Pour pouvoir obtenir une double combustion, la température moyenne au sein de la chambre de combustion doit être de 600 °C. Cela permet au gaz de s'enflammer correctement. Le poêle à bois à post combustion doit aussi disposer d'un foyer étanche.
Le principe de la postcombustion est d'injecter du kérosène, via un canal prolongeant la tuyère du turboréacteur, dans les gaz d'échappement, qui s'enflamment alors spontanément sous l'effet de la chaleur.
La triple combustion permet de brûler les particules et les gaz contenus dans les fumées. Elle améliore le rendement de votre insert, économise du bois et rend la combustion plus propre. Les organes de manœuvre discrets et faciles d'utilisation privilégient la vision panoramique du feu.
Ainsi, la première étape de la combustion va consister à sécher les bûches jusqu'à ce que le taux descende à environ 10 % d'humidité. Plus simplement, il s'agit du moment où une fumée blanche se dégage, juste avant l'apparition des premières flammes. Ce phénomène de séchage intervient généralement entre 150°C et 250°C.
Une fois que vous avez chargé votre poêle ou cheminée avec du bois de chauffage classique ou du bois densifié, et que ça brûle bien, il vous suffit de recouvrir vos bûches de cendres. La cendre permettra au bois de se consumer lentement et il vous restera de la braise le lendemain matin.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Le bois est en effet constitué de 80% de composants volatiles. Le vrai feu commence donc avec la combustion des gaz produits, à environ 225°C (température d'inflammation) et la libération simultanée de chaleur. Pour cela, une quantité suffisante d'oxygène est nécessaire.
Pour un poêle à bûches cette température pourra varier entre 300°C et 450°C alors que pour un poêle à granulés, elle ne dépassera pas les 210°C.
Principe de la double combustion du bois
Un poêle à double combustion présente une seconde arrivée d'air. Celle-ci assure l'alimentation en comburant qui va permettre au gaz de s'enflammer. Lorsque les gaz brûlent, un maximum d'énergie et donc de chaleur est produit.
Ainsi, avec ses deux puissants moteurs M-88 de la Snecma, le Rafale brûle environ de 110 litres de carburant par minute lorsque l'on pousse ses moteurs à plein régime. Cette consommation grimpe à près de 350 litres par minute lorsque la postcombustion est enclenchée.
Par sa conception, le turbopropulseur obtient le maximum d'énergie possible pour faire tourner l'arbre de l'hélice, les gaz d'échappement ayant une température relativement faible et une vitesse d'éjection très réduite. Cette rotation de l'arbre moteur est renvoyée vers l'hélice au travers d'un réducteur mécanique.
Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre. Ce dernier est le champion des beaux feux. Il s'allume facilement, dure longtemps, produit beaucoup de braises et passe pour le bois de chauffage par excellence.
Pour cela, c'est simple : une fois que votre cheminée ou votre poêle présente un beau feu, recouvrez les bûches de cendres. Ainsi, ces dernières se consumeront moins vite et les braises seront toujours présentes au petit matin !
Ce dérivé du pétrole est un liquide inflammable qui brûle et continue à brûler très facilement. Même à des températures aussi basses que -40°C, l'essence peut libérer suffisamment de vapeur, formant un mélange qui brûle dans l'air.
Généralement, le bois s'enflamme à une température située entre 250 et 300 °C. Après l'inflammation, le bois se met à se carboniser d'environ 0,8 mm par minute.
La partie bleue ne contient que du gaz qui brûle. En bas, les parties rougeoyantes du bois s'appelle les braises. Elles ne sont faites que de matières solides. Elles aussi brûlent en dégageant beaucoup de chaleur, c'est pour cette raison qu'elles sont rouges.
Les bois provenant de feuillus durs sont ceux qui produisent le plus de chaleur et brûlent le plus longtemps. Ces bois sont donc à privilégier, pour profiter d'un beau feu, sans devoir remettre des bûches sans cesse : chêne, hêtre et charme, mais également orme, frêne, érable…
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Les bois de chauffage humides : non seulement, il a un pouvoir calorifique faible, mais en plus, il encrasse énormément votre installation ; Les résineux : dans cette catégorie, on peut citer le peuplier, le bouleau, le platane, l'épicéa, le sapin, le pin, le mélèze.
Qu'est-ce qu'un bon tirage ? Le tirage doit être le plus stable possible. Il ne doit pas être trop fort, ni insuffisant. S'il est insuffisant, il y a risque de refoulement à l'intérieur de l'habitation.
Pourquoi allumer par le haut ? L'allumage par le haut a plusieurs avantages : Plus écologique : au lieu de s'en aller directement dans le conduit de cheminée (avec un allumage classique), les fumées (donc les particules polluantes) seront captées et consommées par le feu qui les surplombe.