Les vers de terre sont hermaphrodites et leur reproduction est généralement sexuée. Deux individus adultes s'échangent leurs spermatozoïdes et après quelques jours, le clitellum sécrète un cocon de mucus qui sort au niveau de la tête, entraînant avec lui les spermatozoïdes et les œufs qui vont se féconder.
Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
Certains vers de terre comme Lumbricus terrestris peuvent théoriquement vivre jusqu'à 6 ans. Cependant ils sont victimes d'une forte prédation et ils meurent souvent jeunes car ils n'ont aucun moyen de défense.
Un lombricide est un pesticide, de la famille des biocides, permettant de détruire les vers de terre (lombrics). Lombricide est aussi le nom donné à une famille taxonomique (celle des vers de terre).
Des chercheurs pensent que les vers de terre sortent de terre lorsqu'il pleut pour s'accoupler ou migrer vers un autre bout de terrain. C'est plus facile de faire ces activités hors de leurs tunnels de terre. Et puisqu'il pleut, l'humidité de leur peau est garantie!
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Ils vivent principalement sous terre pour éviter la lumière solaire car celle-ci enlève l'humidité de leur peau. Ils meurent rapidement s'ils sont exposés au soleil pendant une longue période. Les vers de terre ont besoin d'un milieu humide pour la diffusion des gaz à travers leur peau.
Il pleut, il mouille !
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
Qu'est-ce que mangent les vers de terre ? L'alimentation des vers de terre est principalement constituée de végétaux en décomposition (herbes, feuilles, débris végétaux), riches en cellulose, mais aussi de bactéries et champignons, .
Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans ! Eisenia foetida s'accouple plus souvent et forme environ 140 cocons par année, chacun donnant naissance à plusieurs vers.
On entend parfois dire que si l'on découpe un ver de terre en deux, les deux moitiés vont repousser et donner, à terme, deux vers de terre en bonne santé. Certains disent même que l'on peut découper un ver en trois, quatre, ... et obtenir autant de petits vers vivants. Tout cela est malheureusement faux !
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs.
Les vers de terre sont capables de modifier la porosité du sol à différentes échelles, de la micro à la macroporosité du sol. Les vers de terre participe à la création de microporosité (inférieur 0,006 mm de diamètre) du sol dans leurs turricules et ainsi améliorent la rétention en eau dans le sol.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Quelles sont les différences entre un ver de terre et un lombric ? Le lombric est un genre de ver de terre, le ver de terre est communément appelé lombric. Lumbricus terrestris est le nom latin d'une grande famille lombric qui vit dans la terre. Le lombric terrestre commun est la plus grande espèce dans le genre.
Parfois appelés vers de compost, on les reconnaît facilement à leurs anneaux très distincts et leur couleur rougeâtre. Ils sont fins et petits, vivent en surfaces dans les premiers centimètres du sol mais surtout en forêt, dans la litière, dans les excréments d'herbivores ou bien dans les tas de déchets organiques.
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
L'image suivante illustre l'anatomie d'un ver de terre:
La bouche est surmontée d'un lobe saillant en forme de langue, le prostomium (figure 1). Les vers de terre utilisent leur prostomium pour « percevoir » l'environnement qui les entoure.
Ils ne possèdent également pas de véritables yeux mais des. s placées à l'avant et à l'arrière de leur corps. Ces cellules photosensibles permettent de percevoir les variations de luminosité. Les vers de terre ont aussi un sens du toucher et de la gravité qui les aide à s'orienter dans leur système de galeries.
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Il respire par la peau ! Sur une grande partie de son corps, elle est extrêmement fine. On appelle cela une respiration cutanée. Cependant il faut que la peau reste humide pour que l'oxygène de l'air se mélange et puisse passer (on dit diffuser) à travers sa peau.
Ils communiquent avec les vaisseaux médians.