Le premier réflexe est de regarder le VGM : en dessous de 80 µm3, l'anémie est microcytaire, au-dessus de 100, elle est macrocytaire ; entre les deux, elle est normocytaire. En l'absence d'anémie, un VGM bas ou élevé doit conduire aux mêmes explorations.
La valeur normale doit se situer entre 4000 et 10 000/mm3. En cas de taux anormaux, on analyse les sous-types de leucocytes afin d'orienter le diagnostic. Parmi eux : les polynucléaires neutrophiles (valeurs normales : entre 1500 et 7000/mm3), et les lymphocytes (entre 1500 et 4000/mm3).
Pour information, chez l'homme, on estime que le nombre normal d'hématies est compris entre 4 et 5,7 millions par mm3 de sang. Chez la femme, il est plutôt compris entre 3,8 et 5,3 millions par mm3. On parle de polyglobulie lorsque ce nombre est anormalement élevé ; d'anémie lorsqu'il est trop bas.
A titre indicatif, les valeurs normales sont comprises entre 4 000 et 10 000 globules blanc/mm3. Le nombre de globules rouges (érythrocytes ou hématies) par volume de sang. Il diminue en cas d'anémie et augmente en cas de pertes liquidiennes (diarrhée, brûlures déshydratation).
En la matière, l'hémogramme a un double avantage : sécuriser la santé du DDS et garantir la qualité curative des produits sanguins cellulaires. Cet examen hématologique permet, en effet, d'évaluer la quantité et la qualité des trois lignées sanguines : les hématies, les leucocytes et les plaquettes.
Une leucémie peut être suspectée suite à une simple prise de sang, lorsque la numération formule sanguine (NFS) est anormale : l'analyse sanguine montre alors une baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes et de polynucléaires.
Quand le VGM diminue, les globules rouges sont plus petits que la normale (microcytose), comme cela se voit dans les carences en fer ou les thalassémies. La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) est la quantité moyenne d'hémoglobine contenue dans une hématie.
Lors d'un hémogramme, les valeurs de référence pour le taux d'hématocrite se situent : entre 40 % et 52 % chez l'homme ; entre 35 % et 47 % chez la femme ; entre 32 % et 45 % chez l'enfant.
L'hémoglobine est une protéine, dont la principale fonction est le transport du dioxygène dans l'organisme. Elle se trouve essentiellement à l'intérieur des globules rouges et est responsable de la couleur rouge du sang. La valeur normale est de 13.5 à 17.5 gr/dL chez l'homme et 12.5 à 15.5 gr/dL chez la femme.
Si l'anémie est à petits globules rouges (VGM bas : elle est dite microcytaire), elle fait suspecter une carence en fer ou une inflammation. Si le VGM est supérieur à 80 (normal ou haut), il demandera la mesure des réticulocytes, qui sont des formes jeunes de globules rouges, pour voir si l'anémie se régénère ou pas.
Les marqueurs de l'inflammation :
La vitesse de sédimentation (VS) et la CRP (C réactive protéine) sont des marqueurs de l'inflammation. Ces dosages correspondent à la production, par l'organisme, des protéines de l'inflammation dans le sang.
Cette analyse permet de connaître le nombre des globules rouges (hématies) ainsi que leur nature (volume, teneur en hémoglobine) ainsi que celui des globules blancs (leucocytes) et leur répartition en diverses catégories (neutrophiles, monocytes, basophiles, lymphocytes).
Connu sous l'appellation lymphopénie, il s'agit d'une maladie infectieuse entraînant un déficit immunitaire. Les personnes qui en sont atteintes ont un taux de lymphocytes inférieur à 1500/mm3.
(Leucocytose)
Le nombre de globules blancs (numération des globules blancs) est normalement inférieur à 11 000 cellules par microlitre de sang (11 × 10 9 par litre).
Le taux minimal d'hémoglobine requis pour donner du sang est de 125 g/l (12,5 g/dl) pour les femmes et de 130 g/l (13,0 g/dl) pour les hommes.
Le taux d'hématocrite est un reflet de la santé
Un taux élevé d'hématocrite peut signifier une production excessive de cellules sanguines suite à la prise de produits dopants. Par exemple, la prise d'érythropoïétine (EPO) augmente la quantité de globules rouges.
- Variations pathologiques : -> l'hématocrite diminue en cas de baisse du nombre ou du volume des globules rouges (anémie), mais aussi en cas d'augmentation du volume plasmatique (hémodilution comme au cours de la grossesse, dans les états œdémateux : cirrhose hépatique, insuffisance cardiaque...) ; -> l'hématocrite ...
L'anémie est une réduction anormale du taux d'hémoglobine dans le sang. Lorsque le nombre de globules rouges diminue, la quantité d'hémoglobine baisse aussi. Les tissus et les organes ne reçoivent alors plus une quantité d'oxygène suffisante. Privé de son “carburant”, le corps est affaibli car il fonctionne au ralenti.
C'est le taux moyen d'hémoglobine dans le volume occupé par les globules rouges dans le sang. Cet indice est obtenu en divisant le taux d'hémoglobine par l'hématocrite.
Si le VGM des hématies est supérieur à ces valeurs de référence, c'est le signe d'une anémie de type anémie macrocytaire, macrocytaire signifiant à grandes cellules. La cause la plus probable de cette variation de la taille des globules rouges est une carence en : vitamine B12 ; vitamine B9 aussi appelée acide folique.
Un faible taux de CCMH (hypochromie) correspond à une hémoglobine anormalement diluée dans les hématies : c'est le cas notamment des carences en fer ou des thalassémies.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Plusieurs examens sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer du foie et pour évaluer l'extension de la maladie. En présence de symptômes pouvant faire suspecter une atteinte du foie, le médecin va prescrire une échographie, afin de repérer un éventuel nodule, et une analyse de sang.