Le rejet peut correspondre à une opposition, un mépris, une exclusion, une mise à l'écart, un refus, un déni, un dédain, un licenciement, une rupture amicale ou amoureuse... "Il s'agit souvent d'une blessure refoulée et donc inconsciente qui se réactive dans le présent, en écho avec le passé.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
Certaines personnes n'ont pas d'amis parce qu'elles manquent de confiance en elles. Les personnes timides, celles qui ont peur du rejet ou d'être jugées de façon négative ont tendance à éviter les contacts sociaux.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
Le problème vient de lui : il a peut-être des insécurités ou, tout simplement, il a pris peur. Ne remettez pas en question vos qualités ni la sincérité de votre relation. S'il s'est éloigné de vous, il a une bonne raison. Mais celle-ci n'a sûrement aucun lien avec vous.
La blessure d'abandon est un ressenti vécu dans l'enfance, qui est apparu suite à l'absence - physique ou mentale - d'un parent ou d'un proche, à une impression d'insécurité, ou à un attachement qui n'a pas pu se faire convenablement.
Ne pas se sentir à sa place est un sentiment difficile : on se sent souvent incompris, inutile, seul (même si nous sommes entourés de gens) et impuissant, car on ne sait justement pas quoi faire pour trouver notre place.
Chez les personnes avec un Haut Potentiel Emotionnel, le vécu de décalage vient du niveau très élevé de leur intelligence émotionnelle. Ce qui va souvent avec, c'est une empathie particulièrement développée, c'est-à-dire une compréhension des intentions, des pensées et des émotions des autres qui est très fine.
Le sujet borderline se consumme en essayant d'établir des relations exclusives où le risque d'abandon n'est pas envisageable, mais une fois l'intimité atteinte, la relation désirée, surgit l'angoisse de pouvoir être dévoré par l'autre.
L'EMDR est une psychothérapie particulièrement efficace pour guérir nos blessures. L'écriture d'une lettre de colère, travaillée ensuite avec son psychothérapeute peut être un autre moyen efficace. Décharger physiquement sa colère dans un coussin de colère est également une alternative thérapeutique intéressante.
Elle se manifeste par des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi et sentiment de ne pas être à la hauteur, et par des comportements excessifs dans les relations affectives. La demande d'amour est massive et les attentes démesurées.
Un corps attiré cherche à créer un contact, une proximité, l'envie de se rapprocher et de se toucher deivent palpable : une main posée sur l'épaule, un frôlement, une manière de tourner les épaules vers l'autre ou de présenter son cou et sa gorge, signes d'une vulnérabilité offerte, autant de signaux du corps qui sont ...
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
Pour surmonter la peur de l'abandon, il existe plusieurs techniques qui peuvent passer par une psychothérapie : améliorer la confiance en soi et croire en ses qualités, apprendre à aimer la solitude, améliorer l'image de soi, apprendre à mieux gérer ses émotions et avoir confiance en l'autre et en ses sentiments.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.