L'anxiété et le perfectionnisme sont en effet les sources principales du besoin de contrôle. «Ce besoin est naturel, voire essentiel, à notre survie, explique le psychologue Camillo Zacchia, spécialiste des troubles anxieux. Par exemple, quand on conduit, on veut être en contrôle, car on ne veut pas avoir d'accident.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Le besoin compulsif de comprendre, peut traduire une recherche de contrôle, la vaine tentative de contenir ce qui nous contient, de comprendre ce qui nous dépasse (…qui nous comprend), ce qui est proprement impossible.
Si tu ressens que tu as des difficultés à lâcher prise, c'est que tu as de la peine à accepter les choses telles qu'elles sont. Autrement dit, la situation génère chez toi des émotions désagréables que tu n'as pas envie ou que tu n'es pas en mesure d'accueillir. Ton ressenti peut t'effrayer pour plusieurs raisons.
Les contrôlants recherchent avant tout la sécurité. Ce sont des personnalités anxieuses, ils ont besoin que l'on pense comme elles, que l'on fasse comme elles le décident. Auquel cas cela les angoisses terriblement. Les personnes contrôlantes n'aiment pas les imprévus, et ne laissent rien au hasard.
La personne contrôlante cherche ainsi à faire faire, dire, penser ou ressentir par l'autre ce qu'elle veut que l'autre fasse, dise, pense ou ressente, ceci contre sa volonté ou à son insu. Le jeu de pouvoir produit la plupart du temps un malaise chez la personne qui le subit.
La domination peut être comprise comme une déviation du besoin d'affirmation de soi et de reconnaissance. Cette déviation peut avoir une origine psychologique comme par exemple le mécanisme de compensation.
Fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur de quelqu'un est une violation de la confiance établie entre deux personnes en couple, une invasion de la vie privée et un sacré manque de respect. Si vos faits et gestes sont étudiés, surveillés et vérifiés, c'est que vous êtes dans une relation malsaine.
Les «obstineux» compulsifs.
La culpabilisation est une façon de revenir à un stade infantile, où l'on subit les foudres de ses parents après avoir fait une bêtise. Faire des reproches à l'autre est aussi une façon de ne pas faire le travail de remise en question nécessaire au bon fonctionnement du couple et à l'épanouissement des deux conjoints.
Une difficulté à exprimer sa colère
Etre toujours dans l'opposition témoignerait donc d'une difficulté à ressentir ou à exprimer sa colère. Par exemple, plutôt que de dire à son mari qu'elle lui en veut de rentrer tard tous les soirs, Valérie refuse systématiquement ses invitations à sortir.
Quand critiquer permet de s'adapter au monde
En effet, explique la psychologue, la critique permet de s'adapter au monde. Selon elle, on critique les autres de manière à conforter la posture que l'on a prise, une posture "sécuritaire" adoptée en fonction de l'environnement dans lequel on se trouve.
là où l'affaire se corse, c'est quand la contradiction systématique est le moyen de solder nos comptes avec notre histoire personnelle. Le plus souvent, la cause est simple : une éducation trop laxiste… ou trop rigide !
Le manque de communication
Il faut parler de ce qui va et de ce qui ne va pas, il faut s'exprimer sur ses désirs, ses envies, ses ressentis, écouter et prendre en compte les avis, désirs, envies et ressentis de l'autre. De toute façon, lorsqu'on garde pour soi ce qu'on a sur le cœur, cela finit toujours par ressortir !
Passer trop de temps devant les écrans : 33% de l'ensemble ; 25% des hommes ; 41% des femmes. Le manque de libido : 33% de l'ensemble ; 39% des hommes ; 27% des femmes. Trop têtu(e) : 33% de l'ensemble ; 32% des hommes ; 34% des femmes. Trop bavard(e) : 23% de l'ensemble ; 26% des hommes ; 20% des femmes.
Gardez votre calme. Respirez profondément lorsque vous interagissez avec une personne qui cherche à vous contrôler. Vous pouvez par exemple prendre vos distances en pensant à quelque chose qui vous apaise, comme une plage déserte par exemple. Si vous devez réagir, exprimez-vous de façon vague afin de gagner du temps.