. Il peut s'agir d'un attentat, d'une attaque, d'un viol, d'un accident de voiture ou d'un vol, dont la personne a été victime ou témoin.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
Pour assurer la survie, le cerveau disjoncte (protection du coeur et du cerveau). Cette disjonction passe par la sécrétion de morphine et kétamine qui anesthésie la personne physiquement et émotionnellement. La personne ne ressent plus ni douleur ni émotion, entraînant un phénomène de dépersonnalisation.
Les résultats ont montré que les personnes ayant vécu un événement stressant majeur, comme la perte d'un proche ou un licenciement, par exemple, présentent un risque quatre fois plus élevé d'AVC dans la même année.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Définition du choc psychologique
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient. Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.
Le traitement est avant tout psychothérapeutique, mais une médication peut également être prescrite pour soulager de certains symptômes du trauma, de la dépression, de l'anxiété, etc. La prise de médicament peut également aider à stabiliser la personne pour pouvoir travailler en thérapie.
Recourez à une thérapie par la parole axée sur le traumatisme. Cette technique est très efficace et peut vous aider à retrouver vos souvenirs refoulés. C'est un processus lent, mais le fait de parler de ses expériences et de ses sentiments aide à démêler lentement les souvenirs enfouis dans l'inconscient.