Des précautions à prendre. À retenir, donc, pour ceux qui ont tendance à s'étouffer : manger plus lentement, mastiquer davantage notamment les aliments pointus ou secs comme les biscottes, les noix, le maïs soufflé... et parler moins en mangeant. Ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire.
Le traitement le plus adapté es un suivi psychologique, basé sur la Thérapie Cognitivo-Comportementale, dont l'objectif est d'accompagner le patient à modifier ses pensées et comportements. Il faut se mettre en situation progressivement.
Quelles sont les causes de la dysphagie ? La difficulté à avaler peut être tout à fait occasionnelle : quand on mange trop vite ou que la nourriture n'est pas suffisamment mâchée, ou en cas de pharyngite, par exemple. Mais cela peut aussi être lié à des causes plus graves, qu'il convient de découvrir rapidement.
La personne ne doit pas manger allongée : le buste doit être relevé, en position assise. La tête doit être inclinée vers le bas, afin de protéger naturellement les voies aériennes (voir schéma ci-dessous). De même, il est important de maintenir la position assise après la prise alimentaire pendant au moins 30 minutes.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
Mal de dents, mauvais état bucco-dentaire, dentier de la personne âgée mal ajusté Difficultés à avaler, gêne à la déglutition, déglutition difficile, bouche très rouge ou au contraire très blanche. Toux au cours du repas.
Lorsque le médecin suspecte qu'un morceau d'aliment est coincé dans l'œsophage, il peut administrer du glucagon par voie intraveineuse pour relâcher l'œsophage et laisser l'aliment passer spontanément dans le tube digestif.
tenez-vous sur le côté et un peu en arrière de la personne ; penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permet à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée ; donnez un maximum de 5 claques entre les omoplates, avec le talon de la main.
Buvez un peu d'eau afin de lubrifier les parois de la gorge. Penchez légèrement la tête vers l'arrière et placez le comprimé sur l'arrière de la langue. Prenez une gorgée d'eau. Avalez en abaissant lentement le menton.
La cibophobie. La cibophobie est de loin le trouble alimentaire le plus contraignant car il s'agit ici de la peur de la nourriture au sens large. Les cibophobes angoissent à l'idée même de manger par peur d'attraper une intoxication alimentaire ou de contracter une réaction allergique à un aliment.
La peur de vomir (émétophobie) et la peur de s'étouffer en avalant (phagophobie ou phobie de la déglutition) peuvent entraîner des troubles des conduites alimentaires (TCA) aigus voire chroniques (durant parfois plusieurs mois ou années). L'enfant qui en souffre a une anticipation anxieuse du fait de manger.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
La plupart du temps, le fait de tousser vous permettra de faire sortir la nourriture ou le liquide de votre trachée et de les faire passer dans l'œsophage, c'est-à-dire le bon "tuyau", sans que vous ne vous en aperceviez (donc ne vous inquiétez pas si vous ne voyez ni ne sentez la nourriture passer.)
Signes de l'étouffement
La victime est dans l'incapacité de parler ou de pleurer ; Elle ne produit aucun son de respiration ; Elle a la peau rouge ; Elle a les lèvres et les gencives bleues ; Elle a un regard paniqué ; Elle porte ses mains à sa gorge : c'est le signe universel d'étouffement.
Le jus de citron frais (dilué dans une tasse d'eau chaude, à consommer à jeun). Le bicarbonate de soude (une cuillère à soupe dans une demi-tasse d'eau). Le vinaigre de cidre (1 à 2 cuillères à café chaque jour, mélangé dans le thé). La camomille ou la menthe peuvent aider à réduire les symptômes de reflux acide.
La dysphagie correspond à une difficulté à déglutir ou à avaler qui peut être causée par un certain nombre de pathologies comme un cancer ou encore un reflux gastro-œsophagien. Tout symptôme évocateur doit pousser à consulter un médecin.
Le retrait ou le délogement de ces morceaux d'aliments peut se faire à l'aide d'une caméra flexible ou d'un instrument rigide, appelé endoscope, mais les procédures endoscopiques peuvent entraîner de graves complications, comme des perforations dans l'œsophage.
Une fois la position adoptée, il faut enfoncer fortement le poing vers soi et vers le haut. Ce geste peut être recommencé 5 fois maximum. Si l'état de la victime ne s'améliore toujours pas, il faut alterner 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales jusqu'à expulsion du corps étranger.
Soit la cause est révélée : déshydratation (d'où bouche sèche et moindre vigilance), tumeur de la gorge ou de l'œsophage (l'obstacle gêne), mycose de gorge ou de l'œsophage, caries, mauvais entretien de la prothèse dentaire, bouche asséchée par un récent médicament, dénutrition (muscles masticatoires plus faibles)…
Une difficulté à avaler des aliments et des liquides s'appelle la dysphagie. Elle vient d'une faiblesse des muscles de votre gorge et de votre bouche que vous utilisez normalement pour déplacer les bouchées de nourritures et les gorgées de liquides. Elle peut aussi venir d'une perte de la sensibilité dans la bouche.
La dysphagie oropharyngée est habituellement occasionnée par un problème dans la bouche (la cavité buccale) ou dans la région de la gorge entre la bouche et l'œsophage (le pharynx). La cause de la dysphagie œsophagienne est généralement liée à l'œsophage ou à la partie supérieure de l'estomac (le cardia gastrique).
Conseils pour éviter les fausses routes : Installer la personne dans une posture adaptée : assise/semi-assise, tête inclinée vers l'avant. Favoriser un environnement calme et sans distraction ou sollicitation, ne pas brusquer la personne. Vérifier régulièrement que la bouche est vide.
La pneumopathie d'inhalation est une inflammation pulmonaire liée au passage dans les poumons du contenu gastrique ou d'aliments à l'occasion d'une fausse route.
Les aliments à fils, trop durs, qui s'émiettent, assez collants, avec une enveloppe, avec des grains ou des pépins, peuvent devenir potentiellement dangereux. Il faut savoir s'adapter au quotidien pour prévenir le risque d'éventuelles fausses routes.