Des précautions à prendre. À retenir, donc, pour ceux qui ont tendance à s'étouffer : manger plus lentement, mastiquer davantage notamment les aliments pointus ou secs comme les biscottes, les noix, le maïs soufflé... et parler moins en mangeant.
Soutenez son thorax avec une main et penchez son corps vers l'avant pour que l'obstacle puisse sortir de la bouche sitôt dégagé. Avec le plat de l'autre main ouverte, donnez-lui 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les omoplates. Cessez dès que la personne tousse ou respire de nouveau.
Mal de dents, mauvais état bucco-dentaire, dentier de la personne âgée mal ajusté Difficultés à avaler, gêne à la déglutition, déglutition difficile, bouche très rouge ou au contraire très blanche. Toux au cours du repas.
Dormir en bonne position
Il est conseillé pour des raisons anatomiques de dormir sur le côté afin d'élargir au maximum les voies respiratoires. Surélever légèrement la tête du lit peut aussi permettre d'éviter les apnées.
Signes de l'étouffement
La victime est dans l'incapacité de parler ou de pleurer ; Elle ne produit aucun son de respiration ; Elle a la peau rouge ; Elle a les lèvres et les gencives bleues ; Elle a un regard paniqué ; Elle porte ses mains à sa gorge : c'est le signe universel d'étouffement.
La fausse route se traduit lors de la phase œsophagienne. En effet, l'aliment ou le liquide avalé passe dans les voies respiratoires (trachée), au lieu de se diriger dans le tube digestif (œsophage).
La peur de vomir (émétophobie) et la peur de s'étouffer en avalant (phagophobie ou phobie de la déglutition) peuvent entraîner des troubles des conduites alimentaires (TCA) aigus voire chroniques (durant parfois plusieurs mois ou années). L'enfant qui en souffre a une anticipation anxieuse du fait de manger.
Conseils pour éviter les fausses routes : Installer la personne dans une posture adaptée : assise/semi-assise, tête inclinée vers l'avant. Favoriser un environnement calme et sans distraction ou sollicitation, ne pas brusquer la personne. Vérifier régulièrement que la bouche est vide.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
Si vous êtes seul et que vous vous étouffez, vous pouvez essayer la méthode de Heimlich avec votre propre poing, ou en utilisant le dossier d'une chaise ou le coin d'un meuble. Elle est cependant un peu moins efficace. Vous pouvez aussi tenter de simuler la toux, même si l'air n'entre pas dans vos poumons.
Vous ne devez surtout pas taper dans le dos. Cela risquerait d'aggraver la situation, le corps étranger pourrait se déplacer et bloquer complètement l'arrivée de l'air dans les poumons. Laissez la victime tousser jusqu'à l'expulsion de l'objet obstruant.
Parmi les facteurs à l'origine de la dysphagie œsophagienne, citons : l'achalasie de l'oesophage : le sphincter inférieur (qui est un muscle) de l'oesophage ne se relâche pas suffisamment pour laisser passer la nourriture vers l'estomac.
"Il est tout à fait possible de faire une fausse route avec un liquide quel qu'il soit", confirme le Dr Eric Allamagny. "Le liquide va alors se diriger vers les voies respiratoires au lieu d'aller vers l'œsophage. L'organisme va déclencher une toux réflexe qui va permettre au patient d'expulser le liquide".
Contrairement a un solide, la gorgée de liquide ne sera pas obstructive et s'écoulera vers le fond des bronches et ne génera pas la respiration une fois le liquide passé. Par contre, il peut y avoir des lésions secondaires (noyade en eau douce) et ce sera a bilanter.
Ouvrir sa gorge. Penchez votre tête à 45 degrés en arrière. Essayez de faire en sorte que le passage de votre gorge soit presque vertical. Penchez suffisamment votre tête pour que la gravité seule pousse l'eau dans votre gorge.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
Manœuvre de Heimlich
C'est là que le docteur Heimlich a créé cette technique assez intuitive : il s'est mis derrière le patient, l'a enlacé avec ses deux mains et, avec son poing fermé, a appuyé juste en-dessous du sternum, au niveau de l'estomac.
Buvez un peu d'eau afin de lubrifier les parois de la gorge. Penchez légèrement la tête vers l'arrière et placez le comprimé sur l'arrière de la langue. Prenez une gorgée d'eau. Avalez en abaissant lentement le menton.
Une difficulté à avaler des aliments et des liquides s'appelle la dysphagie. Elle vient d'une faiblesse des muscles de votre gorge et de votre bouche que vous utilisez normalement pour déplacer les bouchées de nourritures et les gorgées de liquides. Elle peut aussi venir d'une perte de la sensibilité dans la bouche.
Le blocage peut être attribuable au relâchement des muscles de la gorge ou de la langue, à une mauvaise posture, à des voies aériennes étroites, à une déviation du septum nasal, à une langue de grande taille, à une respiration diaphragmatique inadéquate ou à un excès de tissus graisseux dans la gorge.
Légèrement surélevée : la meilleure position en cas de rhume
L'idée est de dormir en position inclinée plutôt qu'allongée : cela permet d'atténuer la pression sur les sinus et de dégager les voies respiratoires. Résultat : on respire mieux et l'endormissement est facilité.
La dysphagie est une gêne ou une douleur ressentie lorsque l'on avale les aliments. C'est une sensation de blocage des aliments dans l'oesophage lorsque l'on mange. Au départ, la gêne se fait sentir avec des aliments solides puis lorsque la maladie évolue, les liquides aussi ont du mal à passer.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.