Le régime moteur idéal d'un moteur essence se situe entre 2 000 et 2 500 t/min. Il est donc recommandé de passer la vitesse supérieure lorsque le compte-tours affiche entre 2 300 et 2 800 tours minute.
Les pneus sont la 1ère cause mécanique de surconsommation. S'ils sont spécialisés « Hiver » ou pire, « Tous terrains », leur plus forte lamellisation augmentera la consommation de carburant. Remontez vos pneumatiques d'été ou 4 saisons dès que possible et choisissez-les pour réduire la consommation.
L'air froid est plus dense
Il brûle un mélange très précis d'air et d'essence. La température et la composition de l'air évoluent tout au long de l'année. L'air froid en hiver est plus dense que l'air chaud en été. Le carburant, également plus dense en hiver, fait aussi augmenter la consommation.
Pour une conduite économique, diminuez la vitesse de votre véhicule de 10 km/h. Selon l'association Prévention routière, rouler à 120 km/h au lieu de 130 permet d'économiser jusqu'à 5 litres de carburant. Et vous ne perdrez qu'une vingtaine de minutes sur un trajet de 600 km par exemple.
Au-dessus de 80km/h la consommation croît de manière exponentielle. D'après les estimations de la Sécurité Routière, rouler à 80 au lieu de 90km/h vous permet d'économiser 120€ de carburant par an. Surtout pour les gros rouleurs !
Taille des pneus et consommation de carburant
La consommation de carburant est aussi impactée par la taille des pneus. Plus les pneus sont larges, plus la zone de contact sur la route est importante, et la résistance au roulement sera forte. Résultat : la consommation de carburant est plus élevée.
Avec la clim, la consommation augmente de 0,4 litre supplémentaire pour 100 km sur route et autoroute et de 2 litres pour 100 km en ville pour les véhicules les plus récents. Soit une surconsommation de 1 litre pour 100 km en moyenne, estimait en 2020 l'ADEME (Agence nationale de la transition écologique).
Les voitures sont responsables de 54% des émissions de CO2 produites par les transports routiers. Rouler moins vite consomme moins car quand on accélère on fait tourner le moteur plus rapidement et il va avoir besoin d'une plus grande quantité d'énergie et donc d'une consommation plus importante.
Vous pouvez également surveiller le cadran tour/minute de votre véhicule, pour vous assurer que l'aiguille ne tombe pas trop bas. Le fait de conduire en sous-régime peut être très mauvais pour votre moteur, et en causer l'usure prématurée. Conduisez avec prudence, et patience !
Adoptez une conduite souple. Démarrez en douceur et passez sans attendre le rapport supérieur pour éviter les sur-régimes, qui occasionnent une surconsommation de carburant de 20 %. Anticipez les ralentissements : utilisez le frein moteur plutôt que la pédale de frein. Réduisez encore votre vitesse.
À l'inverse, si l'on roule à une vitesse raisonnable de 100 km/h sur l'autoroute en parcourant le maximum de kilomètres, la consommation sera excellente. Par exemple (52 litres X 100) / (1450-750) = 7,4 litres / 100 km.
Rappelez-vous qu'une trop grande quantité de carburant peut entraîner un débordement par temps chaud ; un liquide, ça se dilate. Enfin, dernier argument : remplir à ras-bord peut entraîner des problèmes sur le tuyau de dégazage du réservoir qui évacue les vapeurs d'essence. Des réparations à prévoir.
Peu de conducteurs en ont conscience, mais contrairement aux idées reçues, rouler au point mort ne permet pas de réaliser de réelles économies de carburant.
Pour connaître votre consommation de carburant pour 100 kilomètres, faites le calcul suivant : (nombre de litres de carburant X 100) / nombre de kilomètres parcourus. Réalisez cette expérience plusieurs fois, lors de trajets que vous avez l'habitude d'effectuer au quotidien.
Sa consommation est estimée entre 500 à 3000 watts en fonction des conditions climatiques. À titre de comparaison, 20 000 watts sont nécessaires pour faire rouler un véhicule électrique à une vitesse de 130 km/h. Le chauffage et la climatisation réduisent alors, dans le pire des cas, l'autonomie de 10 à 15 %.
Sur route ou autoroute, il convient d'anticiper les ralentissements et d'utiliser au maximum le frein moteur. Les systèmes d'injection (sur tous les moteurs depuis la fin des années 1990) permettent en effet de ne rien consommer en phase de décélération, lorsque l'accélérateur est relâché.
Concrètement, une climatisation réversible consomme 25 à 40 % de moins qu'un appareil de chauffage classique.
La palme revient à la Hyundai Ioniq Blue hybride avec 3,99 l/100 km relevés par l'EPA dont il faut souligner la relative justesse des mesures en comparaison des conditions réelles.
La surconsommation désigne un niveau de consommation situé au-dessus de celui des besoins normaux ou d'une consommation moyenne. Au-delà d'un certain seuil, la surconsommation est un facteur de surexploitation de ressources naturelles, pas, peu, difficilement, dangereusement ou lentement renouvelables.
Elle a également changé de couleur. L'essence dégradée s'enflamme moins facilement ou pas du tout, selon le niveau de dégradation. L'oxydation peut aussi occasionner la formation de rouille à l'intérieur du réservoir à essence s'il est en métal.
Que votre véhicule fonctionne au diesel ou à l'essence, il est conseillé de changer de vitesse : Entre 2000 à 2500 tours/minute : passez à la vitesse supérieure pour accélérer. Entre 1500 et 1000 tours/minute : passez à la vitesse inférieure pour ralentir.
En moyenne, la consommation actuelle des voitures Diesel en France est d'environ 6 L/100 km. Elle est plus importante pour les voitures essence, pour qui elle reste supérieure à 7 L/100 km.
Pas une grosse conséquence sur votre portefeuille donc, mais l'important est ailleurs. Selon les études, rouler à 110 km/h permet de réduire de 25% les émissions de CO2 sur un trajet.