La scolarisation est le moyen le plus sûr de lutter contre le travail des enfants. Un enfant qui va à l'école est un enfant qui sort de la pauvreté. Devenu adulte, il pourra avoir un travail avec un bon salaire, et à son tour, envoyer ses enfants à l'école.
Le protocole préconise des plans d'action nationaux pour lutter contre le travail forcé, consistant notamment à renforcer l'inspection du travail et la protection contre les recruteurs sans scrupules, et à sanctionner les trafiquants d'êtres humains.
Les conditions de travail des enfants sont néfastes pour leur santé : ils peuvent se blesser avec des outils inadaptés à leur âge, subir les conséquences de la manipulation de substances toxiques, porter des charges lourdes qui nuisent à leur développement physique…
Il existe plusieurs façons de participer à la lutte contre le travail des enfants, que ce soit en adoptant des habitudes de consommation éthiques, en aidant à envoyer des enfants à l'école ou en aidant l'UNICEF à s'attaquer à la racine du problème. Chaque enfant, sans exception, a le droit d'avoir une enfance.
La révolution industrielle a amplifié ce phénomène en demandant plus de main d'oeuvre. Mais les enfants souffraient tellement qu'ils devenaient inaptes au travail, le travail des enfants a donc commencé à être limité puis abolit grâce à la Loi Jules Ferry qui impose l'école pour tous en 1882.
La définition du travail forcé
D'après la Convention (No. 29) sur le travail forcé, 1930 , le travail forcé ou obligatoire désigne: «tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré».
Cinq formes en ont été décrites dans la Conférence générale de 1930 du Bureau international du travail : les réquisitions de main-d'œuvre, les prestations, le travail des conscrits, le travail pénal, les cultures obligatoires.
Français : Fac-simile de la Loi N° 46-645 tendant à la suppression du travail forcé dans les territoires d'outre-mer, votée le du 11 avril 1946 au parlement français. Rapporteur Félix Houphouët-Boigny.
E. M'B. : Les colonisations donnent naissance à des formes de travail très spécifiques que nous finirons par appeler le « travail forcé* ». Celui-ci apparaît à partir des années 1880 pour être progressivement légalisé au cours des deux décennies suivantes.
La naissance du travail forcé
Même si certaines analogies demeurent entre ces deux termes, il convient de distinguer ces deux catégories pour rappeler comment le travail forcé – c'est-à-dire le recrutement par la force de travailleurs non libre – a été légitimé par les coloniaux au nom de l'abolition de l'esclavage.
Ils ingèrent des aliments avariés et manipulent des déchets toxiques. Ils risquent de se couper et de contracter le tétanos en plus de subir des déformations du squelette dues à la manutention de lourdes charges et s'exposent aux morsures des rats.
Le travail contraint est un concept général qui embrasse plusieurs formes d'exploitation de main-d'œuvre. Parmi ces formes, on trouve la servitude, le travail temporaire obligatoire, la dépendance, l'assujettissement, la corvée et, peut-être, l'esclavage.
1. Activité de l'homme appliquée à la production, à la création, à l'entretien de quelque chose : Travail manuel, intellectuel. 2. Activité professionnelle régulière et rémunérée : Vivre de son travail.
On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
Lupanars, mères maquerelles, proxénètes... La société antique reconnaît le rôle social de la prostitution. À quelques brillantes exceptions près néanmoins, femmes et hommes qui se vendent sont méprisés et confinés aux marges de la cité.
En structurant les activités quotidiennes, le travail nous aide à percevoir le temps. En dissociant le temps du travail et celui du repos, nous sommes en mesure d'organiser notre journée, notre semaine et notre année.
"Le travail rend libre" : provocation nazie inscrite à l'entrée des camps de concentration, notamment celui d'Auschwitz. Le travail rend libre, à condition que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.
Il est important de savoir que le travail rend libre comme il peut également aliéner l'homme. Tout dépend donc de nous. Le travail a permis à l'homme de se libérer de la nature, de se sociabiliser et d'emmagasiner des connaissances, donc de devenir quelqu'un de meilleur.
2°) Le travail est aliéné lorsqu' « il n'est pas la satisfaction d'un besoin mais seulement le moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail ». C'est le cas lorsqu'il s'impose dans sa seule dimension de contrainte vitale.
Le travail constitue pour un jeune le meilleur moyen pour la satisfaction de ses besoins psychologiques, sociaux et économiques.
4 - La capacité à travailler en groupe
Si vous préférez travailler en solitaire, que vous avez tendance à vous isoler pour mieux vous concentrer ou que vous vous sentez mal à l'aise dans un groupe, il vous sera très difficile d'exercer l'un des métiers de la petite enfance…
- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre.
A l'échelle mondiale, 5,5 millions de mineurs (26%) seraient soumis au travail forcé. C'est toutefois en Europe centrale et orientale et dans la Communauté des états indépendants (CEI) que le nombre de victimes pour 1.000 habitants est le plus élevé, avec respectivement 4,2 et 4 pour 1.000 habitants.
De même, le maître a des devoirs envers son esclave : le nourrir, le vêtir et le loger. Les privations sont le châtiment le plus courant, mais les coups, les mutilations, ou même, à certaines époques, la mort, peuvent être pratiqués en toute impunité.