Faites attention à la façon dont vous vous parlez
Bien trop souvent nous nous disons, par réflexe, des choses comme : « Je suis nul/le. », « Il/elle doit me trouver stupide », « Pourquoi j'ai dit un truc aussi bête ? ». Notre cerveau enregistre ces pensées et nous finissons par les croire.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.
Cultiver la conscience de soi
Mais si on veut être à son meilleur niveau et moins sensible au regard d'autrui, il est nécessaire de renforcer et d'approfondir la connaissance de soi. Commencez donc par élaborer une devise personnelle : un mot ou une phrase qui exprime vos convictions et vos valeurs fondamentales.
Peur de décevoir, peur d'être jugée, peur que l'on se moque de vous… Les raisons pour craindre le regard des autres sont multiples. Ces angoisses peuvent être aggravées par un contexte familial difficile, et faire resurgir un manque de confiance en soi qui remonte à l'enfance.
Par pudeur, peur du regard extérieur et du jugement, les timides ou les personnes n'ayant pas confiance en elles vont avoir tendance à éviter de regarder dans les yeux. Ainsi, il peut y avoir une sensation d'infériorité ou de puissance vis à vis de la personne qui nous regarde.
Dans la majorité des cas, l'anxiété sociale se traite efficacement par des autosoins, de l'éducation psychologique en groupe, une intervention, une psychothérapie, de la médication, ou par une combinaison de certains de ces traitements.
Apprenez à écouter attentivement
Cela vous a sans doute déjà frappé : les gens adorent parler d'eux-mêmes. Servez-vous-en pour alimenter la conversation. «N'arrêtez pas de poser des questions et de manifester un réel intérêt», conseille Dianna Booher.
Les médicaments que votre psychologue peut vous prescrire en complément ont pour but d'atténuer les symptômes physiques de l'anxiété ainsi que la survenue des pensées négatives. Parmi eux on retrouve : Les antidépresseurs comme : la phénelzine, la paroxétine, l'escitalopram ou encore la sertraline.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Certains se sentent décalés parce qu'ils ont du mal à écouter et à comprendre ce que l'autre ressent. Ce manque d'empathie peut avoir une double origine. « Il peut venir du fait que, enfants, leurs émotions n'ont pas été écoutées, si bien qu'ils n'ont pas appris à le faire à leur tour, explique le psychiatre.
La peur d'être jugé par les autres est normale et saine
En effet, souvent, quand vous avez peur d'être jugé par les autres, c'est parce qu'au fond, vous avez envie de vous intégrer, d'être accepté, d'être apprécié.
Cette peur se manifeste par un désir d'éviter la société, une peur morbide des gens et de leur présence. Considéré comme une forme pathologique de la timidité, le mot anthropophobie vient du grec « anthropo » qui signifie homme, et « phobie » qui signifie peur.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Définition. La blemmophobie n'est pas une simple timidité, mais une peur viscérale du regard d'autrui sur le corps.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Une personne anxieuse, timide, ou hypersensible peut réussir à avoir des interactions sociales. Une personne qui a de l'anxiété sociale, elle, a souvent besoin d'aide pour y parvenir. Laurie Hawkes1, psychologue clinicienne et psychothérapeute rassure : “ce n'est pas une maladie”.
La personne souffrant de phobie sociale est terrifiée à l'idée de dire ou faire quelque chose qui pourrait amener les autres à avoir un jugement négatif à son encontre. Cette peur va rapidement devenir une angoisse permanente qui amènera la personne à éviter ces situations par des conduites d'évitement.
Une lésion de la partie supérieure du tronc cérébral (mésencéphale) est la cause la plus fréquente de la paralysie du regard vertical, généralement due à un accident vasculaire cérébral ou à une tumeur. Dans les paralysies du regard vertical ascendant, les pupilles peuvent être dilatées.
Il suffit de regarder un œil, puis l'autre et enfin la bouche, chacun leur tour pendant 5 secondes. Associer cette technique au fait de ponctuer votre écoute pas des hochement de tête et des acquiescements tels que «oui», est un bon moyen de montrer que vous êtes intéressée par ce qui est dit.
Une solution simple est de ne pas regarder dans les yeux, mais… entre les deux yeux, au sommet du nez de votre interlocuteur. Cela lui donnera l'illusion que vous le regardez dans les yeux sans qu'il ne se rende compte que ce n'est pas le cas.
1. Carpophobie. La carpophobie est une phobie extrêmement rare, caractérisée par une peur irrationnelle des fruits. La personne qui en souffre refuse catégoriquement de consommer des fruits.