Un point essentiel à travailler avec les élèves est « apprendre à apprendre ». Un encart « Dans la classe » montre quel bon emploi on peut faire des élèves qui travaillent vite et bien. Il est en tout cas essentiel de varier les formes d'apprentissage en valorisant d'autres formes de savoirs.
- Communiquer ! N'hésitez pas à communiquer avec votre enfant pour qu'il comprenne ce que vous dites, parce que votre inquiétude pour son avenir est souvent secondaire pour lui ! Il faut essayer de lui donner envie de travailler, car il saura que ça lui apporte quelque chose.
Les quatre principaux indicateurs de la motivation scolaire sont : le choix, la persévérance, l'engagement et la performance. Ces indicateurs, contrairement aux sources de la motivation qui déterminent le niveau de motivation de l'élève, sont des conséquences de la motivation (2).
Décortiquez les efforts (pédalage, guidon), faites-lui parler de sa stratégie : «Comment as-tu fait ?» Et s'il tombe, il remonte ! Dites-lui tout ce que cela va lui apporter. Imposez-lui au moins un sport. C'est le domaine par excellence où l'on apprend à persévérer et où l'intérêt se développe en le faisant.
Comment Inciter Son Enfant à Travailler ? Dans un premier temps, verbalisez. Portez de l'intérêt à ses occupations, à ce qu'il réalise à l'école, ce qu'il aime et ce qu'il aimerait. Montrez-lui que ce qu'il fait vous intéresse lorsqu'il n'est pas à la maison, et instaurez un dialogue avec votre enfant.
Changer la pédagogie
L'objectif d'acquisition par tous les élèves du socle commun de connaissances, de compétences et de culture à l'issue de la scolarité obligatoire réclame le renforcement de la priorité donnée à l'école primaire, et la poursuite de l'effort en cours dans l'éducation prioritaire.
Avant le travail en groupe, le professeur doit préparer et préciser aux élèves le matériel qui sera nécessaire, leur définir le ou les objectifs à atteindre et leur donner les consignes de l'activité. En effet, sans but les élèves ont du mal à comprendre ce que l'on attend d'eux.
Certains enfants, en opposition au maître, refusent de lui faire plaisir, ne travaillent donc pas. D'autres trouvent trop difficiles les consignes passées et s'enferment dans du refus.
Les trois stratégies d'apprentissage les plus célèbres sont les stratégies mnémoniques, structurelles et génératives.
Il est nécessaire pour impliquer l'élève dans son apprentissage de s'appuyer sur sa curiosité et de susciter une attitude de questionnement permanent par rapport aux savoirs. Il convient de l'installer dans une position de recherche pour construire à partir de ses attentes son savoir et ses savoir-faire.
Impliquer l'élève dans le processus d'apprentissage est impératif afin de promouvoir sa réussite scolaire. Entrant dans le cadre d'une pédagogie active, cette méthode permet à l'élève de construire ses savoirs au moyen de situations de recherche.
Posez vos limites et soyez clair : demandez-lui sans détour si son souhait est que vous n'interveniez plus ou si, au contraire il a besoin d'aide, voire de soutien extérieur, pour remonter la pente. Mettez-le au pied du mur. Il n'est pas question de ne plus l'accompagner, mais de le mettre face à ses responsabilités.
Le sens de l'effort se développe lorsqu'à la fin du travail, la personne éprouve un plaisir intense. Lorsqu'elle aura pris conscience du bonheur qui peut suivre l'effort, celle-ci n'hésitera pas, la prochaine fois, à fournir l'énergie nécessaire pour atteindre ce plaisir.
La valorisation des élèves passe par le respect de leurs émotions et de leurs sentiments. Il s'agit donc d'installer un climat de classe le permettant (Voir Émotions). C'est lié au fait que les encouragements et compliments adressés puissent être ressentis comme authentiques par l'élève.
Ne rien faire, résister aux choses qu'on leur demande leur donne l'impression d'avoir le dernier mot. Vu sous cet angle, on ne gagne rien à gronder son enfant et à le traiter de paresseux. Une telle attitude, en effet, ne peut qu'augmenter sa volonté de vous résister.
Donc, le premier rôle de l'enseignant est d'écouter et de respecter les contributions individuelles de ses élèves. Il valorise la prise de parole qui cherche à comprendre. Il ne cherche pas à dire, mais à faire dire. Le premier réflexe doit être d'inclure les étudiants dans les discussions et les échanges sur un sujet.