La détermination de l'
Pour caractériser le nez du vin, on hume d'abord le vin sans faire tourner le verre : c'est le 1er nez, qui permet de définir quelques arômes. On le sent une deuxième fois en l'aérant (on fait tourner le vin dans le verre), ce qui permet de libérer les arômes : c'est le 2ème nez.
Un bon vin a généralement une couleur brillante et intense. Par ailleurs, la couleur de la robe est un indice de l'âge du cru. Ainsi, pour les vins rouges, plus le teinte tire vers le rouge orangé plus le millésime sera vieux ; une robe plutôt violine sera le signe d'un jeune cru.
Pour analyser l'aspect d'un vin, il convient d'incliner votre verre. De cette façon vous pourrez visualiser dans un premier temps la limpidité de la robe du vin. Il s'agit de constater si vous pouvez voir votre main à travers le verre de vin, ou si au contraire, le vin est troublé à cause de particules en suspension.
Si on trouve quelques vins qui dépassent les 15%, cela reste rare pour deux raisons : les levures qui transforment le sucre en alcool ont souvent du mal à fonctionner dans un milieu qui contient plus de 15% d'alcool ; mais aussi parce que des vins "titrant" plus de 15% sont pénalisés fiscalement dans certains marchés.
Les tanins sont incolores, mais un autre type de polyphénol donne sa couleur au vin rouge (ou rosé) : ce sont les anthocyanes. Ce sont des pigments naturels qui se trouvent aussi sur la peau du raisin. Certains veulent simplifier le vocabulaire et regroupent anthocyanes, polyphénols et tanins sous le nom de tannins.
Ces domaines sont de fait considérés comme les meilleurs vins de Bordeaux, à l'instar des Premiers Grands Crus Classés Château Margaux, Château Latour, Château Mouton Rothschild, Château Lafite Rothschild et Château Haut-Brion (situé sur l'appellation Pessac-Léognan, une exception).
Pour les vins rouges, la robe est rouge aux reflets violacés pour un vin jeune, puis rouge cerise et enfin orangée voire tuilée pour les vins les plus vieux. – L'intensité de la couleur. La robe est-elle pâle, soutenue, foncée ou opaque ? Cet examen nous donne des indices sur la concentration et la maturité.
Penchez vous sur votre verre et inspirez : vous tirez votre première impression « le premier nez ». Vous pouvez déjà, si le vin est assez ouvert, distinguer certains arômes (floraux, minéraux, végétaux…); Si vous n'arrivez à détecter aucun arôme, le vin peut être dit « fermé », il faut alors le laisser s'aérer.
Un bon vin doit être bien dosé en tanins, en acidité et en alcool. Certaines personnes auront tendance à préférer un vin fruité, léger et d'autres un vin plutôt tannique, ayant du corps.
Le vin n'a pas une date de péremption mais bien un temps de garde qui lui est propre. Certains vins ne sont pas taillés pour la garde et se dégustent jeunes. En outre, les vins de garde sont ceux qui dévoilent la totalité de leur potentiel gustatif plusieurs années après leur mise en bouteille.
La robe d'un vin blanc peut adopter une dizaine de couleurs différentes, depuis le jaune-vert jusqu'au roux en passant par le jaune paille, les déclinaisons successives de l'or (vert, pâle, jaune, doré, vieil or) puis les teintes ambrées (ambré clair et foncé).
Il est conseillé de servir le vin un peu plus frais que trop chaud et ne pas oublier que, dans une pièce chauffée à 20°C le vin monte rapidement en température. De même, le simple contact avec le verre le réchauffe instantanément de 2 à 3°C. En cas de doute, l'utilisation d'un thermomètre peut se révéler bien utile.
Pour déguster le vin et bien utiliser notre outil de dégustation qu'est le palais, il existe un bon geste. Vous devez humecter vos papilles et « grumer » le vin. Vous allez ainsi faire circuler une gorgée de vin dans la bouche, puis bien en humecter la langue, puis aspirer par petites bouffées un fin filet d'air.
L'état de la bouteille fera la différence
Regardez tout d'abord l'étiquette. Sale, tâchée, déchirée, effacée, autant de défauts qui vont décoter les flacons. Ensuite, le niveau du vin. S'il est dans le goulot, c'est tout bon.
Afin de bénéficier du titre de « Grand cru », un vin doit obligatoirement provenir de l'une de ces quatre régions : l'Alsace, la Bourgogne, les vignobles de Bordeaux et la région de la Champagne.
Une chose importante également rentre en compte, c'est la brillance du vin : un vin terne, qui manque d'éclat, est un vin sur le déclin. Aussi, il faut regarder la robe du vin : si elle n'est pas limpide, cela signifie souvent qu'il y a eu une attaque microbienne, le vin n'est donc plus considéré comme bon.
Quand la fermentation touche à sa fin, les levures n'ont plus assez de sucre pour se nourrir et meurent. Elles tombent alors au fond de la cuve par gravité, et forment une voile jaunâtre que l'on appelle les "lies".
Les vins rouges ont d'abord et avant tout des arômes de fruits rouges. Les vins blancs ont souvent des arômes de fruits et de végétaux. À la vinification, l'élevage en futs de chêne ajoute des arômes de caramel ou de vanille.
Le plus commun : la fraîcheur du vin est associée à l'acidité du vin : Un vin blanc frais est un vin dont l'équilibre est légèrement dominé par l'acidité. C'est une qualité, le vin est bien équilibré sur un style frais.
Une très bonne bouteille de vin rouge, atteindrait quant à elle le prix moyen de 27,60€. Côté blanc, les prix sont classiquement un peu plus bas : 12,25€ pour un bon vin blanc, et 21,20€ pour un très bon vin blanc.
Si l'on veut rester classique et sans se tromper, on peut opter pour un vin de Bordeaux (comme un Pomerol, un Pauillac ou encore un Margaux) ou bien un Bourgogne (avec un Saint Aubin, un Côte de Nuits Saint Georges ou un Chassagne-Montrachet) et pourquoi pas un bon Côte du Rhône comme un Château-neuf-du-pape.
En terme de temps, il faut compter 2 à 4h pour les vins rouges les plus charpentés, 1h suffira pour les blancs et les rouges légers alors que les très vieux vins, les blancs devront être ouverts sur l'instant. Quant aux effervescents, ils doivent aussi être ouverts et déguster dans la foulée.