Son système, nommé Ocean Cleanup, consiste à déployer des barrières flottantes faites de boudins de plusieurs centaines de mètres sur trois mètres de profondeur près des vortex de déchets. Le but ? Recueillir, au gré des courants, les plastiques qui flottent à la surface des océans.
Au cours des six prochains mois, une trentaine de barrières flottantes en forme de fer à cheval seront mises à l'eau pour nettoyer le « septième continent », cet amas de déchets plastiques, grand comme la province de Québec (1,6 million de kilomètres carrés), qui flotte à mi-chemin entre la Californie et Hawaï.
En achetant des grands conditionnements et en évitant les produits suremballés à des fins marketing notamment. Ensuite en privilégiant quand cela est possible des produits emballés dans des matériaux plus écologiques, ou sans emballage quand la vente en vrac est envisageable.
Il y a une pompe à eau sur le quai qui fonctionne (alimentation à quai). Les déchets sont capturés dans le filet. L'eau est ensuite aspirée au bas de la poubelle par la pompe à eau, où il est possible d'installer un séparateur huile / eau, puis l'eau propre est renvoyée vers le port.
Bateau, Robot, Barrage ou simple filtre, voici les principales solutions développées autour du monde pour nettoyer et repêcher tout le plastique qui se déverse dans nos cours d'eaux et nos océans.
Nous savons tous que les océans souffrent de la pollution. The Ocean Cleanup, dont la mission est de nettoyer les océans, ramasse plus de 50 tonnes de déchets par jour !
Les océans sont également de véritables « pompes à carbone » : ils absorbent environ 30 % des émissions mondiales de CO2, ce qui les rend indispensables à la lutte contre les changements climatiques.
Capter avec un aimant
Il y rajoute de l'huile végétale, pour attirer les microplastiques, puis de la poudre de magnétite. C'est le mélange de l'huile et de la magnétite qui forme ce qu'on appelle un ferrofluide et qui va pouvoir ensuite être capté avec un aimant.
Le cas des sachets de plastique
Les sacs plastiques sont également nombreux en mer. Ils sont parfois avalés entiers ou sous forme de débris, car ils sont confondus avec des méduses ou une algue flottant entre deux eaux. Ils peuvent obstruer l'appareil digestif de poissons, tortues ou mammifères marins.
Les déchets en plastique sont tout autant problématiques sur terre qu'en haute mer : ils remplissent les décharges, encombrent les cours d'eau et génèrent de la pollution lorsqu'on les brûle à ciel ouvert ou en incinérateur.
Pour réduire notre usage du plastique, notamment du plastique à usage unique, il faut agir sur trois axes : la réduction à la source, la réutilisation et le recyclage. Le recyclage constitue un levier pour réduire notre consommation de matière plastique, mais ne peut pas être l'unique solution.
Son système, nommé Ocean Cleanup, consiste à déployer des barrières flottantes faites de boudins de plusieurs centaines de mètres sur trois mètres de profondeur près des vortex de déchets. Le but ? Recueillir, au gré des courants, les plastiques qui flottent à la surface des océans.
La « soupe plastique » de l'océan Pacifique nord, encore appelée « vortex de déchets », s'étend entre le Japon et les États-Unis sur une surface d'environ trois fois la France (1,6 million de km2). Quatre autres « soupes » ont été identifiées dans d'autres océans, celle-ci étant la plus étendue.
Le vortex de déchets du Pacifique Sud se situe au large de Valparaiso, au Chili, et s'étend vers l'ouest. Sa concentration en plastique est plus faible que celle du gigantesque « continent » du Nord-Est. Les filets de pêche abandonnés représentent environ 45 % du poids total de déchets du « continent de plastique ».
Le pétrole
On estime à six millions de tonnes par an la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine, ce qui constitue une cause fondamentale de la pollution des océans.
Ce sont environ un million d'oiseaux marins et 100000 tortues et mammifères marins qui meurent chaque année de cette pollution. Ils peuvent se retrouver emprisonnés dans des sacs plastiques ou des filets, dans lesquels ils meurent de faim ou d'étranglement.
Arrêter le plastique à usage unique. Sacs plastiques, cotons tiges, pailles, bouteilles d'eau en plastique, sont ultra polluants car non biodégradables. Remplacez-les par des alternatives durables (sacs en tissus, des pailles en inox, des cotons tiges réutilisables) et dites non au tout jetable. Nettoyer les plages.
Essayez d'adopter une conduite économique et vérifiez le moteur du bateau régulièrement. Attention au carburant quand vous faites le plein et à l'huile, qui sont très toxiques pour l'environnement marin. Nettoyez votre bateau avec des produits doux, qui respectent l'environnement.
Pour Greenpeace, éliminer le plastique à la source est la meilleure solution pour lutter contre cette pollution des océans. Utiliser des matières qui peuvent subsister pendant plusieurs centaines d'années pour des produits à usage unique comme les emballages ou les pailles est tout simplement aberrant !
La technologie de cette organisation néerlandaise à but non lucratif, dont l'efficacité est mise en doute par certains scientifiques, consiste à rassembler le plastique qui flotte à la surface des océans pour pouvoir ensuite le recueillir et le recycler.