· Eruption cutanée, inflammation des articulations (arthrite), douleurs articulaires (arthralgies). Dans la plupart des cas, ces effets indésirables sont des signes de réaction allergique (hypersensibilité) au BCG. Dans certains cas, il peut être nécessaire d'arrêter le traitement.
Effets secondaires connus du vaccin contre la tuberculose
Par voie sous-cutanée, il peut provoquer une infection locale et se propager aux ganglions lymphatiques. Peu fréquents, les abcès mammaires et fessiers peuvent survenir en raison de la propagation des bactéries contenues dans le vaccin.
Comme le précise également le Pr Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations, d'autres raisons expliquent la décision de ne plus rendre obligatoire le BCG, comme « son efficacité qui n'est pas optimum et ses effets secondaires non négligeables.
Le BCG est un médicament d'immunothérapie, fait de bactéries atténuées. Il est envoyé dans votre vessie, ce qui veut dire par la voie intravésicale. Lorsque le BCG entre en contact avec les cellules cancéreuses, il cause un gonflement des tissus (réaction inflammatoire). Cela entraîne la mort des cellules cancéreuses.
Pronostic et espérance de vie
Dans la majorité des cas (70 à 80%) le cancer de la vessie est détecté à un stade précoce. Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic.
La cystectomie est suivie d'une dérivation urinaire afin de permettre l'élimination des urines de l'organisme. Trois types de dérivation sont envisageables en fonction de la situation du patient. Il s'agit de construire une vessie artificielle de toutes pièces, à partir d'un segment d'intestin (l'iléon).
Les cellules cancéreuses peuvent, par la lymphe, parvenir dans les ganglions proches de la vessie, puis en d'autres endroits de l'organisme. De cette manière, des métastases du cancer de la vessie peuvent apparaître dans les ganglions lymphatiques.
S'il est plus profond, s'il existe plusieurs polypes ou que le patient a tendance à récidiver, il relève du traitement par chirurgie de résection complétée par l'instillation d'un traitement endovésical (mitomycine, BCG, épirubicine…) dans la vessie afin d'éviter la récidive et la progression », précise le Dr Léon.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
On recommande de vacciner à la face externe du deltoïde gauche car c'est le lieu le plus souvent utilisé dans le monde et cela permet de savoir où chercher la cicatrice quand on veut savoir si un enfant a été vacciné par le BCG.
Cas général. La vaccination est recommandée à partir de l'âge de 1 mois, idéalement au cours du 2e mois, et jusqu'à l'âge de 15 ans chez tout enfant présentant un risque élevé de tuberculose.
Le BCG est un vaccin qui permet de protéger les nourrissons et les enfants contre les formes graves de la tuberculose. La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie, qui atteint le plus souvent les poumons mais qui parfois peut atteindre d'autres organes.
Les réactions graves au vaccin BCG sont très rares. Il peut s'agir de fièvre, de maux de tête ou d'un gonflement des ganglions lymphatiques à l'aisselle.
Quelles sont les recommandations pendant la grossesse ou l'allaitement ? Dans un communiqué du 7 avril 2022, l'ANSM préconise de différer de 12 mois après la naissance l'administration du vaccin BCG chez les enfants des mères traitées par infliximab pendant la grossesse ou l'allaitement.
Risque attribuable au vaccin
Une papule indurée apparaît de 2 à 3 semaines après l'administration du vaccin et est suivie, après 6‑8 semaines, d'une pustule ou d'une ulcération superficielle qui guérit dans les 3 mois et laisse une cicatrice de 4 à 8 mm au point d'injection. Cicatrice chéloïde chez 2‑4 % des personnes.
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Les polypes de la vessie sont le plus souvent superficiels et bénins (70 à 75 % des cas). Ils se manifestent par la présence de sang dans les urines. Mais face à ce symptôme, il ne faut pas tarder à consulter pour éviter qu'ils n'évoluent vers des formes plus sévères.
La cause principale des tumeurs de vessie est le tabac. Mais des personnes n'ayant jamais fumé peuvent développer une tumeur ou un polype de la vessie. Certaines tumeurs de vessie sont favorisées par l'exposition prolongée à des substances chimiques : certains colorants industriels, certains hydrocarbures.
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Dans les premiers temps post-chirurgicaux, pour éviter les fuites d'urine, les mictions doivent être régulières et rapprochées. La nuit, les réveils sont nécessaires pour éviter les accidents. Petit à petit, le patient apprend à reconnaître la sensation de pesanteur lorsque la néo-vessie est pleine.