Il est important de le rassurer par des mots et des gestes tendres. Il est préférable d'éviter la négation "Ne fais pas ci, ne fais pas ça", mais plutôt dire à l'enfant ce qu'il a le droit de faire. Exemple : "Ne traverse pas la route" > "Reste de ce côté de la route, c'est moins dangereux."
Formulez rapidement votre désaccord.
N'attendez pas d'être « à bout » avant de dire à votre enfant que son comportement est inacceptable. Dites-le-lui avec calme de manière claire, dès qu'il adopte un mauvais comportement. Répétez moins et agissez plus vite, sans recourir à la menace.
Parlez fermement mais gardez votre calme. Expliquez-lui les règles qu'il enfreint calmement mais tout en étant ferme. Pour vous aider, vous pouvez écrire ces règles et les afficher dans un endroit visible. S'il fait quelque chose de mal ou enfreint ces règles, rappelez-lui calmement les limites, sans lui crier dessus.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Etre ferme c'est le respect du cadre, des règles de vie, du monde de l'adulte et de ce qu'impose la situation. Etre bienveillant c'est le respect du monde de l'enfant et des étapes de son développement. Etre les 2 à la fois c'est le gage d'une autorité qui sera posée de façon juste et qui sera acceptée par l'enfant.
Pourquoi poser des limites à notre enfant ? Les enfants ont besoin d'un cadre et de limites. Cela permet d'assurer leur sécurité physique car les jeunes enfants n'ont pas conscience des dangers qui les entourent. Ces règles sont aussi rassurantes et sécurisantes, surtout quand elles sont appliquées avec constance.
Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
De la même manière, il est inutile de punir son enfant avant l'âge de 2 ans, il faut le faire lorsqu'il est en capacité d'être responsabilisé et il faut privilégier une punition-réparation, par exemple s'il jette son repas au sol, il faut le faire nettoyer sa bêtise, cela l'aidera à comprendre qu'il ne doit plus ...
Les enfants qui s'ennuient cherchent à s'occuper ou à compenser leur ennui. Canaliser ces réactions peut s'avérer très utile.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Un joli poulailler pour les poules, un clapier pour les lapins et les canards n'ont besoin que d'un petit espace couvert, une niche de chien fait par exemple très bien l'affaire. Vos animaux devront avoir une mangeoire et un abreuvoir avec de l'eau fraîche et propre toujours à disposition.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Pour mieux gérer un enfant têtu, vous devez lui poser un ultimatum. Il prendra en compte le fait qu'il doit vous écouter, c'est aussi une façon pour qu'il prenne ses responsabilités. D'ailleurs, tant que ses demandes sont raisonnables et sans dangers, vous pouvez le laisser faire.
Dès l'âge de 3 ans, l'enfant commence à mieux comprendre les règles, et peut donc être sanctionné s'il ne les respecte pas. La méthode du retrait donne souvent de bons résultats à cet âge-là : elle consiste à demander à votre enfant de s'isoler dans une pièce pour réfléchir calmement à ses actes…
Aidez votre enfant à exprimer ses émotions par des mots et à vous dire comment il se sent. En l'encourageant à parler de ce qu'il ressent, vous pouvez l'aider à mieux contrôler ses émotions et à ne pas se laisser dépasser par celles-ci. Faites preuve de patience et faites des efforts pour maîtriser votre frustration.