L'utilisation de l'économe peut se révéler acrobatique en raison des irrégularités qui peuvent – selon les variétés – orner le tubercule. Plonger les topinambours dans l'eau citronner au fur et à mesure de leur épluchage pour leur éviter l'oxydation (pour empêcher que la chair brunisse en surface).
La peau du topinambour est très épaisse et elle ne ramollit pas à la cuisson, il faut donc entièrement la retirer pour le consommer. Pour l'éplucher, préférez donc un économe et coupez 2 à 3 min d'épaisseur, jusqu'à voir apparaitre sa jolie chair ivoire.
Il suffit de faire bouillir une casserole d'eau puis d'y plonger les topinambours entiers environ 15 minutes. Pour s'assurer de leur cuisson, plantez une lame de couteau dans l'un d'entre eux et, si elle y pénètre facilement, vous pouvez les égoutter et les entreposer quelques minutes dans un peu d'eau froide.
Bon à savoir : une astuce de grand-mère, pour limiter leurs méfaits, consiste à faire cuire les topinambours avec une pomme de terre ou de la sauge.
Trouver le bon produit
La peau doit être bien tendue et exempte de meurtissures. Une fois récolté (sorti de terre), le topinambour a tendance à ramollir. Au toucher, sa fermeté est donc un signe de fraîcheur.
Le topinambour ne demande que quelques minutes de préparation : il suffit de le rincer sous l'eau puis de le brosser soigneusement. Il est possible de le peler à l'économe avant cuisson tout simplement. Une fois pelé, bien le citronner pour éviter qu'il ne s'oxyde.
Bernard Bureau (Hortiflor Bureau) aime beaucoup ce légume qu'il cuisine cru et cuit : “C'est délicieux coupé en lamelles ou en bâtonnets, accompagné d'une bonne vinaigrette. De plus, consommé cru, le topinambour est mieux supporté par l'organisme.
Le topinambour améliore donc notre santé intestinale, siège de notre immunité et de nos défenses naturelles. Pour finir, c'est un féculent peu calorique : environ 100 kcal aux 100 g.
Le topinambour facilite le transit intestinal
Elles participent au bon équilibre de la flore intestinale et favorisent la digestion. En outre, avec le topinambour, adieu aux constipations. Ce légume-racine a également des propriétés laxatives grâce à sa richesse en potassium.
Quelques rares cas d'allergie à l'inuline ont été rapportés. Cette substance est naturellement présente dans les topinambours, mais aussi dans les salsifis, les artichauts et la chicorée. La réaction allergique se traduit par de l'urticaire, de l'œdème, voire des troubles respiratoires.
Pour le topinambour, comme pour tous les légumes, il y a une saison : on le trouve chez les producteurs et commerçants d'octobre à février. Un super légume d'hiver pour apporter une petite touche d'originalité dans les assiettes.
Avec son petit goût de châtaigne, le topinambour donne envie mais, souvent, il rebute et semble un peu compliqué à cuisiner.
Plongez-les dans une casserole d'eau salée. Ajoutez une pincée de bicarbonate de soude pour mieux digérer le topinambour.
Il peut aussi se conserver dans un endroit sombre et humide comme une cave. Une fois les topinambours cuits, il faut les consommer rapidement car ils supportent mal d'être réchauffés et leur chair devient indigeste. Une solution peut être de les réduire en purée puis de les congeler, afin de les garder plusieurs mois.
Une fois cueillis, ils peuvent être cuisinés pour être ensuite congelés, par exemple en purée, seuls ou avec des pommes de terre. Pour les congeler crus, il faut les laver et les sécher après épluchage.
Le topinambour est excellent pour le transit.
Très efficace, il facilite la digestion et régule le transit en cas de constipation. De plus, la très grande présence de l'inuline, un polysaccharide présent dans les végétaux, élimine les bactéries nuisibles, présentes dans le côlon.
Un allié pour l'intestin!
Le topinambour est peu calorique et source de fibres. Il contient en particulier, de l'inuline, une fibre fermentescible qui exerce plusieurs actions bénéfiques dans le côlon, dont celles de régulation du transit. L'inuline donne aussi au topinambour sa saveur sucrée.
En effet, pendant la Première Guerre mondiale et les années qui suivirent, les populations civiles allemandes et autrichiennes avaient dû faire face à une quasi-famine et n'avaient survécu qu'en cuisinant raves et topinambours à toutes les sauces et en les servant à chaque plat et à tous les repas pendant les périodes ...
S'il vous reste quelques tubercules au printemps, vous pourrez les replanter au jardin dès que la terre se travaillera. La seule chose qu'il déteste, c'est le contact avec l'air. Il se conserve très peu au réfrigérateur.
Les tubercules de topinambour sont mûrs lorsque le feuillage commence à jaunir, en octobre, et se ramassent jusqu'en en mars et avril, avant qu'ils ne repoussent.
La plantation débute comme les pommes de terre à partir du mois mars et jusqu'en avril. Compter 1 à 2 kg par m². Écarter les rangs de 65 cm et planter les tubercules tous les 35 cm sur 10 cm de profondeur. Butter les topinambours comme des pommes de terre.