L'État intervient de deux façons pour garantir les conditions de fonctionnement des marchés. D'une part, il met en place un cadre institutionnel qui régule la concurrence. D'autre part, il intervient pour corriger les inefficacités du marché.
Promouvoir une concurrence loyale. Garantir la qualité de l'information. Assurer la transparence des marchés. Etablir la traçabilité des produits.
En présence d'information asymétrique
Aléa moral : pour faire face à cette défaillance du marché, les pouvoirs publics peuvent contrôler les agents économiques et appliquer un système de sanction. Ils peuvent également corriger ces défaillances en introduisant des incitations.
Pour réguler l'activité économique, l'État dispose de la politique économique, qui s'appuie à la fois sur des instruments de connaissance (comptabilité nationale, INSEE) et sur des instruments d'intervention, parmi lesquels on peut citer l'action sur les prélèvements obligatoires (ex. : la baisse de l'impôt), les ...
1) L'intervention de l'Etat sur le marché est indispensable et nécessaire pour veiller à son efficacité De nos jours, la plupart des démocraties et des économies développés admettent que l'Etat est indispensable pour réguler les économies de marché. Ainsi l'Etat a un rôle à jouer pour réguler et contrôler les marchés.
Il intervient directement par le biais de la politique de dépenses publiques et indirectement par ses politiques monétaires et fiscales sur les fonctions de consommation et d'investissement dans le but de soutenir ou relancer l'activité économique.
L'allocation des ressources: l'État intervient dans l'allocation des ressources, c'est- à-dire dans leur utilisation. Il effectue des dépenses pour financer ses fonctions réga- liennes consistant dans le maintien de l'ordre au niveau interne (activité de police et de justice) et au niveau externe (activité de défense).
L'État est le régulateur qui oriente les marchés en posant des règles (comme des lois par exemple) qui contribuent ainsi à instaurer un climat de confiance et en créant des institutions pour contrôler leur bonne application. Afin de protéger les consommateurs, l'État intervient pour rétablir un minimum de transparence.
L'Etat corrige et reglemente le marché
La première défaillance concerne une concurrence trop faible, ce qui engendre des prix élevés . L'État peut alors lutter contre les monopoles ou bien réglementer leurs prix , comme c'est par exemple le cas dans le secteur de l'électricité.
La finalité de cette fonction est de réduire les inégalités. Et une fonction de régulation : l'État stabilisateur règle l'activité économique, corrige les déséquilibres comme l'inflation, le chômage, le déficit du commerce extérieur, et la baisse de la croissance. Il pallie les défaillances du marché.
Les pouvoirs publics peuvent alors remédier à cette défaillance en internalisant les externalités, c'est à dire en intégrant ces coûts ou ces avantages induits dans les calculs des agents économiques pour inciter ces derniers à produire moins (dans le cas d'externalités négatives) ou en plus grande quantité (dans le ...
Un État est donc qualifié de défaillant lorsqu'il n'y a aucune autorité centrale en mesure d'assurer à titre exclusif l'exercice de la violence légitime au sein des frontières dudit pays et lorsqu'il n'assure pas le respect des droits de la personne et la satisfaction des besoins fondamentaux des populations.
Nous examinerons quatre familles de défaillances de marché créées ou accentuées par les insuffisances des pouvoirs publics : les asymétries d'information, la concurrence imparfaite, les externalités négatives et la mauvaise gestion des biens collectifs.
La solution à ce problème consiste à confier la production de ces biens à l'agent économique en mesure de le faire, c'est-à-dire l'État (éclairage public, activité de maintien de l'ordre, de défense nationale). Dès lors, la production n'est pas financée par les utilisateurs mais par la collectivité nationale.
Système dans lequel les agents économiques (entreprises, individus) ont la liberté de vendre et d'acheter des biens, des services et des capitaux. Chacun agit alors en fonction de ses intérêts; le profit, considéré positivement, y figure comme la récompense du risque.
Ces moyens d'action sont de diverses natures – juridique, coercitive, organique, humaine, matérielle et financière – et participent à l'existence même de l'État.
Fonction d'allocation : État prend en charge l'éducation, la défense... au titre de l'intérêt général et des services collectifs, corrige les défaillances du marché. Fonction de redistribution : Prélèvement via les impôts aux plus riches pour redistribuée aux plus modestes afin de réduire les écarts entres les ménages.
L'intervention des pouvoirs publics
En revanche, il soutient l'idée d'une intervention conjoncturelle, pour soutenir la demande et surtout pour stimuler l'investissement (ce qui implique une baisse des taux d'intérêt). Pour lui l'État, par son intervention, « est en mesure de rétablir les équilibres fondamentaux ».
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
Un des moyens privilégiés d'assurer la concurrence est de dissoudre les monopoles et de procéder à des privatisations massives. Depuis les privatisations des années 1980 qui passaient alors pour audacieuses, on s'est habitué à voir disparaître les monopoles publics.
la régulation d'une activité économique : par exemple, l'Autorité de la concurrence, l'Autorité des marchés financiers (AMF), l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la Commission de régulation de l'énergie (CRE), l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Près de 9 milliards sont ainsi alloués à la décarbonation de l'industrie et de l'énergie, ainsi qu'à la recherche et au développement dans le domaine des technologies vertes. Sept milliards d'euros sont également fléchés pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Les trois fonctions de l'État (aussi appelé fonctions musgraviennes) est une théorie de la science économique selon laquelle l'État, lorsqu'il est un État-providence, dispose de trois fonctions : régulation, allocation, et redistribution.
Je fais le point L'État prélève des impôts et des taxes et reçoit de l'argent grâce à ses participations dans des entreprises. Cet argent est utilisé pour financer les dépenses publiques. Quand les dépenses sont supérieures aux recettes, il y a un déficit budgétaire.