La psychothérapie peut être efficace en complément pour traiter le délire, mais aussi une fois que la crise est passée, pour permettre à la personne atteinte de retrouver une sérénité et une vie socioprofessionnelle.
Si possible, proposez-lui plusieurs moyens de l'aider pour lui donner le sentiment de maîtriser la situation. Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier.
Les causes possibles des délires
Ce trouble peut être causé : Par un état dû à une maladie (psychique, tumeur cérébrale, certaines formes d'épilepsie, toutes les maladies neurocognitives sans exception).
Le signe le plus caractéristique est l'insomnie. Très souvent, dans les jours précédant la bouffée délirante, la personne ne dort plus ou très peu. Elle peut aussi avoir un comportement inhabituel ou ressentir une anxiété diffuse, qui peut se manifester par de la tristesse ou une certaine exaltation.
Le délire se décrit selon différents traits : ses mécanismes (délire d'interprétation, hallucinations ou illusions, construction d'un scénario imaginaire, etc.), plusieurs d'entre eux étant souvent associés ; ses thèmes (délire de persécution, mégalomanie, délire mystique ou prophétique, jalousie, autoaccusation, ...
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les personnes qui vivent un épisode psychotique aigu peuvent parfois être violentes. Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
Parmi ces facteurs, on trouve des chocs émotionnels : deuil, échec professionnel ou scolaire, séparation conjugale, accident, accouchement, surmenage. Mais également la prise de toxiques comme l'alcool, les drogues (LSD, cocaïne, amphétamines..) ou de médicaments (antidépresseurs, corticoïdes, antituberculeux..).
Le trouble délirant est caractérisé par une ou plusieurs croyances erronées auxquelles la personne se tient fermement, qui persistent pendant au moins 1 mois.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
La confusion mentale est un syndrome clinique fréquent caractérisé par désorganisation aigue de l'ensemble des fonctions cognitives et comportementales, mais n'étant pas due à des lésions structurelles du cerveau.
Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. 2. Agitation mêlée de paroles incohérentes due à une forte élévation de température.
Plus de deux personnes sur trois atteintes de psychose dans le monde ne bénéficient pas de soins de santé mentale spécialisés. Il existe plusieurs possibilités de prise en charge efficace de la schizophrénie et au moins un patient sur trois pourra se rétablir complètement.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Mesures à adopter pour maintenir une bonne santé mentale
Prenez le temps de bien manger. Assurez-vous de dormir suffisamment. Bougez ou faites de l'exercice tous les jours. Faites des activités favorisant la détente et le bien-être (yoga, exercices de méditation et de respiration, activités créatives ou artistiques).
Sa symptomatologie recouvre les manifestations suivantes : des idées délirantes, des hallucinations, un discours désorganisé, un comportement désorganisé ou catatonique.
"Plutôt qu'une maladie, les hallucinations sont davantage un symptôme de troubles potentiellement graves (tumeur cérébrale, psychose, toxiques, effets secondaires de médicaments…) nécessitant en premier lieu l'avis urgent d'un médecin afin d'en préciser la cause", note le Dr Malekpour.
Utiliser les méthodes des guérisseurs africains. Les scientifiques américains ont étudié la synthèse de deux alcaloïdes (molécules d'origine végétale) présents dans différentes plantes : la serpentine et l'alstonine qui auraient des vertus antipsychotiques et seraient capables de soigner certains troubles nerveux.