L'humanisme aspire à perfectionner l'homme. Pour cela, il se tourne vers l'étude des textes antiques et accorde une importance primordiale à l'éducation. En parallèle, les progrès scientifiques viennent changer la perception du monde, notamment en astronomie et en médecine.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Comment la volonté de rupture avec le Moyen Age conduit-elle l'humanisme à une vision renouvelée de l'homme ? Le mouvement humaniste apparait en Italie : il veut retrouver des modèles de sagesse issus des textes de l'Antiquité. Ainsi, dès le XVe siècle, des intellectuels italiens (Pétrarque, Boccace…)
L'humanisme affirme avec conviction les capacités et la dignité de l'être humain. À ce titre, l'éducation devient une composante essentielle qui doit permettre cette liberté et l'épanouissement de l'homme.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
L'humanisme est un courant de pensée idéaliste et optimiste qui place l'Homme au centre du monde, et honore les valeurs humaines.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
L'humanisme chrétien considère les principes humanistes tels que la dignité humaine, la liberté individuelle et la primauté du bonheur humain comme essentiels et compatible avec l'enseignement de Jésus. Les valeurs humanistes sont quant à elles justifiées par l'idée que Dieu a créé l'humain libre et digne de son amour.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent. L'humanisme repose sur plusieurs principes.
la crise religieuse de la seconde moitié du XVI° - Réforme (pour une part issue de l'humanisme) et contre-réforme - déchaînant passion, violences et intolérance va marquer provisoirement- pour un siècle- l'échec des idées humanistes de tolérance, de raison et de libre arbitre.
L'intérêt pour les auteurs anciens
Les humanistes veulent tout savoir, tout connaître. Pour eux, la connaissance des auteurs de l'Antiquité est indispensable et c'est pourquoi ils montrent un intérêt renouvelé pour les œuvres de la littérature grecque et latine.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
La pensée humaniste est un courant intellectuel qui s'est développé en Europe à la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et qui promeut des valeurs telles que la rationalité, la tolérance, l'éducation et le respect de l'individu.
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. 2. Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie s. et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques.
Naissance du mouvement et contexte historique
Courant philosophique, littéraire et artistique Européen, l'Humanisme coïncide avec la Renaissance. Il né en Italie au 15e siècle et se répand en Europe à la faveur des guerres d'Italie.
Sa diffusion. L'humanisme naît en Italie et gagne une grande partie de l'Europe. Ses représentants, lettrés et savants, voyagent beaucoup, se rencontrent et correspondent entre eux pour échanger des idées. L'humanisme se propage également grâce au développement des universités et à celui de l'imprimerie.
L'humanisme, une nouvelle approche de l'être humain
L'humanisme est porté par le savant hollandais Érasme, qui se déplace dans toute l'Europe pour diffuser son message. L'être humain est au centre de sa réflexion et au centre du monde. Auparavant, Dieu et la religion étaient au centre de tout.
Il souhaite un retour aux sources de la religion chrétienne et critique les dérives du clergé. Cependant, il n'approuve pas pour autant les idées de Luther car, profondément pacifiste, il souhaite préserver l'unité de l'Église.