La mécanisation : l'utilisation de machines agricoles améliore considérablement la productivité. L'usage d'engrais chimiques et de pesticides qui contribuent à augmenter les rendements. De nouvelles techniques agricoles : élevages hors-sol de bétail, cultures sous serres. Des exploitations tournées vers la monoculture.
Augmenter les ressources halieutiques en améliorant les systèmes d'aquaculture et en gérant mieux la pêche ; Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production agricole grâce aux technologies et à des méthodes agricoles innovantes.
Pour produire plus, deux leviers existent : l'augmentation des surfaces et celle des rendements. Selon la FAO, il y a 1,5 milliard de terres cultivées à l'échelle mondiale, et 4 milliards de cultivables.
Pour nourrir 9 milliards d'humains à l'horizon 2050, il faudra rompre avec un modèle agricole gros consommateur d'intrants chimiques afin de privilégier l'agro-écologie. L'auteur évoque les enjeux alimentaires au niveau planétaire.
Pour relever ce défi, il faudra produire 56 % d'aliments en plus par rapport à 2010. Mais parallèlement, il faut éviter d'utiliser 600 millions d'hectares de terres agricoles supplémentaires. Et réduire dans le même temps de 11 gigatonnes les émissions de gaz à effet de serre pour respecter l'Accord de Paris.
Alors qu'il y a 80 000 espèces comestibles, 50 assurent à elles seules 90 % de l'alimentation humaine (les trois cultures de base, blé, maïs et riz, fournissent 60 % des apports nutritionnels (calories et protéines) alors que le sorgho, le millet, les pommes de terre, les patates douces, le soja et le sucre fournissent ...
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
1. On peut d'abord essayer de produire plus avec moins de ressources ou avec des ressources nouvelles : - L'élevage d'insectes est déjà pratiqué. - Certains scientifiques pensent produire de la viande « artificielle » en laboratoire.
Les ressources alimentaires permettent elles de subvenir aux besoins alimentaires d'un être vivant, d'une espèce ou de l'ensemble de la société humaine.
L'insécurité alimentaire modérée ou grave a augmenté depuis 2014 : près d'une personne sur trois (2,37 milliards) n'ont pas eu accès à une nourriture adéquate, près de 12% de la population mondiale (928 millions de personnes) était en situation d'insécurité alimentaire grave en 2020.
«La terre ne produit pas assez pour nourrir ses 7,2 milliards d'habitants. Faux. Nous produisons largement de quoi nourrir tout le monde.»
Selon la commission d'experts internationaux EAT-Lancet, dans le cadre de « la transformation vers une alimentation saine d'ici 2050 », il faudra doubler « la consommation mondiale de fruits, légumes, noix et légumineuses ».
L'urbanisation croissante (les villes s'étendent de plus en plus) représente la première cause de la diminution des terres cultivables. Aujourd'hui, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 55% de la population mondiale vit en zone urbaine et ce nombre continue de croitre.
Nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050 : les solutions du ministère de l'Agriculture. Oui, il sera possible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture dans un rapport. Mais pour y parvenir, il faudra notamment mieux gérer les terres et l'eau et probablement recourir aux OGM.
La FAO, dans un rapport publié fin septembre, estime qu'il faudra augmenter de 70 % la production agricole de la planète pour répondre, en 2050, aux besoins alimentaires de tous ses habitants. Cela sans tenir compte de l'essor des agrocarburants, qui entraînera des besoins encore plus importants.
« Nourrir le monde en 2030 » est un outil pédagogique qui aborde la question de l'alimentation par plusieurs prismes : les questions de productions, ainsi que ses conséquences sur l'environnement et sur les êtres humains, le tout dans un contexte de changement climatique.
Nourrir la planète dans le cadre d'un développement durable n'est pas impossible, et les principales conditions à satisfaire à cette fin constituent autant de leviers d'action.